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Pourquoi les Femmes Russes et Ukrainiennes Divorcent ?
A l’Agence CQMI nous parlons souvent du divorce des adhérents, qui après un parcours du combattant arrivent à l’agence dans des conditions parfois difficiles, car ils doivent affronter les regards de leur entourage en partant à la recherche d’une épouse dans les pays de l’Est. Nous parlons moins des femmes adhérentes majoritairement de Russie et d’Ukraine, et les hommes sont sans doute intéressés de savoir pourquoi les femmes russes et ukrainiennes divorcent, quelles sont les raisons, le nombre de divorce et la situation du mariage dans les pays slaves du Nord ? Ces questions sont intéressantes pour des hommes qui sont souvent avec un défaut de renseignements sur les femmes slaves, surtout par leur ignorance de la langue russe et ukrainienne. Dans cet article du CQMI, nous allons tenter de vous éclairer à travers des articles et des statistiques de la presse russe et ukrainienne.
Le divorce en progression constante mais mitigée en Russie et en Ukraine.
Le divorce est en progression constante dans les pays d’Occident mais aussi de l’Est et dans le monde entier. Au milieu des années 50, le couple soviétique divorçait peu, déjà à cause de l’emprise du parti communiste et de sa capacité à créer des ennuis aux couples non modèles dans les standards de l’Union soviétique. Le parti était en mesure de vous retirer votre travail, votre logement et de faire pression sur les hommes ou les femmes volages, par ailleurs le divorce était vu comme une perversion du système capitaliste et s’il était entendu que le divorce était possible, il ne devait être prononcé que dans des cas rares et inhérents à des situations exceptionnelles. Aujourd’hui le coefficient de divorce (taux de divortialité à l’année) est de 10 en France (soit 10 mariages dissous sur 1 000 chaque année), mais il était en URSS de 0,5 dans les années 50, il se trouvait à 5,9 en Russie (en 2002), et se trouve à 4,1 dans ce même pays (en 2016). En France actuellement, 45 % des mariages prononcés seront dissous tôt au tard. En Russie ces chiffres sont inférieurs, mais importants, de l’ordre d’un mariage sur trois qui seront dissous dans les provinces, contre un mariage sur deux dans la capitale, à Moscou. Au Canada la situation semble dramatique, avec un article indiquant que la chance de divorce des couples mariés depuis les années 90 serait montée à 67 %, triste record[1]. Dans cet article, l’auteur donne aussi les raisons des divorces au Canada : à savoir les différences hommes et femmes (?), les dynamiques relationnelles, l’espérance de vie qui a doublé, la baisse des pratiques religieuses, le relâchement des mœurs, la liberté « sexuelle », les lois gouvernementales et enfin ce qu’il appelle « la philosophie du ici et maintenant ». La Russie toutefois est dans une situation difficile, car les citoyens russes divorcent plus qu’ils se marient, environ 60 % des mariages célébrés dans les décennies précédentes ont ainsi été dissous. Cependant il est important de dire qu’en Ukraine et en Russie, la procédure de divorce est très rapide, peu onéreuse (entre 200 et 400 euros, contre 5 000 euros de moyenne en France) et facilite donc le divorce.
Les raisons du divorce en Ukraine et en Russie.
Ce n’est pas un secret, c’est avant tout les addictions des hommes russes et ukrainiens qui provoquent le divorce dans un couple slave… En 2016, cette proportion se montait à 40 % des divorces prononcés dans un couple russe et impliquant… l’alcool, un fléau national tant en Russie qu’en Ukraine. Les autres raisons sont la disparition du sentiment amoureux, l’infidélité dans le couple et enfin en bonne place le fait que l’homme ne peut subvenir aux besoins du couple, de la famille et des enfants, soit comme conséquence des addictions de l’homme (ou parfois du couple), soit par inconsistance de caractère, fainéantise, vie dissolue ou autre. Il est aussi à noter qu’une partie des hommes provoquant le divorce évoquent aussi de telles raisons, comme la propension à dépenser l’argent du couple, l’absence d’efforts dans l’entretien de la maison. Quant aux femmes, dans l’exception démographique d’un nombre énorme de femmes par rapport au nombre d’hommes, l’infidélité masculine fait donc des ravages. Dans cette société en Ukraine ou en Russie, l’homme a la possibilité s’il n’était pas heureux dans son foyer de découvrir une autre femme facilement. Pour peu qu’il soit indépendant, ait un travail, un peu d’argent, aucune addiction, sa capacité de séduire des femmes nombreuses sera grande, encore plus s’il a une apparence soignée, ce à quoi les femmes slaves sont très sensibles (élégance dans le vêtement, la coiffure, les parfums, l’attitude en société). Dans un article fouillé russe reprenant des données d’agences de presse de Russie, il est dit que les sociologues expliquent aussi le divorce par une montée de l’individualisme, ici dénommée indépendance. En Russie comme en Ukraine, à l’image de l’Occident, les gens sont devenus plus libre de mœurs, moins solidaires, moins regardant, plus ouvert à certaines questions, mais plus friables aussi à l’égoïsme, aux comportements liés à la société de consommation, à l’infidélité, au superficiel, au lissage des valeurs ou pire à la baisse des standards de société. C’est justement le changement des valeurs, pourtant pas encore au niveau de l’Occident qui a fait le nid du divorce, mais comme nous l’avons vu, si l’on se marie moins en Ukraine et en Russie, on divorce beaucoup plus, mais en proportions comparées, la Russie et l’Ukraine restent avec des chiffres deux fois inférieurs à ceux observés en France. Malgré cela, les raisons sont très différentes, les principales raisons de divorce dans les couples en France sont l’usure de la relation et l’amour qui passe (ici comme à l’Est), la différence d’âge qui creuse des écarts d’activité avec le temps, l’ennui, les problèmes d’argent (liés à la crise très forte en France et en Belgique), enfin le sexe…. Comparés aux raisons des Russes et des Ukrainiens on constate une différence très importante des raisons. Dans une société des loisirs, la personne est en effet tournée vers elle-même et les jouissances, elle doit s’occuper, se distraire, à l’Est les considérations sont plutôt de vivre, gagner de l’argent, élever des enfants, voire dans certains cas survivre (avec plusieurs boulots). Le sexe absent des principales raisons dans les pays de l’Est montre bien aussi un abîme entre les gens de l’Est et ceux de l’Ouest. Dans ma propre expérience j’ai rencontré deux femmes dans mon entourage français qui m’avaient fait la confidence d’avoir abandonné leurs maris, la première parce que ce dernier était trop peu actif sexuellement (cette femme avait 31 ans), la seconde parce que son mari n’avait pas un assez gros sexe… (cette femme avait 35 ans). Mais les adhérents du CQMI auront peu de chances de rencontrer des femmes divorcées ressemblant à celles qu’ils auront laissé en France, en Belgique, en Suisse ou au Canada, bien au contraire ils rencontreront certainement celles qui auront été comme eux trompés de différentes manières dans d’anciennes relations[2].
Vidéo : Tatiana est avocate en droit familial en Ukraine
Qui décide du divorce en Russie et en Ukraine ?
C’est une chose intéressante mais il existe aussi des différences dans la décision des divorces entre l’Occident et les pays de l’Est. En France, les divorces sont motivés dans 66 % des cas par les femmes… elles quittent massivement de leur propre chef leur mari, tandis qu’elles sont 57 % en Russie. Cet écart existe par le fait qu’en Russie et en Ukraine, les femmes n’ont pas la possibilité de dépouiller totalement un mari, et selon le témoignage d’Oleg Soukhov, président du tribunal d’arbitrage des affaires familiales de Moscou, les tribunaux de divorce ne s’occupent pas des raisons du divorce et ne prennent pas de mesures de protection pour préserver la famille. Les hommes et les femmes n’ont pas le droit à des indemnités compensatoires (pour combler la différence subite de train de vie), les femmes si elles obtiennent une pension alimentaire ne sont pas payées par leurs maris (en Ukraine c’est différent selon la vidéo ci-dessus), soit du départ, soit au cours des mois ou années qui suivent, et les procédures sont faibles et lentes sur ce point précis. Cette situation favorise donc l’homme, tandis qu’en Occident la femme est largement favorisée et l’homme stigmatisé. Je l’ai moi-même vécu personnellement et dans mon propre témoignage, la partie adverse demandait une pension alimentaire au départ de 70 % de mon propre revenu, abaissé à 45 %, heureusement obtenu à seulement 30 %. Cette façon de calculer ne tient pas en compte cependant les difficultés futures des hommes, à savoir qu’en plus de cette pension, l’homme devra se loger, payer toutes ses charges, ses impôts (sans bénéficier des parts des enfants) etc. Cependant, il est vrai également que contrairement aux couples russes, l’homme occidental peut demander et obtenir une garde alternée, et parfois même une garde totale des enfants (12 %, 17 % en garde alternée, 71 % en garde chez la mère en France), ce qui revient à un poids moindre et une meilleure répartition des charges sur les deux parents en Occident. Conclusion, les femmes russes et ukrainiennes partent beaucoup plus que les hommes, mais hésitent et sont fragiles dans les situations de divorce. Ce sont majoritairement ces femmes que vous retrouverez comme adhérentes du CQMI, des femmes courageuses, ayant subi des hommes caustiques et addicts. En Russie et en Ukraine, elles décident assez vite du divorce, mariées plus jeunes qu’en Occident (bien que l’écart se réduise avec l’Ouest), 40 % des divorces ont lieu dans les 4 premières années du mariage, un temps très court, et 37 % des divorces ont lieu entre 5 et 10 ans de mariage. En Russie beaucoup plus d’hommes demandent également le divorce, étant en position de force comme nous l’avons vu, privilégiés par des procédures rapides et avantageuses, ils disparaissent ensuite souvent dans la nature, laissant femmes et enfants qui souvent ne le reverront plus. Ceci ne l’empêchera pas de créer une nouvelle famille avec femme et enfants, ayant juste changé sa compagne pour une raison ou une autre de confort. Les standards de beauté, n’entrent peu ou pas en ligne de compte dans le couple russe, ce dernier recherchant une femme plus aimable, plus docile, moins dépensière, moins remuante et plus dans « sa main ».
Mais alors quels sont les pays où l’on divorce le plus au monde ?
Pour le savoir, il ne s’agit pas seulement de regarder les divorces dans chaque pays, mais de remettre les chiffres en corrélation, à savoir, le nombre de mariages, avec la population de ces pays et le nombre de divorces. Selon ce nouveau calcul une nouvelle carte apparaît du monde. Il est alors notoire que les pays de l’ancien espace soviétique, l’URSS, sont largement plus touchés que les pays occidentaux : Russie (2e place mondiale), Biélorussie (5e), Lituanie (8e), Ukraine (9e), Moldavie (10e), Kazakhstan (12e). Par comparaison, malgré des chiffres mauvais sur la quantité de mariages (l’Occident se mariant toutefois moins), le Luxembourg arrive loin derrière (29e), Belgique (32e), Canada (36e), Suisse (42e), France (51e). Ces chiffres veulent-ils dirent que les femmes slaves divorceront plus que les femmes d’Occident ? Elles se marieront plus que les Occidentales, mais divorceront en proportion des mariages et de la population beaucoup plus. Dans le cas de mariages nationaux, elles divorceront moins de leur propre chef que les Occidentales, restant plus fidèles et partant pour des raisons souvent plus sérieuses que les femmes de l’Ouest. Cependant dans le cas des mariages mixtes, ces derniers tiennent beaucoup mieux la distance, par le fait par ailleurs qu’il s’agisse d’un deuxième mariage dans beaucoup de cas, d’un investissement plus important au départ du couple, mais aussi d’une meilleure osmose due à beaucoup de facteurs. Dans les faits des chiffres, ces mariages mixtes tiennent mieux la durée aux USA et au Canada qu’en France. Mais l’article oublie de dire les raisons : en France les pourvoyeurs principaux de conjoints mixtes à des Français sont les trois pays du Maghreb, l’Algérie, la Tunisie et le Maroc, mariages plombés par les mariages blancs, les mariages gris et ceux éclatant suite à la trop grande différence culturelle et la pression des croyances religieuses (Islam). Rien qu’en France et en Suisse, la proportion de mariages mixtes atteint les 35 % des mariages célébrés avec des citoyens de ces pays, mais il y a une absence d’enquêtes sérieuses sur le devenir des couples mixtes. Ce qui apparaît certain c’est toutefois la difficulté accrue des procédures de divorce dans le cas de couples mixtes et en fonction des pays concernés, et la solidité des mariages entre femmes slaves et hommes francophones divorçant beaucoup moins que la moyenne (25 % vs 45 %).
Que déduire des chiffres et des adhérentes de l’Agence CQMI ?
Les conclusions retirées de cette enquête sont avant tout que les adhérents du CQMI sont souvent des hommes divorcés ou ayant vécu une ou des séparations en situation de concubinage. De l’autre côté les femmes Ukrainiennes et Russes sont dans le même cas, mais les différences auront été les suivantes : les adhérents auront souvent été débarqués par leur épouse occidentale pour de mauvaises raisons, ou parce qu’elles étaient dans le schéma triste de notre société de consommation et de ses travers psychologiques et sociologiques. Les adhérentes russophones seront moins souvent parties que les femmes occidentales, mais l’auront fait souvent pour d’excellentes raisons, maris alcooliques, addicts, fainéants, dissolus, immatures, menace pour les enfants, les mettant en danger souvent par leurs comportements, parfois par leurs violences notamment plus souvent physiques. Notons toutefois que les violences conjugales ne constituent pas des records dans les pays que nous traitons, France, Russie, Ukraine, Belgique, Suisse, Luxembourg étant au même niveau, avec comme bon élève le Canada. Mais que la consommation d’alcool est une plaie qui est reconnue dans plusieurs des pays cités, à savoir la Moldavie (19,2 litres d’alcool pur par an et par habitant), la Russie (15,7), l’Ukraine (15,6), la Biélorussie (15,1), la Lituanie (15), la France (13,7), le Luxembourg (13), le Kazakhstan (11), la Suisse (10,9), la Belgique (10,8), cependant le palmarès des risques de mort et de maladies dues à la consommation d’alcool s’aggrave beaucoup en fonction des alcools bus, ainsi la mortalité est plus forte dans les pays où les spiritueux et alcools forts sont plus consommés, dans ces pays, Biélorussie, Russie, Ukraine et Moldavie les ravages sont plus importants. Les adhérentes peuvent également se retrouver précocement veuves par le fait d’une mortalité masculine importante (notamment sur les routes). En ce domaine les taux de mortalité pour l’Europe et les Amériques, mettent en exergue des mauvais élèves que sont la Russie (taux de 18,75), la Belgique (6,48), le Canada (5,8), la France (5,18). Ces quelques exemples montrent des différences notables et une réunion de faisceaux d’intérêts entre un homme honnête venu de l’Occident francophone et une femme divorcée ou non par ailleurs des pays de l’Est. Nous vous invitons de toute façon à fréquenter la chaîne YouTube du CQMI, la série de podcasts très utile pour les adhérents, et bien sûr notre site et nos articles ! A vous retrouver dans nos rangs, je vous remercie de votre fidélité touchante.
[1] Record battu par la Belgique, en 2014, ce rapport de divortialité était de 69 %, remarqué à 71 % en 2008, mais la Suisse fait office de très bon élève, avec un taux de divorce seulement à 41,5 %, avec un pays qui permet le divorce sans la présence d’avocats (soit 29 % des cas en Suisse en 2005).
[2] https://www.jurifiable.com/conseil-juridique/droit-de-la-famille/divorce-france-statistiques dans un autre article les raisons de divorces en France seraient l’infidélité (33 % des demandes), l’égoïsme du partenaire et la fin du sentiment amoureux (22%), les comportements abusifs (addictions mais aussi jalousie et autres dans 15 % des cas, le mauvais caractère (dans 15 % des cas), les désaccords face à l’avenir (15 % des cas), l’incompatibilité, ce qui paraît très proche des comportements abusifs ou du mauvais caractère (10 % des cas), l’argent et le travail (10%) des cas, et enfin les beaux-parents, phénomène d’ingérence bien connu dans les couples, ou de tierces personnes (10 % des cas).
Antoine Monnier
A étudié à CQPNL Centre québécois de PNL
Dernièrement par Antoine Monnier
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