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Les femmes de l'Europe de l'Est également victimes d’escroqueries à l’amour ?
Voilà longtemps que nous n’étions pas revenus sur les arnaques à l’amour, et c’est un tort car beaucoup d’hommes, pour des raisons pratiques, par ignorance, ou par manque de moyens financiers, ou tout simplement parce qu’ils pensent aller plus vite et mieux, vont seuls à la rencontre de femmes slaves au moyen de sites de rencontres ou d’agences matrimoniales indignes de ce nom qui proposent de fait des services à peine plus élevés que celui du site de rencontres. Nous ne sommes pas au CQMI, agence matrimoniale, dans le cas d’une croisade contre les arnaques, mais nous avons à cœur toutefois qu’un maximum de nos adhérents arrivent au but et au mariage et qu’un maximum d’hommes, qu’ils soient clients du CQMI ou non, soient en sécurité, en réussites et évitent autant que faire se peut les arnaques à l’amour. Ces sujets ont fait couler de l’encre à l’Ouest, mais il y a aussi de nombreuses personnes en Russie ou en Ukraine qui se soucient de cette tendance, apparue bien sûr avec la naissance d’Internet. C’est le cas d’une femme dénommée Ekaterina Papatsenko qui raconte son aventure journalistique dans le monde des scammeurs internationaux russes et slaves, tout en se penchant sur un cas étonnant : ces femmes russes et slaves qui se font escroquer… à l’amour !
De la manière d’arnaquer des femmes…. Russes ou des hommes d’Occident.
Dans l’idée de comprendre comment fonctionnait les escrocs à l’amour, Ekaterina s’est décidée en effet à se transformer elle-même en fausse vraie candidate à l’amour, écumant les sites de rencontres et les endroits où découvrir des hommes occidentaux ou russes afin… de se marier avec l’un d’eux. Bien que n’ayant pas découvert tous les sites dont elle parle (hélas), elle indique en effet au départ avoir étudié les forums où se rencontraient des hommes (ou femmes) russes et ukrainiennes, d’autres pays, qui partageaient leurs expériences afin de s’entraider à soutirer un maximum d’argent à ces fameux pigeons de Russie ou d’Occident. La technique qu’elle décrit est intéressante et montre bien les dangers qui vous guettent en vous laissant tenter par les sites de rencontres ou la facilité des réseaux sociaux ouverts à tous les vents. La première chose à faire sera, selon elle, la construction de divers profils de fausses femmes (dans son cas hommes), des faux profils, lancés dans l’océan de l’espoir amoureux des hommes occidentaux (ou femmes des pays de l’Est), comme l’on lance des appâts dans la mer, en multipliant les lignes pour également multiplier les possibilités de pêcher « des pigeons ». Toutefois, dans le cas d’Ekaterina nous insistons pour dire que son but était de décrire l’arnaque inverse, à savoir celles de femmes russophones arnaquées par des scammers internationaux ou de leurs pays. Ce qui est intéressant dans ce cas, c’est de savoir que la quantité énorme de femmes slaves disponibles et voulant découvrir enfin leur mari, par rapport au manque énorme d’hommes, est impressionnante en Russie, comme en Ukraine et dans les pays voisins, ce qui crée aussi pour ces femmes des possibilités fortes d’arnaques sur internet et sur les sites de rencontres.
Ekaterina s’est donc placée dans le cas de la jeune femme esseulée et fut vite contactée par de nombreux hommes. Elle décrit les techniques utilisées, tout d’abord une lettre dite universelle, envoyée à toutes les femmes et rodée. Cette lettre était si bien tournée, comportant des mots, des sensations et des énergies qui touchent les femmes en question, quelles où qu’elles se trouvent, que ces dernières tombent dans le panneau, la technique ayant aussi pour objectif de faire tomber les maigres défenses. Car en effet, ces escrocs savent bien que « leur clientèle » a déjà déposé les armes ou souvent est concentrée sur la recherche amoureuse, sans se douter que dans l’ombre se trouvent des gens malveillants, des gens qui leur veulent du mal et pensent à leur soutirer de l’argent, des cadeaux, des avantages en nature. Selon elle, cette première lettre ne parle que de l’homme (ou de la femme selon le cas), de manière positive mais impersonnelle, ne faisant pas référence au personnage à qui elle s’adresse, ainsi modelée pour pouvoir être envoyée à l’infini à des centaines de personnes. Cette lettre comporte des références aux photos, visant les yeux ou les mains de la personne, et ne prenant ainsi pas de risques, en laissant des compliments faciles et aussi très anodins, souvent la flatterie a aussi son petit effet.
Les profils non vérifiés des sites de rencontres et d’agences frauduleuses.
Elle poursuit son enquête et son rapport en indiquant ensuite que ces hommes (ou femmes), se décrivent toujours de manière romantique, parlant de leurs traits de personnalités, comme celui du rêveur, du travailleur, de l’honnête personne, du respect d’autrui, mais aussi indiquant ne pas avoir d’addictions au tabac, à la boisson, ou encore en décrivant des choses que tout le monde apprécie et qui passent partout, comme aimer la lecture, aimer les promenades, la vie tranquille, regarder des séries, jouer de la guitare et voyager… Du côté des professions, ces hommes (ou femmes), se définiront comme des travailleurs sociaux, des médecins, des infirmiers, des pompiers ou des professions valorisantes, telles qu’avocat, directeur des ressources humaines, un quelconque poste de cadre, pour les femmes les postes dans les finances, dans les banques, également la santé, le professorat etc., arguant donc un haut niveau de vie et d’éducation. Selon son enquête, une autre technique consisterait à se déclarer non pas divorcé(e), mais veuf(ve) élevant seul(e) ses enfants, afin de sortir du lot et d’ajouter un petit effet « Cosette », toujours redoutable. En effet, un homme ou une femme face à une personne ayant perdu son premier conjoint, aura l’impression de ne pas avoir affaire à quelqu’un qui se présentera à eux avec les désavantages du divorcé, donc d’une histoire conflictuelle, mais d’une histoire plus valorisante (et aussi triste à la façon d’un mélodrame), celle du conjoint décédé, peut-être dans des conditions dramatiques justement.
Ekaterina met aussi en garde sur le fait que ses hommes (ou femmes), idéales, ayant des moyens, de l’argent, de belles carrières, vivant en Occident dans des pays supposés riches, ayant parfois évoqué des biens mobiliers et immobiliers importants, devraient être un signal d’alarme pour tous les hommes (ou femmes), car ceci serait quasiment toujours du niveau du conte de fées. Comment croire qu’une personne aussi favorisée se laisserait aller à une recherche bon marché sur un site de rencontres à 50 euros, ou sur un réseau social gratuit comme un groupe Facebook et qui de plus serait visible de tous, mettant en plus en danger la notoriété, la vie privée, ou la personne physique dont il s’agirait ? A l’inverse bien sûr, les scammers femmes russes et ukrainiennes peuvent user de l’aspect indigence pour tromper leur monde et faire croire à des besoins pressants. La raison principale du piège grossier, c’est en particulier d’éliminer le plus vite possible, les hommes non crédules ou avertis (ou les femmes), pour écrémer la liste et surtout identifier très vite les plus crédules, les plus dans l’attente, les plus hameçonnés… C’est bien connu, plus le bobard est gros, plus il est facile parfois d’y croire, et toute l’histoire de l’Humanité l’a prouvé déjà cent fois, chacun le sait. Ce hameçonnage, ou plutôt parfois harponnage, c’est d’utiliser les émotions au maximum pour rendre dépendante la personne, pour faire vibrer son cœur, son âme, pour déconnecter votre esprit, votre raison, et vous rendre amoureux d’une femme ou d’un homme à distance, sans que jamais vous l’ayez rencontré… Cette technique fonctionne et ce danger, même s’il n’y a pas d’arnaques, comme par exemple dans notre agence CQMI, existe réellement, des gens s’enflammant au point de s’être projetés si loin, qu’ils se seront enferrés dans un rêve sans existence, mais qu’ici la première rencontre ou plusieurs rencontres mettront vite à terre ce supposé sentiment amoureux (mais avec pas mal de blessures, de temps et d’argent perdus).
Les demandes d’aides, d’argent… de services.
Si à l’Agence CQMI, il est interdit aux adhérents et adhérentes de demander des cadeaux ou de l’argent et que tous sont vérifiés, le site de rencontres lui n’a aucune limite. Lorsque le poisson sera ferré, l’arnaqueur (ou arnaqueuse) passera alors à une étape décrivant des situations catastrophiques, des problèmes de santé, des problèmes de famille, la maladie de proches, souvent des parents ou d’enfants, des accidents de voitures, des casses de matériels, téléphones ou ordinateurs empêchant la communication, des accidents bêtes de la vie, des gens malveillants et oppressants, des criminels ou d’autres situations nécessitant l’envoi d’argent. Notre Ekaterina n’aura testé ici que le scammer traditionnel à l’amour (ou la scammeuse !), car d’autres existent plus patients qui veulent en fait plus de bénéfices. Le scammer dont elle parle sera une personne pêchant des petites sommes, puis montant en puissance, avec l’idée d’essayer de les escroquer de plus en plus d’argent, mais ces sommes sont encore assez modestes pour des Européens (et encore plus pour les Russes). L’autre type de scammer plus dangereux, attendra plus longtemps pour débarquer réellement dans la vie de la victime et lui faire lâcher des sommes ou des biens autrement plus conséquents. Le scammer à la petite semaine lui, se contentera de vous demander des versements par Western Union (ensuite sans possibilité de mesures de rétorsions), ou encore l’envoi sur des comptes bancaires internet ou des portes feuilles qui disparaîtront une fois utilisés. L’une des techniques de lutte contre les scammers… serait donc déjà de demander des papiers d’identités à vos interlocuteurs sur ces sites ou réseaux sociaux…. C’est là que le bât blesse grandement, car dans le cas d’une Agence comme le CQMI, sérieuse et consciencieuse, toutes ses femmes (et hommes), auront été vérifiées par l’administration et les bureaux de l’agence, éliminant déjà et très vite les scammers de base, et enfin, l’agence permet des possibilités de se retourner judiciairement contre l’entreprise en cas d’arnaques, car il s’agit justement d’une société enregistrée dûment et pouvant et devant rendre des comptes des services proposés à ses clients.
Si Ekaterina propose alors des techniques de vérifications de profils des hommes (ou des femmes), c’est aussi oublier que justement, chaque adhérent rencontre Antoine Monnier, directeur de l’agence via une visio-conférence, ou un des correspondants du CQMI, Hugo pour le Québec, Pierre pour la France (parfois en chair et en os), mais que les femmes sont aussi rencontrées de la même manière, soit dans les bureaux à Kiev, et en visio-conférence par Borislava, épouse d’Antoine et ayant la main sur l’ensemble des adhérentes du CQMI. De cette façon, la supériorité énorme de l’agence matrimoniale est alors évidente, et l’on comprend aussi pourquoi les forfaits demandés par une agence sont supérieurs de beaucoup : l’agence paye des impôts… l’agence salarie toute une équipe, l’agence passe du temps à vérifier les papiers, demande des certificats de casier judiciaire, se préoccupe des détails et doit suivre sa clientèle, hommes comme femmes très sérieusement car il en va de son avenir et de sa réussite. Que dire bien sûr des photographies ? Si Antoine et Borislava prennent le temps de vérifier la concordance des photographies avec les personnes, le site de rencontres lui n’a aucun garde-fou. La vérification des photographies en faisant une simple recherche (après capture des photos sur internet), dans Google Image est donc un minimum sur les bêtes sites de mises en relations directes. Vous pensiez que les hommes d’Occident étaient les seuls à se faire dépouiller par des femmes slaves ? Sachez que ces dernières sont les victimes autant qu’eux d’escrocs venus… de Russie ou de l’étranger, d’Afrique ou d’Amérique par exemple. Sur ce forum, Nous sommes de Russie, forum féminin à propos des rencontres avec les étrangers et de vie à l’étranger, montre qu’elles sont aussi très souvent des victimes d’escrocs à l’amour sans vergogne. Le forum comprend un ensemble impressionnant de plus de 856 000 messages, pour 11 000 conversations et plus de 2 600 utilisatrices enregistrées.
Vous êtes méfiant, vous avez raison, sachez que les femmes russes et ukrainiennes aussi.
Alors si vous pensiez être les seuls, chers hommes en approche du CQMI, ou CQMistes de courtes ou longues dates, sachez bien que ces femmes sont comme vous, elles sont toutes dans l’espoir de la personne, la bonne, la vraie ! Celle qui sera bienveillante, amoureuse, stable, gentille, accueillante et chaleureuse. Ces femmes sont une cible florissante et qui augmente, avec la qualité de vie qui s’installe dans le quotidien de beaucoup de femmes russes citadines, de la capitale ou des grandes villes de Russie, mais moins d’Ukraine (ici la situation est plus tendue, mais les disparités de fortunes très grandes comme en Russie). Connaissez-vous la proportion de femmes dans la ville de Moscou ? L’administration municipale de la capitale russe donne en ce moment sur les écrans du métro moscovite : 54 % de population féminine pour une population de 12,5 millions d’habitants en 2018. Ce chiffre indique donc que la ville est peuplée de 6,75 millions de femmes, pour seulement 5,75 millions d’hommes. Rien qu’à Moscou, nous pourrions donc constater un déficit énorme d’hommes, et un million de femmes supplémentaire dans la capitale russe… Remis à la Russie dans son ensemble, l’hypothèse serait donc de 78,03 millions de femmes russes dans le pays, contre seulement 66,47 millions d’hommes, total 11,56 millions de femmes supplémentaires (bien sûr de tous les âges, des enfants, aux femmes très âgées), mais montrant bien l’abîme colossal.
En Ukraine, les chiffres sont nous le savons plus importants encore, à la fois à cause d’une guerre civile dans l’Est et des facteurs économiques tendus (PIB Russie 29 000 $ par habitant, Ukraine 12 000 $). Cependant en prenant les mêmes chiffres, en pensant par ailleurs que ceux de Moscou sont ceux d’une ville de pouvoir où se trouvent plus d’hommes qu’à la normale, l’Ukraine comporterait donc 24,02 millions de femmes, pour 20,81 millions d’hommes, soit une différence de 3,21 millions de femmes en plus que d’hommes, Kiev à elle seule serait donc dans un écart d’environ 1,55 million de femmes, pour 1,32 millions d’hommes et une différence de 230 000 femmes supplémentaires. Le cumul des deux pays serait d’environ 14,7 millions de femmes en plus, dont beaucoup n’auraient donc qu’une sortie pour espérer trouver un mari, et un époux par ailleurs normal : l’Occident ou les pays d’Asie voire d’Afrique. Ceci explique bien des choses essentielles, et par ailleurs aussi que ces femmes sont particulièrement vulnérables face à la recherche d’un homme, car tellement nombreuses, tellement dans l’espoir.
Alors vous, hommes du CQMI, ou futurs CQMistes…. Vous n’avez pas le droit de les décevoir !
Antoine Monnier
A étudié à CQPNL Centre québécois de PNL
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