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Les Français ont-ils un problème avec l’argent ?
A travers l’expérience d’Antoine Monnier directeur de l’Agence CQMI, marié avec une Ukrainienne, et celle d’Hervé Jouhet marié quant à lui à une Russe, nous allons tenter au moyen d’une chronique particulière sous la plume du second de vous présenter quelques standards et quelques conseils à l’usage d’hommes francophones qui rêveraient, espéreraient et décideraient de créer une relation maritale avec une femme russe ou ukrainienne. L’un comme l’autre ont écumé le monde slave, tant l’Ukraine, que la Russie, mais aussi d’autres pays périphériques. L’un comme l’autre sont passés par une étape de recherche amoureuse similaire, faite de rêves qui se sont réalisés… mais pas tout seuls ! L’un et l’autre sont parfaitement russophones, ont étudié en Russie la langue de Pouchkine, le premier a longuement résidé dans le pays et dans la ville mythique de Saint-Pétersbourg, en passant par la Sibérie, le second est moscovite, cœur palpitant de la Russie, après avoir connu l’Oural et le Sud du pays.
C’est quelque chose qui revient beaucoup sur le tapis au sein de l’Agence matrimoniale CQMI, mais aussi de manière générale dans l’image que se font les autres peuples des Français. Que vous vous tourniez vers des voisins francophones de la France, vers des Européens ou des Américains, la vision du Français est celle d’un homme avare, inquiet et mal à l’aise avec l’argent. C’est évidemment une exagération car il est impossible de faire des comparaisons sur une si grande masse de personnes toutes différentes. Cependant, il existe bien des différences globales et générales qui sont le fruit d’observations des étrangers vis-à-vis des Français. Dans le cas d’une rencontre avec une femme slave, russe ou ukrainienne, nous constatons à l’Agence CQMI des difficultés différentes pour les nationalités d’hommes qui sont nos adhérents. C’est également le premier stéréotype qui ressort des déclarations des Slaves à propos des Français : des hommes avares et près de leurs sous… Mais tentons de nous pencher à travers les médias sur ce problème et ses origines profondes. Les Français ont-ils vraiment des problèmes avec l’argent ?
La France, une exception politique européenne.
C’est aujourd’hui méconnu des Français, mais la France a été jusqu’aux abords des années 70, un modèle alternatif à celui des deux supers puissances de l’après Seconde Guerre mondiale, l’URSS et les USA. La particularité de la France politique de cette époque, durant l’époque désignée comme les Trente Glorieuses (1945-1975), c’était celle d’un régime aligné partiellement derrière le bloc occidental, mais défendant des acquis et des idéaux issus également partiellement du bloc communiste. Ce sont des communistes et d’anciens socialistes n’ayant pas collaboré qui dirigèrent la France de l’immédiat après-guerre. Par la suite, avec la fondation de la Ve République (1958) et l’arrivée du Général de Gaulle, la politique française s’ancra résolument dans ce qui est appelé par les spécialistes la voie française, une 3e voie qui était alternative et indépendante. Dans cette politique, où la France se voulait souveraine, elle pouvait retirer son or des banques américaines pour le rapatrier à la Banque de France (1967), elle pouvait reconnaître la République Populaire de Chine (1964), elle pouvait tendre la main à l’Union soviétique (1960) etc. La France c’était alors le plus communiste… des pays capitalistes, une exception européenne qui est en train d’agoniser par l’alignement progressif avec les autres pays d’Europe dans le grand tout et chaudron de l’Union européenne, c’est toute l’histoire des présidences qui se sont déroulées entre 1969 et nos jours.
Avant la Première Guerre mondiale, la France se trouvait par ailleurs la deuxième puissance mondiale, tant par son empire, que par ses armées et sa flotte, également pays immensément riche possédant le deuxième stock mondial d’or. Quarante ans plus tard, cette position avait vécu, la sanglante boucherie de 14-18, l’humiliation de 1940, la difficile victoire finale contre l’Allemagne nazie, le coût astronomique de ces deux guerres en avaient terminé avec cette France dominante, dont la culture et la langue luttaient encore sur des lauriers anciens du grand siècle français, de la Révolution et de l’Empire napoléonien et de l’étonnant XIXe siècle si marquée par les penseurs et écrivains français. En se reconstruisant après les ruines de 39-45, l’écroulement de son empire colonial, la France devait connaître une exceptionnelle période de grâce économique. Fin des années 60, la France paraissait en meilleure posture économique que l’Allemagne divisée, le Français épargnait, il y avait peu de chômage, un presque plein emploi, une dynamique créative très forte et qui brillait à l’international. Il serait long de décrire les causes d’inversement de cette tendance, à partir des chocs pétroliers (1973 et 1979), puis des politiques contestables à partir du président Pompidou (1969-1974), Giscard d’Estaing (1974-1981), Mitterrand (1981-1995), Chirac (1995-2007), Sarkozy (2007-2012), Hollande (2012-2017), et actuellement Macron. Dans le cas d’enfants de ceux du Baby-Boom, donc nés dans les années 1965-1980, une grande part n’auront connus qu’une crise économique continue. Beaucoup seront arrivés sur un marché de l’emploi délétère, sous l’ère Mitterrand le nombre de chômeurs se multiplia passant les 2 millions, puis 3 et bientôt 4 millions, avec autant de précaires (certains parlent de 10 millions de gens au seuil de misère et avec environ ou moins de 900 euros), sans rentrer dans le débat des chiffres truqués pour des raisons politiques (par le biais de catégories, résiliations abusives, truchements divers etc). Toutes les présidences qui ont suivi ont vu cette augmentation croissante, celle de Macron malgré les déclarations fantaisistes ne fera pas exception, le chiffre actuel est de 6 255 800 chômeurs (dont un peu moins de 2,8 millions indemnisés)[1]. Cette tendance s’est couplée avec d’autres liées, comme la montrée progressive de la dette française (plus de 2 500 milliards, ce qui fait de la France un pays plus endetté qu’il ne l’était avant la Révolution de 1789), dette atteignant presque 100 % du PIB des Français. Pour parler clair, tout ce que les Français produisent comme richesses par les particuliers, les entreprises ou l’État français pendant un an, ne suffirait qu’avec peine au remboursement de la dette, mettant notre pays au bord d’une explosion atomique économique. Dans le même temps, le pays s’appauvrissait à grande vitesse par la vente de son patrimoine (routes, entreprises nationales, vente de son or, d’immobiliers, d’infrastructures et administrations), démantèlement des industries françaises, déplacements et réinstallations dans d’autres pays, asphyxie par l’imposition, fuite des cerveaux et des talents, entreprenariat en berne, liquidation des biens communs des Français. Même si cela ne concerne pas, bien sûr, des gens des générations nés après 1965 jusqu’à nos jours, ceci a été le schéma général de la France d’un demi-siècle passé.
Français, né dans la crise, vivant dans la crise.
C’est donc dans cette ambiance morose, à peine égayée par quelques sursauts et progrès, à la façon d’une drôle de danse d’un pas en avant pour trois en arrière, que l’immense majorité des Français (et des Belges) vivent depuis cette époque. Il ne sera pas intéressant ici de dire pourquoi, il y a là un débat politique qui n’est pas celui de l’Agence matrimoniale CQMI. Mais ce qui est à remarquer, c’est que le Français lambda vit lui dans cette crise permanente. Il est né en entendant parler de la crise, il est arrivé sur le marché du travail dans la crise, il aura vécu toute ou partie de sa carrière professionnelle dans la crise, avec son lot d’inquiétudes, de lois rétrogrades ou sensées être progressistes. Le Français ou le Belge lambda auront donc uniquement connu cette ambiance, quand bien même ils seraient parmi ceux qui auront bien vécu, ils n’auront de fait entendu parler dans les médias que de crises, de problèmes, de difficultés, d’impôts trop lourds. Ces gens ont été les premiers à vivre « à crédit », crédits pour l’achat d’un bien immobilier, d’une voiture, crédits à la consommation, sollicitations nombreuses de leurs patrimoines par des banques, assurances, voire même des sociétés de grands magasins telles que Carrefour, Leclerc ou Auchan. Cette ambiance s’est encore dégradée par l’absence de lois pour protéger les consommateurs, dans les domaines surtout de l’assurance, de la téléphonie, des communications et d’Internet, des énergies et consommables (explosion de tous les prix, notamment de l’électricité, gaz, téléphone, carburant, des taxes indirectes ou directes etc). C’est justement par le fait que la France avait acquis plus que d’autres pays d’Europe des droits sociaux, selon le modèle que nous avons évoqué, que les difficultés ont été plus grandes lorsque les pouvoirs publics ont commencé le détricotage de ce qui avait été construit.
Bientôt d’autres peuples sont entrés dans cette ambiance de crise, surtout des pays latins, comme l’Italie, l’Espagne, le Portugal, Chypre, la Grèce, mais aucun d’entre eux n’avait eu une position si confortable que la France. Ainsi, à l’heure actuelle, tous les candidats français ou belges à la rencontre pour mariage avec une femme russe ou ukrainienne, âgés de 20 à 55 ans, n’ont connu que cette ambiance, à la fois dans leur vie, leurs familles, leur enfance. Les ménagères auront donc compté l’argent, les discours des pères auront souvent été ceux de la prudence, des vacances reportées, des petits boulots supplémentaires, des fins de mois difficiles. Il ne faut donc pas chercher plus loin la réputation de l’homme français, qui de manière inconsciente agit et pense dans une crise financière permanente. Un exemple remarquable a été l’état du parc automobile français. Longtemps cette industrie avait été un moteur, mais les Français n’achetaient plus de voitures neuves, au point que l’on observait un vieillissement du parc automobile très net dans les années 80-90. C’est en imposant des normes techniques, des contrôles, en poussant au crédit que le Français lambda fut contraint de lâcher sa vieille voiture. Ces réflexes économes restent encore plus d’actualités, notamment par l’écroulement rapide des économies des Français, par la rapide surconsommation des Français en général. Des taux de crédits faibles sont venus soutenir cette consommation, des revenus financiers affaiblis ont été mis en place par l’État français, les bas de laine des Français, réflexe de préservation, ont au contraire augmenté chez ceux qui le pouvait, tandis que plus de 50 % des Français n’en possédaient pas et que la concentration de 92 % des richesses se faisait dans les mains de 50 % des habitants en capacité d’avoir des biens patrimoniaux[2]. Il faut donc pour comprendre l’homme français et l’argent se poser des questions non pas culturelles… mais historiques et économiques !
L’homme français, l’argent et ses économies.
Si vous cherchiez sur Internet des articles de presse sur le sujet, vous seriez surpris que les Français n’arrêtent pas de parler d’argent et de leurs problèmes à l’argent. Dans cet article de Libération sur les Français et le tabou de l'argent , ce que nous évoquions d’une France bipolaire se retrouve projeté à notre face : il existe une France ultra-libérale qui dans la tradition capitaliste, de la bourgeoisie d’affaires, des banques et des assurances n’a pas ou peu de problèmes avec l’argent, tandis qu’il y a une masse populaire, issue d’un ventre historique catholique en opposition à celui protestant, une frange communiste et socialiste qui est choquée par l’argent, ayant des difficultés à l’évoquer, qui aime le thésauriser en cachette selon des réflexes déjà dits de préservations et sauvegardes. Certains opposent argent et réussite à pauvreté et échec, ce qui colle mal bien sûr à ceux qui par naissance, handicap, accident de vie, ou simple malchance n’ont pas atteint la zone de confort des plus aisés. L’argent ne fait pas le bonheur dit le dicton, mais souvent vite augmenté d’un « mais il y contribue grandement ». D’autres associent l’argent à des centaines de scandales politiques de corruption qui ont choqué les Français sous le régime républicain en plus de 100 ans, une longue liste de délits, vols, magouilles, sombres affaires parfois ayant entraîné la mort, qui ont lézardés les médias français. L’argent donc, est sale pour les uns, mais beaucoup parmi les plus prudes s’empresseraient d’empocher l’argent découvert dans un portefeuille perdu sur un trottoir, avec pourtant les coordonnées de la personne. Dans ce non-dit, c’est finalement que l’argent est souvent perçu en France comme un curseur de satisfaction, celui qui consomme est heureux, celui qui achète se sent bien et dans le confort. C’est l’avis en tout cas d’un article du journal du Monde d'avril 2018 , mais c’est aussi un paradoxe car le Français pense aussi qu’il serait malvenu d’afficher sa réussite et sa richesse, (67 % des Français), et que les riches auraient obtenu leur argent de manière malhonnête (25 %). Cet article du Figaro de 2014 expliquait même qu’une nouvelle génération ne voyait sa réussite qu’à travers l’argent et que la moitié d’entre eux pensait à s’expatrier pour arriver à ce résultat.
Avec la fin du modèle patriarcal, les Françaises ont aussi massivement atteint le plein emploi, montant dans l’ascenseur social, occupant des postes de cadres, recevant des responsabilités, s’engageant en politique. L’homme de 1930 ou 1950 était celui qui travaillait tandis que la femme était au foyer, d’ailleurs bien pourvu en têtes blondes, était celui qui avait l’argent, devait donc subvenir aux besoins du foyer, inviter sa compagne, mais ce modèle s’est effondré a vu arriver une certaine égalité des moyens, dans les couples, dans les mariages. Il n’est plus rare de voir des couples posséder leurs propres comptes (vivre chacun chez soi), dans le sens où l’argent n’est plus tout à fait celui du foyer, mais un bien personnel important. Les Français apportent de l’argent dans un foyer, ils ne le partagent pas forcément ou selon des modèles très complexes et impossibles dans d’autres cultures, dont la slave, de partage 50/50 des dépenses. Tous les Français pourront citer des amis, dont l’un paye telle facture, l’autre une seconde, dont le mari paye un caddy de courses, puis à son tour son épouse. Français et Françaises disposent quasiment tous de comptes personnels à leurs noms et l’immense majorité d’entre eux ne pense à son argent qu’individuellement. Toute intrusion, question ou même conseil de gestion dans le patrimoine, dans les économies, dans la somme d’argent thésaurisée ou gagnée sera perçue (sauf par les plus pauvres), comme une agression, voire une malfaisance. Le Français compte, et il compte depuis des siècles. L’homme français qui offrira un restaurant, un cinéma ou un spectacle, un petit cadeau, quelques fleurs, aura vraiment l’impression d’avoir atteint un seuil de générosité important. Ce qui dans la majeure partie des pays du monde, ces invitations, ces additions payées n’auront été que la normalité, est alors dans le monde français un plus, un bonus, une preuve, voire même d’attachement. C’est alors que la confusion s’installe, que les stéréotypes grandissent vis-à-vis du Français et l’argent.
Français et femme russe ou ukrainienne, le changement de cerveau et de façon de calculer.
L’homme français n’a cependant souvent aucune conscience des différences économiques qui existent avec les pays voisins, à fortiori celles des pays lointains et non frontaliers. Ils savent bien sûr que le Luxembourg et la Suisse sont des pays plus cossus que la France, mais ils comprennent peu les mentalités. Dans les mêmes cas de figures de crise, dans le monde slave, notamment en Russie et en Ukraine après l’Union soviétique, les gens n’avaient nullement le réflexe d’économiser des bouts de chandelles, à peine pouvaient-ils s’en sortir dans la plupart des ménages et cette situation dura longuement, de la Perestroïka des années 80, au début des années 2000 en Russie et jusqu’à nos jours en Ukraine. Une femme russe ou ukrainienne ne verra de toute façon l’homme occidental, qu’il soit Belge, Français et Québecois, que comme une personne bien plus en fond que l’homme russe ou ukrainien. Ceci peut créer des quiproquos énormes mais nous allons laisser Hervé nous expliquer justement ce point précis du problème :
« Les Ukrainiennes vivent dans un des trois ou quatre plus pauvres pays d’Europe, avec un PIB de 12 000 $ par habitant, contre 29 000 en Russie, 41 000 en France, 61 000 en Suisse. Elle ne pourra pas, ainsi que ses cousines russes imaginer qu’un Français ou un Belge ne vivent de fait pas mieux, et même plus mal qu’un Ukrainien ou un Russe. Si vous dîtes votre salaire, elles feront immédiatement des calculs non adéquats avec leur monde. Un salaire de 2 000 euros sera vu comme fantastique, si vous prenez une ville comme Marioupol, on aura plutôt des salaires moyens de l’ordre de 150, 200, 300 euros, parfois même moins. Une telle femme ne comprendra donc pas ni votre réflexe de compter les pourboires, ni de lui compter un taxi, un billet de train. C’est aussi que cette femme ne saura rien de votre vie, des contraintes, de la crise économique grave qui remue la France depuis 40 ans. Moi-même, depuis 10 ans, je passe mon temps et je dépense beaucoup d’énergies à expliquer à mes amis russes que tout étant d’un prix beaucoup plus important qu’en Russie, que les taxes indirectes ou directes sont si nombreuses, que tout est obligatoire (comme les assurances), qu’au final un Français qui gagnerait 10 fois leur salaire pourrait vivre plus mal. Ceci ne rentre pas bien dans leurs cerveaux, certains qui ont voyagé comprennent un peu, ou des amis expatriés leur ont raconté les différences. Je donne l’exemple de mes charges en Russie, par exemple d’eau, d’électricité et gaz, qui se montent à environ 15 euros du mois, 7 euros pour le concierge, 5 euros d’Internet, 15 de téléphone. Un paquet de cigarette est à 2 euros, un litre d’essence à 55 centimes d’euro, je peux remplir mon caddy de 30 kilos de fruits et légumes divers pour à peine 30 euros, le kilo de carottes est à 50 centimes, celui de pommes à 80 centimes et tous ces fruits et légumes sont de la meilleure qualité etc. Une Russe et une Ukrainienne qui vous entendront par ailleurs parler de la situation économique française ou belge ne vous croira que difficilement, vous vous mettrez dans une situation dangereuse et disqualifiante. Sans doute pensera-t-elle que vous affabulez, que vous comptez votre argent ou pire que vous allez être incapable d’assurer un foyer. N’ayant pas reçu d’éducation financière au sens de faire des économies, cette femme russe vous regardera avec un œil réprobateur, pas toujours mais très souvent, vous serez suspect. Dans mon cas, je gagnais un salaire modeste en France, mais j’avais préparé mes voyages en Ukraine et en Russie pour y découvrir mon épouse. En épargnant j’avais un budget pour le voyage, le visa, une somme d’argent confortable pour mon voyage, et là justement, nous avons Français et Belges, à fortiori les Québécois et les Suisses, la culture de l’épargne, nous pouvons préparer correctement notre projet. Usez de cet avantage pour être à l’aise sur place et quand vous accueillerez les premières fois votre prétendante à domicile. Votre future fera les constatations d’usages des différences des deux mondes d’elles-mêmes. Et si vous avez en face de vous une femme honnête, tout se passera normalement. Il ne s’agira pas de lui faire des cadeaux somptueux, de dépenser des fortunes. Soyez simplement galant, financez ses transports, vos restaurants et consommations, pensez à apporter un petit cadeau de votre région pour chacune, pensez à quelques fleurs sur place. Il ne s’agira pas seulement de générosité, mais de bon sens, d’une chose naturelle et vous serez conscient que ces femmes… ne vous devront rien, même pas de l’amour. Vous aurez montré en réalité une qualité de cœur importante, les gens perçus comme généreux, chaleureux et accueillant auront déjà conquis la plupart des femmes avec qui ils seront en corrélation ».
Conclusion et Conseil.
Vous aurez compris que le Français n’est pas forcément plus radin qu’un autre francophone mais qu’il se comporte logiquement par rapport à son univers de crise économique qui dure depuis 40 ans. Cependant, ce même Français, certes plus désargenté qu’un Suisse, un Luxembourgeois et peut-être qu’un Québécois montre souvent des facettes peu glorieuses pour son image, souvent par ignorance, ou éducation, et c’est ici là une autre question que nous évoquerons ailleurs, le francophone et la galanterie. Que vous soyez en voyage de groupe ou individuel avec l’Agence matrimoniale CQMI, ou dans d’autres conditions pour la rencontre d’une femme russe ou ukrainienne, vous vous mettrez bien dans la position de vous placer à la hauteur de ces femmes, de repenser aussi votre projet et de vous demander ce qui est convenable de dépenser ou pas. Si vous venez au CQMI avec l’idée et comme première question « combien ça coûte ? », vous partirez absolument du mauvais pied. Car ce qui comptera le plus ne serait-ce pas en fait les services proposés ? La qualité des services, l’honnêteté du fondateur, la philosophie de l’agence, la stratégie de marketing ? Car enfin ce qui peut faire la différence d’un bien, d’un service, n’est-ce pas le rapport qualité/prix ? Et l’important, n’est-ce pas les moyens mis à disposition, les conseils et coaching, l’équipe, les assistantes, le processus qui vous donneront les chances de découvrir enfin votre épouse russe ou ukrainienne ? Qui vous donneront la chance de découvrir cette femme… et d’être aimé d’elle !
Hervé et l’Agence CQM
[1] https://www.journaldunet.com/management/conjoncture/1038148-chomage-le-taux-de-chomage-en-hausse-au-premier-trimestre-2018/ article du JDN, du 23 mai 2018.
[2] https://www.nouvelobs.com/economie/20161107.OBS0852/patrimoine-des-francais-1-menage-sur-10-possede-moins-de-4-000-euros.html , article de L’Obs du 8 novembre 2016.
Antoine Monnier
A étudié à CQPNL Centre québécois de PNL