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Quand les belles femmes russes dérangent la FIFA et l’Occident
A travers l’expérience d’Antoine Monnier directeur de l’Agence CQMI, marié avec une Ukrainienne, et celle d’Hervé Jouhet marié quant à lui à une Russe, nous allons tenter au moyen d’une chronique particulière sous la plume du second de vous présenter quelques standards et quelques conseils à l’usage d’hommes francophones qui rêveraient, espéreraient et décideraient de créer une relation maritale avec une femme russe ou ukrainienne. L’un comme l’autre ont écumé le monde slave, tant l’Ukraine, que la Russie, mais aussi d’autres pays périphériques. L’un comme l’autre sont passés par une étape de recherche amoureuse similaire, faite de rêves qui se sont réalisés… mais pas tout seuls ! L’un et l’autre sont parfaitement russophones, ont étudié en Russie la langue de Pouchkine, le premier a longuement résidé dans le pays et dans la ville mythique de Saint-Pétersbourg, en passant par la Sibérie, le second est moscovite, cœur palpitant de la Russie, après avoir connu l’Oural et le Sud du pays.
C’est aujourd’hui jour d’une finale de la Coupe du Monde, celle de 2018 en Russie. Ce soir le gagnant sera connu et la liesse populaire sera extraordinaire soit en France, soit en Croatie. Mais depuis trois jours, et pour la première fois de son histoire, la FIFA a demandé d’arrêter de filmer les belles femmes russes, ou même d’autres pays qui se trouvent dans les rangs des spectateurs. Tout le monde, depuis que la télévision rediffuse la Coupe du Monde de football en 1966, a connu ses images de belles femmes, mais aussi de supporters aux costumes originaux, d’enfants, de drapeaux, d’annonces sur des pancartes, comme ce couple d’amoureux français en 1998, dont l’homme affichait un célèbre « Si les Bleus gagnent la finale, je t’épouse ! ». Ils tinrent parole. Quant aux belles femmes des tribunes, c’est presque une tradition et les images pullulent au fur et à mesure des éditions de la coupe de ses femmes plantureuses pour les unes, aux jolis minois pour les autres, simplement magnifiques pour les dernières. Cela n’a jamais choqué personne, mais soudainement, la FIFA a donc demandé à toutes les télévisions du monde, qui par ailleurs ont payé pour avoir le droit de retransmission, de ne plus faire de gros plans sur « les filles sexy ». Ceci n’est pas arrivé en 2014, au Brésil, pays plutôt déluré où les femmes étaient plus démonstratives. Ceci n’est pas arrivé non plus en Allemagne pour l’édition de 2006, pays connu également pour la liberté de ses mœurs au point que la prostitution est légale. Ceci se passe alors que la Coupe du Monde se déroule en Russie, et la beauté fracassante des femmes russes est célèbre dans le monde entier.
Les médias à l’attaque de… ces belles filles que l’on ne saurait voir.
Ce tollé général a bien sûr choqué de nombreuses personnes, à la fois ceux qui sont attachés à la Russie, mais aussi dans le monde entier, car au final quel est donc le problème pour lancer cette interdiction ?
Dans un article de LCI, chaîne d’info du groupe TF1, une femme, Anaïs Condomines nous explique dans son texte du 15 juillet en citant Federico Addiechi porte-parole : « on a documenté plus de trente cas […] le sexisme est le plus gros problème de la Coupe du Monde en Russie cette année, en conséquence, et pour lutter contre les comportements sexistes allant jusqu’à des agressions de supportrices, ces zooms intempestifs ne devraient plus faire partie des réalisations futures, une évolution normale ». Documenter plus de 30 cas ? Mais de quoi nous parle ce responsable de la FIFA, a-t-on affaire à des criminels de droits communs ? Trente cas vraiment pour près de 3 millions de spectateurs, quel est l’impact général en pourcentage, 0,001 % ? Des agressions de supportrices, mais où sont les preuves de ce qu’il avance car à ce jour aucune agression de ce genre n’a été signalée pendant la Coupe du Monde 2018. Le plus gros problème de la Coupe du Monde de la FIFA ? Mais dans quelle mesure ceci est un problème puisque les agressions imaginaires avancées comme argument n’existent pas ? Ces déclarations sorties tout droit du Moyen âge sont hallucinantes dans le fait qu’elles visent en réalité deux buts : 1) déclarer qu’il y a eu des problèmes nombreux pendant la Coupe du Monde organisée en Russie, dont le sexisme serait l’un des plus gros problèmes, 2) salir la Russie et le monde slave, 3) juguler la femme dans ses libertés, lui imposer une tenue, un comportement, 4) nier que la femme puisse être désirable et faire croire que la vision de sa beauté est sexiste.
Dans le journal Le Point et son article du 12 juillet , va encore plus loin dans les révélations scandaleuses dans un texte par ailleurs non signé et citant bêtement un autre journal français comme source principale : « D’après les informations du Parisien, c’est la Russie qui est particulièrement dans le viseur de l’organisation, notamment après le match d’ouverture contre l’Arabie Saoudite où une supportrice particulièrement glamour avait eu souvent les faveurs du réalisateur local […] la FIFA ne fait que suivre un mouvement général qui voit depuis plusieurs mois plusieurs compétitions sportives s’atteler à une réflexion sur une représentation plus respectueuse des femmes ». Nous touchons donc ici le fond en apprenant que la cible à atteindre était la Russie, et dans un deuxième temps que les belles femmes, les jolies filles sont donc « une représentation non respectueuse des femmes ». L’étrange citation de l’Arabie Saoudite fait aussi penser qu’après sa défaite écrasante contre la Russie, les autorités saoudiennes seraient intervenues pour glisser une peau de banane sous les pieds de la Coupe du Monde russe. Nous ne pouvons non plus oublier que la prochaine Coupe du Monde se tiendra aussi au Qatar, l’un des pays où la condition de la femme est parmi les plus mauvaises, avec toutes les interdictions religieuses que l’on sait. Une autre indication incroyable est celle que la FIFA ne suivrait donc qu’un mouvement général, en nous parlant par ailleurs de la Formule 1 avec la fin des Grid Girls, les mannequins qui indiquaient les emplacements des voitures sur la ligne de départ. Nous aurions aimé connaître le nom du journaliste mais aussi des décideurs qui se trouvent donc au-dessus de la FIFA. Que cette dernière, qui organise la compétition planétaire la plus regardée dans le monde, puisse « suivre » un mouvement fait réfléchir, mais de quels décideurs parle-t-on ? Le roi d’Arabie Saoudite, Salmane ben Abdelaziz al Saoud ? L’émir Tamin ben Hamad Al Thani du Qatar et sa monarchie absolue de droit divin ?
Mon Dieu, trop de femmes russes à l’écran !
L’affaire devient cocasse lorsque des journalistes finissent par lâcher aussi que décidément il y a trop de beautés russes à l’écran. C’est le cas de Thierry Garro, journaliste à La Provence Sport , presse locale plus courageuse mais aussi lamentable que la presse nationale qui déclare : « Nombreuses sont les supportrices, notamment Russes filmées en gros plan lors du Mondial 2018 […] Federico Addiechi a expliqué travailler avec les organisateurs de l’événement et les forces de l’ordre afin d’identifier les personnes causant du tort aux femmes aux abords des stades pour éventuellement les interdire d’entrée, cette Coupe du Monde 2018 a également été marquée par de nombreux incidents perpétrés contre des journalistes femmes à l’instar de Julieth Gonzalez Theran, une journaliste colombienne, embrassée en plein direct ». Monsieur Garro n’était-il pas au courant que la Coupe du Monde 2018 se déroulait en Russie et qu’il y aurait beaucoup de Russes ? Est-ce que ces trop belles femmes russes dérangent tellement le regard d’un journaliste qui probablement en aura vu beaucoup d’autres ? En quelques lignes faciles à décrypter l’affaire est finalement lâchée : que de belles femmes russes à l’écran, c’est trop ! Pour donner une réalité aux problèmes le journaliste cite le cas d’une journaliste colombienne, qui fut embrassée… à son insu… sur la joue gauche (ce qui déjà n’est pas indiqué), par un farfelu rigolard certes indiscret mais étant loin d’une véritable agression… ce seul et unique incident se transformant en « de nombreux incidents », en attendant bientôt de « très nombreux incidents », puis par la suite « des agressions sexuelles nombreuses », puis par effet domino « des agressions de masse contre des femmes apeurées… par des Russes hystériques, sexistes…. ». Et quoi d’autre encore ? L’attaque intervenait à partir du 11 juillet, faisant suite à d’autres qui avaient fait long feu sur la Coupe du Monde russe, qui lancées trop tôt avaient sombré dans l’oubli (notamment l’affaire des filles faciles russes couchant avec le premier étranger venu). Il sera toutefois intéressant que l’une des sources originelles fut l’agence The Associated Press, à travers l’un des plus célèbres journaux du monde, le New York Times, qui titrait éhontément « Sexism Tops Racism as a World Cup Fan Problem in Russia », des propos scandaleux affirmant que le sexisme… et le racisme étaient les problèmes majeurs des supporters de la Coupe du Monde… en Russie. Le journal lançait d’ailleurs une autre attaque perfide en indiquant plus loin « que le racisme avait été prédit comme le plus important problème de la Coupe du Monde en Russie, en raison des problèmes de longue date dans le football russe et d’autres supporters européens ». Les journaux français n’auront pas été jusque-là, préférant se concentrer sur le thème récurrent du sexisme, dont voici un exemple dans le journal La Voix du Nord , « le sexisme commencerait-il à s’éclipser des stades de foot ? C’est ce que la FIFA tente d’amorcer en demandant que les retransmissions télévisuelles des matches ne fassent plus la part belle aux supportrices sexy en tribunes lors des matchs ». Le journal Sud-Ouest donne également l’information que l’agence de photographie et banque d’images Getty Images serait également dans le collimateur du viseur de la FIFA (et des fameuses personnes invisibles dans l’ombre). Cette agence et c’est le problème, est américaine, fondé en 1995 par Mark Getty et Jonathan Klein, c’est une énorme boutique brassant des centaines de millions de dollars. Au fil du temps cette agence s’est imposée sans que vous le sachiez dans vos journaux et vos médias internet. Il y a d’importantes chances que ces images des plus belles femmes de la Coupe du Monde paru dans les lignes de Télé Loisirs le 10 juillet , soit d’ailleurs justement de cette agence. Pour exemple, c’est un partenaire de l’AFP, l’agence française de presse, agence d’état aux puissantes ramifications (condamnés ensemble en 2013 pour la violation de droits d’auteur). Cependant dans l’ensemble l’attaque aura donc été portée sur plusieurs cibles, le sexisme (ou plutôt au nom justement du sexisme), la femme russe, la Russie, la femme dans son ensemble et ses libertés dans un énième essai de la plier dans un moule… Gender. Le mot est lancé.
Briser l’image de la femme dans toutes les formes et expressions de sa beauté.
C’est ici finalement un objectif souterrain, l’une des têtes d’une hydre de longue date à l’action dans l’Occident. Selon ce fameux mouvement général, la femme est attaquée de tous les côtés et souvent hélas avec son aide. Elle est ainsi désavouée comme mère, l’horrible déformation du corps par la maternité, mais aussi comme femme, épouse, amante, socle de l’Humanité, centre de la famille, creuset de la vie et de la continuité. Si bien sûr les supporters de football ne sont pas tous des galants hommes, il est évident, pour nous qui connaissons des supporters bien vivants et réels de football, que l’immense majorité ne sont pas des ultras du PSG, du Dynamo de Kiev ou du Spartak de Moscou. Tout le monde a vu ces ultra nationalistes, néonazis dans ces trois clubs, beuglant des slogans racistes, les mains tendus, le crâne rasé, la lippe agressive et la bouteille de bière à la main. Ils sont Britanniques, Allemands, Français, Ukrainiens et Russes, ils sont Croates, Serbes… et Tunisiens, ils sont du monde entier. Mais ils sont aussi une minorité infime. Certes les gens se souviennent plus des incidents provoqués par les hooligans, l’attaque du gendarme français en 1998, par des fous furieux allemands, la charge et bataille rangée entre supporters tunisiens et britanniques la même année. Mais les supporters sont loin, très loin d’être seulement cela. Il y a de tout et beaucoup de gens bien et paisibles. Ils sont des pères de famille, ils viennent de toutes les origines et ces belles femmes qui sont au milieu d’eux… ne sont ni des criminelles, ni des femmes qui insultent en permanence par leur corps la condition féminine.
Car en parallèle le sport féminin a pris un essor très important comme le montre cet article de Womenology , en 2015. Il ne s’agit pas d’un secret qu’en France les femmes qui ne s’intéressaient pas ou peu à la Coupe du Monde de Football, reçurent un électrochoc énorme lors de la coupe de 1998. Pour la première fois, des millions de femmes furent touchées par l’ambiance de la compétition, en premier parce qu’elle se déroulait à domicile, donc était palpable, enfin parce que l’équipe de France, jeune, séduisante et talentueuse conquit à cette époque tous les cœurs. Elles pouvaient avant cette date n’être que des objets, mais les femmes sont dans nos yeux ce que nous voulons y voir. Est-ce que la beauté doit être définie comme sexiste ? N’y a-t-il pas une grande hypocrisie à nous rabattre aujourd’hui les oreilles avec des photographies ou des gros plans de beaux visages et de belles plastiques, alors que les corps s’étalent jusque dans la rue durant la Gay Pride ? Le corps offert à nos yeux dans des milliers de films, parfois d’ailleurs ceux d’actrices mondialement connues, sont-ils eux aussi sexistes et dans la ligne… raciste ? Qu’est-ce dont que cette remontée de bile venue de l’âge de pierre, quels sont les enjeux et finalement derrière cette pudeur ignoblement hypocrite, ne veut-on pas imposer des choses véritablement pendables ? Dans un monde où la télévision n’est plus censurée pour les enfants, les carrés blancs ayant disparus, dans un monde où la pornographie et la prostitution s’étalent partout, de la rue à Internet, faudra-t-il vraiment nous faire croire… qu’il est mauvais de voir de belles femmes russes sur les écrans, par ailleurs souvent seulement des visages ? De qui se moque-t-on ?
A l’Agence CQMI, nous condamnons bien sûr ces déclarations stupides, et nous sommes attristés par cette pente glissante où le monde s’engage année après année. Notre réussite est due à un schéma simple et familial. Celui d’Antoine ayant épousé Boryslava, une jeune femme ukrainienne, avec qui il coule des jours heureux. C’est un foyer où s’épanouit Diana, et d’autres personnes, des amis, c’est un schéma ou la beauté s’exprime bien sûr au-delà des corps, de l’apparence. Mais le beau ne peut-être que divin, et vouloir sa fin ne peut nous apparaître que suspect. Non il n’y a pas de conflits entre l’homme et la femme, non il n’y a pas à jalouser la place de l’autre. Nous avons nos différences, par ailleurs infinies entre tous les êtres humains. Mais une femme et un homme sont depuis que l’Humanité existe, l’unique schéma de la continuité. Sans amour, sans la beauté que nous voyons dans notre femme, sans cette image lumineuse, sans désirs, sans fantasmes, alors les hommes et les femmes auraient depuis longtemps disparus de la surface de la Terre. Est-il condamnable de regarder une belle femme, russe, canadienne, française, marocaine, coréenne, camerounaise ? Est-ce que cela est interdit, et est-ce que cela est du sexisme ? Le sexisme c’est justement ce que ces gens veulent nous imposer, des communautés fracturées et tristes, en lutte les unes contre les autres, fanatiques, aboyantes et fermées, au point de prôner une tolérance dans l’intolérance la plus extrême. Au CQMI, il y a aura toujours une femme et un homme… et probablement nous le souhaitons, des enfants, beaucoup d’enfants ! Et si comme nous vous croyez encore à cela, alors nous serons heureux de vous accueillir, car ces femmes russes et ukrainiennes… sont justement des femmes de valeur… avec des valeurs, nous aurons l’occasion d’en reparler bientôt.
Hervé et le CQMI
Antoine Monnier
A étudié à CQPNL Centre québécois de PNL