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Dois-Je prendre en charge financièrement toute la famille de mon épouse d’Europe de l’Est ?
C'est une question qui vient parfois sur le tapis, discutée dans les lignes des commentaires sur notre chaîne YouTube CQMI, dans les lignes du chat, ou au travers des interrogations de nos adhérents ou d'hommes qui sont approche ou en observation du CQMI. Ces derniers ont lu cela dans les méandres sinueux d'Internet, d'autres sous la forme de « connaisseurs » de l'Ukraine ou de la Russie viennent ahaner que lorsque l'on épouse une femme slave, l'on épouse aussi sa famille, ses parents, ses grands-parents, ses cousins et arrières cousins… Ces affirmations sont en général tout à fait erronées et viennent de gens malintentionnés, mal informés ou tout simplement ignorants de la réalité d'un mariage et de la vie avec une femme russe ou ukrainienne. Certes, il y a de tout dans la nature et en France, comme au Canada ou en Russie et en Ukraine, il y a des hommes mariés à des slaves de milieux très pauvres qui aident la belle-famille. Personnellement je n'en connais pas dans mon entourage et je vis en Russie depuis 10 ans. Antoine Monnier indique également ne pas connaître cette situation et seulement faire des cadeaux, ce qui est bien normal, à sa belle-famille. Alors quelle est la vérité sur une épouse slave, russe ou ukrainienne et la belle-famille que la rumeur indique que vous aurez sur les bras et à votre charge ?
Le monde slave est un monde solidaire et d'entraide.
Dans le monde occidental, le schéma le plus courant est que les parents aident leurs enfants et c'est plutôt donc les jeunes couples qui sont aidés par les plus anciens, parents et grands-parents. Ici c'est un couple aidé par les parents du mari qui versent une somme de 200 euros à leur fils pour aider à payer la garde des deux enfants pendant que le couple travaille. Ailleurs ce sont des grands-parents qui payent l'internat d'une petite-fille qui a décidé de faire des études dans une école supérieure lointaine. Souvent ce sont aussi des grands-parents qui offrent aux fêtes de fin d'année et aux anniversaires des chèques, de l'argent, au lieu de cadeaux, sommes utiles pour la vie des foyers des plus jeunes. C'est cela que j'ai connu, que je connais dans le monde occidental, notamment en France. Dans le monde slave, ce sont plutôt les jeunes qui ont de l'argent, car les retraites sont tellement infimes, les pensions tellement petites, que les personnes âgées ne possèdent pas souvent de quoi aider leurs enfants, ce sont eux qui sont plus à l'aise. Cependant, dans le monde slave, l'immense majorité des anciens a un logement en propriété, les charges, notamment en Russie, pour l'eau, le gaz, l'électricité sont très faibles, de l'ordre de 2 ou 300 euros pour une année entière. Beaucoup de services sont gratuits dans le monde slave, notamment aucune redevance télévisuelle n'existe, non plus qu'un paiement pour le service des éboueurs.
Par ailleurs, dans le monde slave, les gens rechignent beaucoup à envoyer leurs anciens dans des maisons de retraite, les plus vieux finissent leurs vies chez eux, tranquillement, accompagnés par leurs enfants et proches, des associations plus nombreuses et plus efficaces qu'en Occident existent et tendent la main aux vétérans. Il y a un plus grand respect des anciens et des vieillards en Russie et en Ukraine qu'en Occident, où ces derniers sont méprisés et considérés comme une gêne ou une vache à lait. Le cercle familial est cependant très réduit, plus réduit que celui du monde français par exemple. Les relations avec des cousins sont rares, parfois même avec tantes et oncles, car dans l'esprit du slave, la famille c'est le mari, sa femme, ses enfants, les grands-parents… et c'est tout ! Malgré cela, dans ce monde moins hypocrite, les familles s'entraident, là où les crédits de banque sont très chers, de l'ordre de 15 à 20 % d'intérêts, ceux qui ont de l'argent n'hésitent pas à prêter pour rien à leurs proches. Il n'est pas rare quand on reçoit de l'argent d'en faire profiter son entourage, par exemple en offrant quelque chose, en faisant plaisir, en finançant quelque chose pour une filleule, une nièce, un parent. Mais à moins que vous ne soyez tombés sur de mauvaises gens, le Russe et l'Ukrainien ont une fierté, sont honnêtes et regardent d'un mauvais œil les quémandeurs.
Quémandeurs, solliciteurs et vampires de toutes sortes.
Cette sorte de gens, tout le monde en a rencontré dans sa vie… que vous soyez de Russie, d'Ukraine, de France, de Belgique, de Suisse, du Québec ou d'ailleurs, les solliciteurs, ceux qui prennent sans rendre, ceux qui louchent dans l'assiette du voisin, ces gens existent, dans le monde slave tout autant qu'en Occident. Il est donc possible oui, qu'au fond d'une campagne russe ou d'Ukraine, ou qu'au bras d'un occidental se trouve une femme d'un milieu plus que modeste et qui sans vergogne pourrait être tenté de prendre cet homme venu de France ou d'ailleurs, comme la corne d'abondance, la vache à lait. Mais sachez que dans toute mon expérience de la Russie et de l'Ukraine, je n'ai jamais entendu parler de cela, sauf dans le cas d'escroqueries notoires… mais avant que je vous raconte deux histoires, je voudrais affirmer ici que malgré la modestie de ma propre belle-famille en Russie (beau-père et belle-mère divorcés, avec des retraites de 200 euros, belle-sœur et beau-frère dans l'administration gagnant à eux deux environ 450 euros), jamais dans ma belle-famille, les membres de la famille de mon épouse ne sont venus nous demander, me demander une aide en argent, de payer quelque chose, de financer quelque chose. J'ai toujours fait des cadeaux généreux avec mon épouse, mais jamais personne ne m'a demandé de l'argent : l'auraient-ils fait qu'ils auraient perdu déjà un pan entier de leur fierté et de leur intégrité, et pour ceux qui connaissent les Slaves c'est quelque chose de tout à fait déshonorant, honteux et méprisable. Alors d'où viennent ces histoires de quémandeurs dans les belles-familles de Russie et d'Ukraine ?
Elles viennent tout simplement de l'expérience d'Occidentaux arrivés au bras d'une femme russe ou ukrainienne par le biais de sites de rencontres ou d'agences peu regardantes et intéressées à faire de l'argent. Qui se ressemble s'assemble dit le dicton, beaucoup des femmes que ces hommes découvrent dans ces structures sont des femmes malhonnêtes, des escrocs comme il en existe partout, en Europe de l'Ouest également, comme en Afrique, en Amérique et ailleurs. Plusieurs types d'escrocs sont à signaler, d'abord la simple « croqueuse de diamants », une escroc qui est d'accord pour rencontrer des hommes d'Occident, voire même d'avoir des relations sexuelles avec eux, mais qui vise avant tout les avantages matériels : voyages gratuits, cadeaux, restaurants, vacances de rêve dans des endroits inaccessibles pour elle. Mais il existe aussi une autre catégorie de ce genre que j'appelle moi-même « harponneuse ». Son but est de subjuguer un homme occidental pour lui prendre beaucoup plus que quelques cadeaux et un ou deux voyages gratuits. Dans ces cas-là, l'harponneuse vise un maximum d'avantages matériels et Antoine a déjà raconté plusieurs histoires d'harponneuses ayant fait de gros dégâts. Citons ce client qui avait acheté un appartement en Ukraine (au nom de la dame), cette autre personne qui dans une autre agence matrimoniale fut baladée de demandes en demandes, de cadeaux en appel au secours pendant presque deux années. La harponneuse peut avoir des limites, mais d'autres plus terribles encore viseront aussi à dépouiller l'homme de ses biens en Occident. Ce sont des cas très rares, mais ils existent, et ce sont ces cas rares… qui parfois sont décrit comme étant la majorité des femmes slaves… le ridicule n'aura jamais tué personne, un stéréotype si.
Croqueuses de diamants et harponneuses.
Elles ne sont pas nombreuses, mais sont concentrées dans des structures type agences malhonnêtes ou sites de rencontres sans garde-fou où elles peuvent chasser et frayer en toute tranquillité. Ces escrocs ne représentent pas la femme slave, mais elles se drapent bien sûr de leur condition et jouent de leurs corps et de leurs beautés. Parmi les cas que je connais personnellement en voici un très triste survenu entre 2015 et 2017 : « Dans le cadre de mon travail, j'ai été contacté en 2016 par un homme français de la trentaine dont l'épouse ukrainienne avait disparu et s'était enfuie avec son enfant. Cet homme avait rencontré cette femme sur Internet, qui l'avait invité à Odessa. Plus tard la femme d'une vingtaine d'année l'avait invité à Noël à Kharkov avec ses parents, l'homme en confiance l'avait épousé en France trois mois plus tard, un enfant ayant été conçu entre temps. Très vite cette femme avait demandé de l'argent pour ses parents qu'elle indiquait être dans la zone de guerre dans l'Est de l'Ukraine. L'homme avait cédé, mais juste avant la naissance de l'enfant son épouse ukrainienne avait disparu corps et biens. Elle avait ensuite monté un scénario en disant qu'elle n'avait pas supporté de voir naître son enfant en terre étrangère et se trouvait avec ses parents dans la zone de guerre avec l'enfant, mais qu'elle reviendrait bientôt. Pendant plus d'un an, le mari français a alors envoyé des sommes d'argent allant de 500 à 750 euros par mois, sommes que réclamaient son épouse par mois, mais il ignorait que la vie courante se situait vers 150 à 200 euros le mois pour une famille entière dans cette région. Après une longue période où les communications se faisaient par Skype, sa femme a refusé de le rejoindre, a commencé à dire qu'il n'était pas normal et a coupé les ponts définitivement en kidnappant finalement l'enfant. Après enquête, il s'est avéré que cette femme avait réussi à fournir de faux papiers, étant encore mariée avec un autre homme et en instance de divorce. Les parents de cette femme et elle-même ne s'étaient jamais trouvés dans la zone de guerre de l'Est de l'Ukraine mais dans une autre ville tranquille de l'Ukraine. Après calcul, en un peu plus d'un an, cet homme avait envoyé l'équivalent de 3 ans d'un salaire moyen en Ukraine, entretenant cette femme en lui fournissant de plus un loyer, des choses matérielles pour l'enfant et elle-même (demande pour un téléphone, une tablette numérique, une poussette, un ordinateur portable etc.), et des photos retrouvées sur les réseaux sociaux russes ont démontré que dans cette période cette femme s'était offert des vacances dans différents pays étrangers, en Turquie, à Chypre et en Égypte ».
Dans cette histoire, notre français, cadre dans une grande entreprise n'a rien pu faire pour retrouver son enfant et n'a compris la supercherie qu'au bout de deux années. Malgré les indices et présomptions très fortes laissées derrière elle par cette femme, son amour pour cette jeune dame, son incompréhension et le fait qu'il ne puisse croire une si jolie femme en capacité d'organiser et de se livrer à quelque chose d'aussi horrible aura conduit au désastre complet : il aura été le pigeon presque ultime. Dans un autre registre, toujours dans le cadre d'investigations dans mon travail, je fus amené à traiter le cas d'un Suisse d'une cinquantaine d'années, qui lui fut confronté plutôt à ce que l'on peut appeler « un brouteur », le scammer à l'amour, l'histoire se déroulait entre 2012 et 2013 : « C'est la bête histoire d'un homme divorcé, à la recherche d'un amour sincère et qui s'était inscrit dans un site de rencontres sur Internet. Il y rencontra « une femme », à ce jour par ailleurs jamais clairement identifiée. Lui ayant fourni de fausses photographies (volées sur internet), il se trouvait en face d'une francophone de vingt ans sa cadette, vivant dans les confins russes, dans une grande ville entre l'Oural et la Sibérie. Après une longue correspondance, sans jamais par ailleurs la rencontrer en visioconférence, notre Suisse était tombé amoureux d'un personnage fictif, à travers des lettres enflammées et des déclarations amoureuses étant rapidement arrivées dans la correspondance. Des premières demandes d'argent, envoyé par Western Union, furent faites pour remplacer un vieux téléphone afin de communiquer mieux avec lui… suivies de demandes d'argent pour financer son billet d'avion, son visa et d'autres choses. Cette « femme » ne débarqua jamais en Suisse, affirmant avoir été retenue à la douane par les Russes demandant des garanties en argent (au cas où elle aurait des problèmes en Europe), de l'ordre de 1 500 euros. Notre Suisse après avoir envoyé l'argent qu'il était sûr de récupérer (il ne s'agissait que d'une garantie), eu la surprise de découvrir un nouveau contre temps, une mère malade et mourante et compris enfin avoir été joué...Ayant refusé d'en envoyer plus, sa « belle russe » disparue elle aussi corps et biens sans donner de nouvelles, et pour cause ! ».
Antoine Monnier l'a souvent raconté dans d'autres histoires différentes, mais les femmes slaves qui pourraient vous demander de l'argent, soit à l'étape précédent la rencontre, soit pendant les premières rencontres, et après les rencontres, ne sont pas des femmes honnêtes. Au CQMI, nous avons une charte pour garantir la sécurité de nos clients et clientes au maximum. Il est interdit de demander de l'argent, des cadeaux. Les casiers judiciaires sont vérifiés, les passeports et les statuts de l’État-civil également. Ces garanties n'existent pas dans des sites de rencontres qui sont presque tous friables et où pullulent les fraudeurs et les escrocs. Pas plus que dans des agences matrimoniales peu sérieuses qui organisent elles-mêmes le vol de leurs clients occidentaux. Alors oui, il pourrait se trouver en face de vous, si vous avez une femme russe ou ukrainienne, une famille modeste, des belles-familles pauvres, du moins vivant avec des moyens que vous n'avez jamais connus vous-mêmes. Mais même dans ces familles, fierté slave oblige, sans parler de l'esprit « soviétique » très stricte et carré survivant dans beaucoup de familles, personne ne viendra vous quémander de l'argent ou vous assommer avec des histoires d'ordinateur à changer, de smartphone à acquérir, de chiens malades, de grand-mère unijambiste, d'oncle aveugle ou de père qui aurait été écrasé par une pelleteuse et je ne sais quelle histoire larmoyante sortie d'un très mauvais scénario et d'une imagination vraiment peu féconde ! Sauf cas rares, sauf escroquerie notoire, votre belle-famille ne sera jamais à votre charge, aucune belle-mère ne débarquera chez vous pour vivre à votre crochet et vous découvrirez que la famille slave est construite sur d'autres bases que celle que vous connaissez en Occident. Pour résumer… Radio Corbeau décidément est partout, mais comme toujours donne des informations biaisées que nous devons sans cesse pourfendre. Nous vous invitons, pour preuve, à regarder quelques-unes des 250 vidéos de profils de femmes adhérentes du CQMI… qui jamais ne parlent d'argent à distribuer dans leur famille ! Vous n'oublierez pas par ailleurs, là encore selon les invitations d'Antoine, que si une adhérente vous faisait de telles demandes, vous seriez tenus de l'en avertir pour qu'il soit mis fin dans l'instant à son profil.
Antoine Monnier
A étudié à CQPNL Centre québécois de PNL