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Femmes russes et ukrainiennes, un patriotisme à ne pas négliger
A travers l’expérience d’Antoine Monnier directeur de l’Agence CQMI, marié avec une Ukrainienne, et celle d’Hervé Jouhet marié quant à lui à une Russe, nous allons tenter au moyen d’une chronique particulière sous la plume du second de vous présenter quelques standards et quelques conseils à l’usage d’hommes francophones qui rêveraient, espéreraient et décideraient de créer une relation maritale avec une femme russe ou ukrainienne. L’un comme l’autre ont écumé le monde slave, tant l’Ukraine, que la Russie, mais aussi d’autres pays périphériques. L’un comme l’autre sont passés par une étape de recherche amoureuse similaire, faite de rêves qui se sont réalisés… mais pas tout seuls ! L’un et l’autre sont parfaitement russophones, ont étudié en Russie la langue de Pouchkine, le premier a longuement résidé dans le pays et dans la ville mythique de Saint-Pétersbourg, en passant par la Sibérie, le second est moscovite, cœur palpitant de la Russie, après avoir connu l’Oural et le Sud du pays.
Lorsque des hommes francophones, qu’ils viennent du Québec, de France, de Belgique, de Suisse ou même d’Afrique recherchent et découvrent leur future compagne et femme en Russie ou en Ukraine, ils ne peuvent imaginer ce que veut dire dans le monde slave, le mot patriotisme. Dans un pays comme la France, dire que l’on est patriote est très suspect, politiquement marqué depuis les années 70, par la marque d’un parti d’extrême droite, il y a une vraie lutte sur cette thématique et nous ne faisons pas ici de politique. Drapeau français, hymne national, magnifier son histoire, tout cela est passé de mode et nombreux sont les Français qui considèrent cela comme mauvais, nocif, dangereux. En ce qui concerne la France, dans son histoire, le patriote c’était d’abord… le révolutionnaire, le soldat de l’an II, le volontaire de la République. Pendant longtemps cette idée de la Nation, très républicaine, très à gauche, a véhiculé des idéaux qui sont d’ailleurs ceux de la Ve République. Mais entretemps, la colonisation voulue par la gauche radicale, dans le sillage de Jules Ferry par exemple, est passée par là, ainsi que les deux conflits mondiaux. Le patriote c’était aussi le Poilu de 1916, le FFI de 1944, mais par la suite le patriotisme a été montré comme un élément dangereux et meurtrier, surtout après la révolution de Mai 68. Se dire patriote, déballer un drapeau, cela passe désormais limite pour des événements sportifs comme pour la Coupe du Monde de Football. Mais en dehors de cela gare à vous, le patriotisme est désormais considéré comme très à droite, du moins dans la vision française lambda, celle des médias dominants, dans la bouche de ceux qui ont la parole comme le dirait un humoriste français « dans les milieux autorisés ». C’est qu’il y aussi une confusion dramatique entre le patriotisme et le sombre nationalisme.
La grande confusion du patriotisme et du nationalisme.
Quand le patriote de 93 marchait contre la Vendée insurgée, le Poilu lui défendait sa tranchée pour défense la Patrie, au sens noble du terme. Mais entre temps était né le nationalisme. Lorsque le patriotisme fait vibrer les cordes de l’unité, des grandes idées communes, d’une histoire, d’une culture, le nationalisme c’est l’élément qui lui regarde le voisin afin de lui arracher ce qu’il considère comme sa propriété, comme son dû. C’est là une grande différence, aimer son pays et être patriote, l’aimer aussi mais être nationaliste, vouloir prendre aux ordres ou dominer les voisins, les plus faibles. Le patriote défendra son pays à la manière des volontaires de 92, des Poilus de 1914. Le nationaliste s’opposera à d’autres nationalistes, pour se disputer un territoire, pour revendiquer la suprématie, un point stratégique, le contrôle d’un port, d’un fleuve. C’est toute l’histoire des guerres du XIXe et surtout du XXe siècle, c’est toute l’histoire de la colonisation. Si la Nation est le creuset d’un peuple, ou de différents peuples s’abreuvant à la même fontaine, le nationalisme c’est l’idée de contrôle, de supériorité. C’est ainsi qu’il y eut le national-socialisme, et bien d’autres national quelque chose, par ailleurs de droite, de gauche, du nazisme ou communisme, de l’impérialisme américain, en passant par tous les petits combats d’arrière-garde du nationalisme, qu’il soit hongrois, roumain, ukrainien, allemand ou russe, qu’il soit français, britannique ou italien, qu’il soit vietnamien, chinois ou japonais. Le nationalisme a tué et tuera encore, c’est l’histoire triste de l’Humanité.
Russie : un patriotisme très vivace, l’héritage soviétique.
Les hommes francophones qui rencontreront des femmes russes, qui entameront des relations avec elles, pourront vite se rendre compte de ce que veut dire le mot patriote. Un drapeau français pend à la fenêtre de votre maison ? Vous pourriez bien avoir des ennuis avec quelque passant, la mairie pourrait bien intervenir, des gendarmes venir vous intimer l’ordre de retirer l’étendard quand bien même ce drapeau porterait par exemple la fameuse croix de Lorraine des Français Libres du général de Gaulle. C’est ainsi. Il faut aussi dire que France, Belgique, Suisse et Québec sont des terres d’émigration, terres d’accueil de longue date qui ont drainé des milliers, des millions de migrants. Dans un pays comme la France, lors d’une compétition sportive mondiale comme la Coupe du Monde de football, ou lors d’élections législatives et présidentielles des centaines de drapeaux peuvent apparaître dans les rues… de dizaines de pays différents. L’élection présidentielle de 2012, du président François Hollande est célèbre avec ces photos des places de Paris bigarrées de drapeaux des communautés diverses qui peuplent la France. C’est aussi le cas lors de manifestations sportives et beaucoup de Français supporteront plutôt l’équipe d’Italie car d’origines italiennes, les reportages de l’époque de 1998, l’ont bien montré, sans parler aussi du Portugal, de la Serbie, de l’Algérie ou encore du Maroc. Mais en Russie et en Ukraine, une autre histoire nationale, un autre terroir, un autre cheminement font qu’il existe une unicité très grande des peuples en Russie ou en Ukraine. La Biélorussie est ainsi le pays ethniquement le plus homogène d’Europe, loin derrière les autres. La Russie comprend quant à elle plus de 120 peuples, il en existait plus de 200 dans l’Union soviétique d’avant 1991. C’est l’URSS qui a forgé un sentiment national de fierté légitime, payé au prix fort par l’hécatombe de la Seconde Guerre mondiale, 28 millions de morts. Ce traumatisme violent de 1941-1945 a soudé dans le sang tous ces peuples pour combattre l’Allemagne nazie, sans parler de 74 ans d’union dans le grand tout soviétique, avec ses codes patriotiques très forts, mais aussi il faut bien le dire son impérialisme stalinien, socialiste… et parfois atomiseur. L’URSS fut pour des millions de soviétiques, en Russie, en Ukraine ou ailleurs, l’immense empire, la fierté de beaucoup, ces médailles olympiques et sportives raflées par centaines, ces grandes réalisations, l’homme dans le cosmos, le premier satellite, le Spoutnik ! Cet héritage patriotique, et parfois hélas virant sur une dose de nationalisme perdure en Russie, mais lors des fêtes grandioses du 9 mai, le jour de la Victoire contre Hitler, vous ne verrez jamais d’autres drapeaux que le russe et celui de l’époque, le soviétique.
Ukraine, les longues douleurs du nationalisme ukrainien.
En Ukraine, la chose est assez similaire à la Russie, déjà par l’histoire commune de l’URSS, mais depuis la Guerre Civile russe (1917-1924), depuis l’alliance avec Hitler (1941-1945), puis la longue guérilla contre les Soviétiques (1944-1954), l’indépendance (1991), la Révolution Orange (2004), la Révolution du Maïdan (2013-2014), la perte de la Crimée (2014) et la guerre dans le Donbass (2014 à nos jours), l’histoire de l’Ukraine a dévié pour se placer dans une opposition, voire parfois une haine viscérale de la Russie. Cependant l’Ukraine est un puzzle et pour schématiser de l’Ouest typiquement tourné vers l’Occident, la Pologne et l’Allemagne (minorités roumaine, hongroise, ruthène, lemkos, slovaque, Ukrainiens des deux Galicies, de Volhynie, de Poltava etc.), il faut opposer l’Est quant à lui tourné vers l’Orient et la Russie (au-delà du Dniepr essentiellement, Kharkov, Donbass, mais aussi justement Crimée, villes fondées par les Russes durant l’époque impériale, Odessa, Kherson etc.). Il y a donc une forme de patriotisme bicéphale ukrainien, l’un purement ukrainien naturellement enclin à la lutte contre l’ennemi… russe, l’autre russe et cosaque tirant facilement le sabre contre l’ennemi… polono-ukrainien, ou plutôt contre l’envahisseur venant de l’Ouest de manière générale. Dans tous les cas, les femmes ukrainiennes seront patriotes, attachées à leur vision personnelle de l’Ukraine, qu’elle soit bandériste, soviétique, russe ou polonaise, qu’elle soit même austro-hongroise, monarchiste ou verte à l’image de Nestor Makhno, et même celles qui s’en moqueront auront toujours un fond enfouit de patriotisme. Dans très peu de cas, les femmes ukrainiennes que vous rencontrerez seront des patriotes nationalistes (il y en a !), dans énormément de cas elles n’en auront que faire… mais toutes ces femmes auront un héritage patriote qui fera réagir ses dernières dans des circonstances bien précises. A ce moment vous saurez ce que veut dire avoir épousé une femme slave ! Dans les stéréotypes qui sont courants sur les femmes ukrainiennes, venus du monde slave, elles seraient celles ayant le caractère le plus trempé et le plus authentique des femmes slaves, une chose est sûre, vous aurez du répondant… en face de vous !
Réveiller la tempête patriotique d’une femme russe ou ukrainienne.
Tant la Russie que l’Ukraine, voilà deux pays qui sont systématiquement montrés du doigt pour des faits plus ou moins réels, des accusations farfelues ou véritables, des propagandes stupides, des stéréotypes de comptoir de café. La femme russe et ukrainienne est alors, quand elle se réveille face à ces situations, une patriote tenace, pour ne pas dire acharnée, puis bornée, enfin chauvine et même jusqu’à la mesquinerie voire la stupidité. Ceci en fera peut-être rugir beaucoup, mais si vous réveillez ce patriotisme commun des Slaves, vous pourriez découvrir que cette femme viendra à la défense ; avec parfois une énergie démesurée ; de ce qu’elle pense être le relevé de gant, la défense de son intégrité, la défense de ses origines, de ses parents, de sa famille. Mais laissons parler Hervé du sujet du patriotisme chez les femmes slaves :
« Je suis marié à une femme russe depuis 10 ans, et j’ai vécu dans pas mal d’occasions et de situations cocasses face au patriotisme de mon épouse. Pour venir à sa défense, il faut dire que la Russie est insultée quotidiennement par les médias occidentaux, aussi pour une femme aussi cultivée qu’elle, parlant plusieurs langues, ayant voyagé, la coupe est pleine depuis longtemps et l’arrogance des médias français par exemple, les leçons de morale, les stéréotypes dégradants sur la femme russe, les délires sur l’alcoolisme, les prostituées, la dictature, le communisme, les goulags, tout cela fait qu’elle a des réactions parfois démesurées, voire même viscérales, cela vient du cœur. Et je la comprends, je trouve même qu’elle est en fait très mesurée. Ce ne sera pas le cas de tous les Russes. Voilà maintenant finalement un siècle entier, que Russes et même Ukrainiens sont ainsi malmenés dans les médias occidentaux, d’abord pour cause de révolution, puis d’Union soviétique, puis de Guerre froide, maintenant dans un cas comme dans l’autre pour d’autres raisons bonnes ou mauvaises. Aussi il y a un trop plein parfois qui s’exprime, mais il faut quand même remarquer leur capacité remarquable à encaisser, c’est qu’ils ont l’habitude, de la résilience et qu’à force, il faut bien dire le mot, ils s’en foutent un peu, enfin du moins en Russie, moins en Ukraine pays plus parcouru par des complexes d’infériorités. Il y aura beaucoup de sujets qui pourront fâcher et si votre compagne sort du bois, de votre avis assez violemment, c’est que vous aurez touché ce patriotisme. Dans ce cas, vous ne pourrez rien faire, une femme slave est d’une ténacité incroyable. Un débat typique sera celui du fameux vainqueur de la Seconde Guerre mondiale. En Occident la foule répétera les USA, en Russie et en Ukraine l’URSS, et cela dérivera parfois vers de la méchanceté, surtout envers la France. J’ai entendu moi-même des gens dirent que la France n’avait pas gagné cette guerre, de Gaulle, Normandie-Niémen, l’armée d’Italie de De Lattre de Tassigny, le débarquement en Provence… rien à faire ! Dans ces cas-là, le Russe, l’Ukrainien, tombent dans un chauvinisme que je n’ai jamais observé dans aucun pays (sauf peut-être en Pologne et en Grande Bretagne). On passe alors du chauvinisme, à la propagande, au mensonge même, à l’ironie, la bêtise et au final bientôt l’insulte, certes déguisée mais insulte quand même ! Il ne faudra pas voir cette dernière comme venant de cette femme, elle répétera finalement dans un réflexe d’autodéfense ce que sa propre contre-propagande d’État aura mis en place pour défendre le point de vue historique de son pays. Il y a des dizaines d’exemples possibles, cela peut devenir un terrain hyper glissant pour les hommes francophones. Je donne un exemple glaçant, d’une professeure de civilisation russe à l’Institut Pouchkine à Moscou. Elle nous fit un discours incroyable sur les bienfaits de Joseph Staline devant un auditoire d’apprenants du russe d’un niveau moyen, donc en faiblesse pour répondre, assez passif. Les Asiatiques présents se turent et écoutèrent avec respect. Les Allemands et Autrichiens aussi, ils avaient une histoire trop compliquée dans cette histoire-là ! Les autres se turent, nous ne fûmes que deux personnes à réagir… deux Français. Cette femme commentant nos nationalités, nous colla littéralement au mur dans un « ah oui, vous les Français, avec vous c’est toujours la même chose, mais nous avons nos livres d’histoire et vous les vôtres », manière incroyable de nous faire taire. Je peux vous dire que pour un historien entendre cela, c’est assez horrible, il n’y a pas un livre d’histoire par nationalité… il n’existe qu’une seule histoire de l’Humanité, le reste c’est des points de vue tous plus ou moins biaisés, y compris le mien par ailleurs, ce jour-là je pris en plein visage le chauvinisme slave, la massue ! ».
France et Belgique, les pays les plus chauvins du monde ?
Dans la légende populaire, un soldat de l’empire, Nicolas Chauvin, vétéran et patriote exalté serait l’incarnation du chauvinisme et de sa version du patriotisme exagéré. Ce personnage n’a jamais existé, mais en France, il existe aussi le mot cocardier, en référence à ces conscrits du temps passé qui défilaient avec leurs cocardes avant de partir faire leur service militaire. Ils passaient dans les villes et les villages pour vendre des petites cocardes, ces dernières servant à alimenter une caisse commune pour organiser un très arrosé banquet de départ. De manière très exhaustive il est vrai de dire que la France et la Belgique font partie des pays les plus chauvins au monde, mais il est injuste de dire qu’ils sont les pays les plus chauvins au monde, comme cela est affirmé très souvent dans le monde slave. A la vérité, en Russie et en Ukraine, si le Français est désigné comme le plus chauvin au monde, en s’appuyant sur un soldat imaginaire, Nicolas Chauvin, c’est qu’ils sont touchés, au moins autant et comme beaucoup d’autres nations par ce sempiternel et naturel chauvinisme. Quoi de plus naturel que de défendre sa culture, sa civilisation, son histoire, aussi vous pourriez bien découvrir que le chauvinisme est de fait très développé dans tous les pays qui ont eu une histoire dominante et marquante dans le monde : italien, allemand, britannique, américain, espagnol, chinois ou indien, russe bien sûr, le chauvinisme se greffe entre un patriotisme nécessaire à la Nation, creuset des citoyens, et un nationalisme au regard trouble, voire pour certains hideux et inquiétant. Ukrainiens, Polonais, Serbes, Tchèques et Russes seront donc aussi chauvins que les Belges et les Français, le propre de l’homme étant toujours de tirer la couverture à soi, ou du moins à ne retenir que ce qui caractérisait les gloires de sa propre maisonnée nationale. Avec sa brillante histoire, son histoire militaire parmi les plus importantes du monde, la France et nécessairement la Belgique qui est liée à la première, ont donc des anicroches possibles avec Russie et Ukraine. Certains vous diront qu’avec une femme slave, il y a bien d’autres sujets de conversations… sauf que lorsque vous entamez un projet de rencontre avec l’Agence matrimoniale CQMI, le but principal est justement de vivre avec l’une de ces femmes. Dans le quotidien, vous pourriez vous rendre compte que des centaines d’occasions de conflits pourraient se présenter à vous : programmes télévisées, émissions de radio, écrans dans des lieux publics, campagnes électorales, lectures, visites de musées, explications autour de monuments ou stèles commémoratives… et dans le cas de vos belles slaves expatriées dans vos pays francophones toutes les occasions culturelles possibles, de la célébration du 8 mai… en passant par les fêtes de Noël ou religieuses, sans parler du cinéma...
Comment désamorcer les bombes patriotiques et chauvines dans un couple mixte francophone et slave ?
Si c’est votre compagne slave qui s’installera dans votre pays, c’est elle qui devra faire le plus gros effort d’adaptation et il vaudrait mieux pour elle car ceci pourrait se transformer en une lutte permanente. Cependant l’homme francophone devra aussi faire des pas vers sa compagne, se renseigner sur cette vision de l’histoire, sur l’histoire, découvrir que si parfois les Russes exagèrent, tout comme les Ukrainiens, par exemple sur l’incroyable général invaincu Souvorov… rossé par les Français en Suisse à la bataille de Zurich en 1799, reparti littéralement « en slip », ils ont parfois à leur tour plus que raison et c’est à nous de raconter à peu près n’importe quoi… comme de dire que seul le général hiver aurait vaincu l’empereur Napoléon en Russie ! Ces fanfaronnades facétieuses et parfois parfaitement ridicules, de part et d’autre devront être assimilées, il faudra passer outre, en rire et partager. La personne qui s’installera en dehors de son pays luttera certainement un moment contre les turbulences chauvines et autres points de vue écartelés. C’est un réflexe d’autodéfense très normal des expatriés. L’humour ne sera certainement pas la meilleure façon de désamorcer les pièges, mais tout est possible et chaque couple aura son histoire pour mettre en place un compromis. Le compromis n’est justement pas le fort du monde slave. La femme russe ou ukrainienne ne négociera rien, habituée dans un monde dominé par les hommes à asseoir ses positions, à s’imposer et à faire sa place. Les hommes slaves ne sont jamais dans le compromis, cette force et faiblesse sera peut-être l’arme secrète de l’homme francophone. C’est à vous sans doute par la culture du compromis et du débat qui existe dans le monde francophone de vous adapter à votre compagne slave sur ce terrain mouvant des points de vue, du patriotisme, des différences historiques. Vous écouterez et c’est elle qui par la force des choses, le vécu sur place, son cheminement dans l’apprentissage de la langue française, des cultures de votre pays, de votre région, qu’elle fera automatiquement le parcours final, jusqu’à vous rejoindre. Ceux qui s’imaginent que ce thème patriotique n’aura de toute façon aucune incidence sur leur histoire ont tort, ce choc aura lieu, un moment ou à un autre, intense ou moins perturbant, un petit passage de nuages ou une tempête, mais il aura lieu.
Vous n’oublierez pas de découvrir les vidéos d’Antoine Monnier, celles des adhérentes, celles très instructives des adhérents, regardez sans vous lasser la chaîne YouTube du CQMI, écoutez les conseils d’Antoine, de Borislava et enfin des assistantes. Vous aurez atteint un grand bonheur si cette femme arrive dans votre maisonnée, que vous fondez un foyer. Mais il restera le principal, construire et alors que certains penseront être au port et bien non, ce ne sera que le commencement ! Nous espérons honnêtement que vous réussirez et notre plus grande récompense sera d’avoir participé à la naissance d’un amour sincère, d’une vraie histoire de vie et de partages.
Hervé et le CQMI
Antoine Monnier
A étudié à CQPNL Centre québécois de PNL
Dernièrement par Antoine Monnier
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