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Les relations sexuelles dans un couple mixte franco-slave sont-elles différentes ? Agence CQMI

Les relations sexuelles dans un couple mixte franco-slave sont-elles différentes ?

10 novembre 2018

La femme slave est nous le savons un objet du fantasme de nombreux hommes en Occident. Ces fantasmes sont dus à une image qui a été donnée de la femme russe dans les films et les médias occidentaux depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. A travers de nombreux films, à travers les adaptations des œuvres des plus grands auteurs russes au cinéma, notamment par exemple Le Docteur Jivago (Boris Pasternak, 1957), adapté au cinéma en 1965, Anna Karenine (Léon Tolstoï, 1877), ayant été adapté au cinéma de nombreuses fois, en particulier dans les versions d'Alexandre Zarkhi et l'actrice Tatiana Samoïlova (1967), ou celle française de Bernard Rose avec l'actrice Sophie Marceau (1997), les très nombreux films de James Bond, l'agent de sa majesté la Reine d'Angleterre, par exemple avec le personnage de Tatiana Romanova (Bons baisers de Russie, 1957), les exemples seraient très nombreux de ces femmes slaves, femmes fatales, modèles pour la haute couture par ailleurs pas forcément russes, notez Adriana Karembeu, l'ex-femme d'un éminent footballeur champion du monde 98, non moins célèbre modèle originaire de Slovaquie, et la liste serait très longue.

Cette femme slave fantasmée s'est installée dans le paysage français au fil du temps, par le biais ensuite de reportage parfois peu valorisant, ou de films, de comédies, dans la lunette déformante des médias sur la Russie et l'Ukraine, par exemple autour des personnages politiques comme Ioulia Timochenko, de la présidente actuelle de la Croatie Kolinda Grabar-Kitarovic, qui bien que très éloignée de la culture des Slaves du Nord (Russie, Ukraine, Biélorussie), a fait rebondir pendant la Coupe du monde FIFA 2018, l'image sensuelle de la femme slave. La présidente croate a eu un tel pouvoir de séduction que sa présence éclipsa notablement les stars du moment, à savoir les joueurs de football sur le terrain, fit l'objet de l'attention des caméras, d'une véritable passion éphémère sur les réseaux sociaux, avec la diffusion très large des photos sexy de la présidente en petite tenue de bain… qui en réalité n'avaient aucun rapport avec la présidente croate, mais étaient celles d'une Américaine Coco Austin, de son vrai nom Nicole Natalie Austin, actrice et mannequin de charmes de Californie ! Cette image fantasmée, même fausse ou biaisée est très ancrée dans l'imaginaire occidental, particulièrement en France. Réputée incroyablement belle, avec une harmonie inégalée dans la plastique, des formes affolantes, elle est étrangement dans la rumeur publique, dans les on-dit de comptoir supposée être une amante fade, maladroite et sans saveur.

La femme slave, russe ou ukrainienne est-elle sexuellement inférieure aux femmes occidentales ?

Ce mépris de la femme slave que l'on retrouve dans les recoins des médias, de reportages divers, de relents de mauvais romans, de propagande politique sent furieusement, et nous sommes triste de le dire, une certaine dose de mauvaise foi de la part justement des femmes d'Occident. Si vous entamiez une discussion avec une femme dans un pays francophone au sujet de la femme slave, vous auriez systématiquement en face de vous une barrière infranchissable (du moins des femmes n'ayant jamais vu et vécu en Russie ou en Ukraine), autour des mythes et légendes de la femme russe prostituée, dévoyée, sans morale, mais aussi inexperte, d'une coquille vide où la masse cérébrale serait passée dans le soutien-gorge, sans parler bien sûr de l'idée d'une immoralité plongeant ses racines dans le vol, l'escroquerie, la manipulation. Cette femme slave serait donc prête à se vendre tout ou partiellement pour de l'argent ou des cadeaux, par plaisir même, et pire encore serait une amante déplorable, sans aucune notion du véritable acte d'amour physique, une simple étreinte brutale et à peine torride l'espace de l'entame d'un acte sexuel. Si vous tentiez l'expérience par ailleurs improbable d'une discussion du sexe et de la femme slave, il y a fort à parier que votre interlocutrice termine la conversation fâchée et un discours vindicatif sur les lèvres. 

Le sujet du sexe et des femmes slaves reste voilé par les secrets des alcôves, la déformation des fantasmes menant essentiellement à des visions « pornographiques », loupes déformantes se nourrissant de toutes les rumeurs, d'un téléphone arabe racontant les exploits ou les expériences « du cousin germain de mon beau-frère qui a voyagé en Roumanie »… Avec ce type de témoignages, l'inconscient des hommes ne fait même plus attention à la réalité, par ignorance les Hongroises deviennent slaves… ainsi que les Roumaines, mais en réalité il existe trois grandes familles slaves dans le monde : les Slaves du Nord déjà évoqués, les Slaves du Sud avec les anciens pays de la Yougoslavie et des Balkans (Serbie, Monténégro, Slovénie, Croatie, Bosnie, Bulgarie) et les Slaves de l'Ouest, en Pologne, Tchéquie et Slovaquie. Ce rappel historique et géographique a son importance et dans l'imaginaire occidental toutefois la femme slave est grosso-modo quelque part à l'Est, elle est noyée dans un grand tout ou par contre, la femme russe trône tout en haut d'une sorte de hiérarchie du subconscient. Pour beaucoup en effet, la femme russe domine ses voisines par la force de son pays, de son histoire et de sa culture. C'est une différence capitale entre la femme russe et ses concurrentes slaves, qui doivent, peu ou prou se contenter d'avoir seulement le rôle de cousines presque aussi belles, ou tout aussi belles, mais pas tout à fait aussi « intelligentes », pas tout à fait aussi « exotiques », pas tout à fait aussi « abouties ». C'est bien sûr un avis faussé par le poids des images, consenties ou imposées que nous avons reçu de la femme russe et quant à l'aspect sexuelle des relations avec une femme russe, ou ukrainienne, l'expérience de ceux qui l'ont vécu et qui honnêtement peuvent en parler, contredit complètement cette légende urbaine, non la femme russe et slave n'est pas inférieure sexuellement à la femme occidentale… et cela serait même sans doute le contraire !

 

Les femmes slaves et leur relation au sexe, une différence notable en comparaison des femmes occidentales.

Nous avons bien conscience en écrivant ces mots qu'une levée de boucliers peut se faire contre nous, volée de bois et lancé de tomates qui font justement que les témoignages comme celui que je vais apporter sont souvent enterrés avant même d'avoir été écoutés. Alors certes, je ne suis qu'un petit Français, je n'ai pas eu énormément de conquêtes dans le monde slave, mais pas plus par ailleurs que dans le monde occidental. Mon expérience a le mérite d'être, je ne prétends pas ici avoir la science infuse, mais j'ai aussi quelques armes pour défendre mon point de vue. En premier lieu, j'ai été marié à une femme française, relation ayant duré 12 ans, j'ai vécu sans interruption en France jusqu'à ma 36e année, j'ai trois enfants, dont deux en France, je suis marié à une femme russe et notre relation dure depuis 10 ans, je vis en Russie depuis cette date, dans l'intermède j'ai écumé divers pays de l'Est, dont la Hongrie, la Moldavie, l'Ukraine, la Pologne. Dans ma vie « française », force est de constater que je n'avais pas de mauvaises relations sexuelles avec mes compagnes, mais que j'en gardais, même et surtout dans mon mariage, une certaine insatisfaction, un manque et une culpabilité, celle que j'en aurais trop demandé ou trop espéré. Ce que j'ignorais, c'est qu'en amour, et sans parler bien sûr de pratiques indignes et sales, on n’en demande jamais assez, et il faut en donner beaucoup, partager et offrir pour recevoir. Ayant eu des relations avec d'autres femmes que mon épouse française, par comparaison avec ma situation actuelle et mon parcours « slave », je dois affirmer la supériorité évidente de la femme slave… sur son homologue occidentale.

 

Ce qui fait cette différence parfois énorme, c'est d'abord que la femme slave est véritablement sensuelle et en demande d'une relation harmonieuse et riche sur le plan physique d'une histoire d'amour. Jamais dans ma vie française je n'ai connu de femmes capables de venir vous chercher pour « un gros câlin », vous réveiller pour la même raison, vous surprendre durant la journée, où se laisser entraîner à des moments de tendresse à des moments incongrus, vous étonner par sa chaleur, par sa douceur et par l'évident plaisir… de vous en donner beaucoup. Après 10 années avec mon épouse, ce qui me surprend toujours autant c'est que nous ne sommes pas fatigués l'un de l'autre, l'érosion normalement évoquée en Occident d'une chute du désir et des relations après des paliers de 2 ou 3 ans, au-delà de 7 et 10, tout ceci semble être totalement hors du temps dans ma relation avec mon épouse, au chapitre des choses qui cimentent solidement notre couple mais n'est qu'une composante de notre amour. C'est évidemment une composante importante, sans ombre. Je n'ai jamais essuyé un refus, et plaisir évident je n'en ai jamais infligé à mon épouse, je n'ai jamais entendu dire que la fatigue, une migraine, une autre raison était un obstacle à une étreinte. Cette sensation que je garde en moi depuis 10 ans, c'est donc un message énorme de mon épouse russe, d'un immense amour, toujours vivant, vivace, toujours chaud, toujours tendre, toujours prêt pour vivre concrètement cette chaleur. Chose importante également, aimant répéter souvent des mots tendres et quotidiens à mon épouse, je n'ai pas reçu à aucun moment des reproches, par exemple sur le fait qu'il faut garder ces mots pour des moments rares (et pourquoi donc ?), ou pire qu'il ne faut quasiment jamais dire ces mots, ce que j'ai entendu en France, sans parler bien sûr des barrières. Ce que j'ai connu dans mon histoire personnelle, c'est d'abord des barrières imposées par les femmes occidentales qui étaient avec moi, et ensuite les bras constamment ouverts d'une femme slave, jamais fatiguée, toujours aimante, jamais lassée de moi, et cela je peux vous dire que cela s'appelle de l'AMOUR. J'en suis fort désolé moi-même pour les femmes de mon pays d'origine, et cette découverte fut pour moi longtemps celui des interrogations, est-ce que j'étais seul dans le cas, où d'autres hommes francophones en couple avec des femmes slaves pouvaient confirmer ce que je vivais ?

Hommes français, canadiens, belges, suisses… et femmes slaves, le duo qui fait des étincelles.

Sur ce point, ma surprise fut très grande de constater en parlant à d'autres hommes francophones de mon entourage, tous mariés ou en couple avec des femmes russes ou ukrainiennes, que les femmes slaves avaient été créées… pour nous de France, du Québec, de Belgique ou de Suisse… Presque tous ces hommes m'ont raconté la même histoire, parfois de désert conjugal, de misère affective dans un couple aux apparences solides, puis par la force des choses et les hasards de l'histoire ayant connu l'eldorado des femmes slaves. Ceci n'est donc pas un mythe et si l'on m'accusait d'enjoliver la réalité, je répondrais que nous sommes trop nombreux à l'avoir constaté pour que notre avis ne puisse pas compter. Alors certes, une fois ou deux, j'ai rencontré il est vrai des hommes francophones qui n'étaient pas « sexuellement » satisfait par leur compagne slave. Mais ils étaient loin d'être la majorité, bien plus une minorité. Si vous en veniez par contre à recevoir les confidences des femmes russes, elles vous diraient que l'homme slave, dans la construction de la pyramide sociétale et démographique des pays de l'Est dont nous parlons, a des mœurs différentes des hommes francophones. Il se jette littéralement sur sa partenaire, c'est une étreinte bestiale et animale, souvent sans début, ni même de fin. Beaucoup de femmes russes n'auront pas vécu d'orgasmes avant de vous croiser vous… un Russe se livrera à une étreinte sauvage et énergique, ne saura pas embrasser avec sa langue, ni même souvent se servir des caresses, de ses propres mains et vous seriez surpris de l'incroyable banalité et ignorance parfois crasse de l'homme russe par rapport aux ébats amoureux, c'est souvent une totale indifférence ou méconnaissance, un fossé dramatique.

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Si Vénus est méprisée des hommes russes, au mieux ignorée, vous saurez bien sûr qu'il faut de tout pour faire un monde, et qu'il y a de tout dans notre monde. Des amants experts vous en trouverez bien sûr en Russie et en Ukraine, ainsi que des femmes frigides et glacées, mais mon opinion pour l'avoir vécu et le vivre c'est que la proportion, la quantité de femmes russes ou d'hommes russes dans la description que j'ai dressé, est tout à fait majoritaire. Cet état de fait, je ne peux l'expliquer, ni même comprendre comment en France par exemple, la femme serait devenue une piètre maîtresse. Le paradoxe est peut-être dans le fait que la pornographie a pignon sur rue dans les pays occidentaux. Cette pornographie n'a pas grand-chose à voir avec l'acte sexuel amoureux, elle induit en erreur par ailleurs sur « les normes » et « les tailles », exposant des bêtes de foire, comme on exposait au XIXe siècle des « monstres » dans des cirques ambulants. Il est étonnant aussi que selon les propagandes étalées un peu partout, le monde occidental serait en matière des droits de la Femme, de leur place dans la société à l'avant-garde, là où la femme vivrait le mieux, serait la mieux considérée et la plus… rémunérée. Il est aussi marrant et triste de rappeler les mots d'Antoine Monnier sur le fait que dans ce même monde occidental l'ambition de nombreuses femmes, inconsciemment, c'est d'occuper la place de l'homme. Est-ce que sexuellement, un couple hétérosexuel où il aurait les deux genres mais deux hommes dans les têtes serait vraiment viable ? Il serait donc intéressant de creuser dans cette direction pour découvrir les raisons de ce qui fait le désamour dans les couples occidentaux, et quand nous parlons désamour, il s'agit bien sûr de celui des sens et des corps.

En quelques décennies, la progression exponentielle de la cause sexiste a peut-être fait des ravages insoupçonnés qui vont dans le sens inverse d'une situation où la femme n'aurait été qu'un objet, une chose possédée et dont on usait. De cette situation d'infériorité parfois criante et souvent injuste, nous passons au système tout à fait inverse, et au passage les femmes occidentales perdent l'essentiel de ce qui faisait « leurs atouts », celui de l'amour n'étant pas un des moindres. Des objectifs secondaires sont en effet passés devant les primaires : ceux qui font le bonheur et l'essentiel de la vie d'un homme ou d'une femme. Carrière, argent, consommation, contrôle, manipulation, domination de l'autre, voici des objectifs désormais plus intéressants pour les femmes, déposant sur les bas-côtés, l'amour, la maternité, la solidarité, l'éducation, l'osmose d'un couple, pour des profits sonnants et trébuchants, des avantages supposés concrets, montrés comme le progrès. Dans les faits, la femme occidentale a perdu la plus grande partie de son charme, de ses charmes, de sa sensualité et de l'essence même de l'amour, celui du cœur, de l'esprit et du corps. Ce grand vide explique aussi beaucoup la dérive de nombreux hommes vers la pornographie « en libre-service », voire dans des cas plus graves vers des déviances, faute d'avoir en face d'eux des femmes… qui soient humainement, socialement et sexuellement… des femmes. Cet abandon de la femme francophone de la sexualité, son mépris même jusqu'à l'absurdité fait que le fantasme occidental de la femme russe a un bel avenir, et que partout où les femmes russes et ukrainiennes passent… l'image des femmes occidentales trépasse à jamais !

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