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Sites de rencontres : le cauchemar d’un candidat à l’amour
Malgré nos mises en garde, nos articles, les vidéos d’Antoine Monnier qui explique sans relâche pas mal de choses sur les dangers des scammers à l’amour, l’Agence matrimoniale CQMI n’a sans doute pas fini de recevoir de nombreux clients qui auparavant ont été arnaqués sur des sites de rencontre peut-être faciles d’accès, mais réellement des nids d’escrocs à l’amour. Voici l’histoire d’un certain « Olivier » dont nous avons changé le nom, un modeste exemple du calvaire de nombreux hommes qui de bonne foi avaient cru s’en sortir tout seul.
C’est une histoire banale somme toute, celle d’un Français de 45 ans, un employé lambda d’une province tranquille de la France d’aujourd’hui. Olivier a eu une vie normale auparavant, un couple qui a duré une dizaine d’année, une maison construite en commun, mais ni enfants, ni mariage, sans doute une chance puisque l’histoire s’écroule à l’initiative de madame. Comme il le dira lui-même il est revenu sur ce départ de nombreuses fois, cherchant les clefs de son comportement, les erreurs, ses manques. Il ne trouve pas et sera en dépression quelques mois très difficiles, ayant d’ailleurs à assurer financièrement le crédit de la maison dont nous avons parlé. Le temps passe et guérit toutes les blessures, aussi après 4 longues années il ose se lancer à la recherche de son âme sœur. Comme beaucoup il commence par les sites de rencontres français, il erre quelques temps dans ce désert avant de comprendre qu’il n’y aura rien pour lui.
L’espoir et le piège des beautés fatales russes.
C’est alors que sur le conseil d’un ami, il se lance à la recherche de son épouse à l’Est, après tout qu’avait-il à perdre ? C’est ainsi qu’il atterrit sur un site du nom de Privet Vip. Le site de rencontre paraît alléchant, il y a des témoignages de réussites de couples, tout est dans un français normal, les photos des femmes sont également celles de personnes qui paraissent bien réelles même si des indices déjà sont inquiétants : il y a beaucoup de photos de femmes relativement affriolantes, un très mauvais signe. Mais Olivier va faire confiance, des messages rassurants indiquent que l’équipe du site fait des vérifications, assure une modération, et puis dans l’onglet qui sommes-nous, le site donne une adresse en France, parle de deux fondateurs sans dire leurs noms, la trentaine ou la quarantaine qui se définissent étrangement « avec un physique sympathique il paraît ». Cette seule phrase ainsi que le discours qui s’ensuit, des personnes branchées, des études supérieures, un numéro Siret, mettent en confiance, il y a même une photo d’un très grand bureau avec 5 collaborateurs dont on ne voit cependant pas le visage. Le problème n’est cependant pas ici, malgré la pauvreté des témoignages (seulement 5), sans mettre en doute l’honnêteté du site et des fondateurs, le site de rencontres… reste un site de rencontres.
C’est en effet là que le bât blesse, une première recherche par âge nous sort bientôt des pages de profils, chacune affichant 10 femmes, majoritairement de Russie et d’Ukraine. Sur les 30 premières candidates présentées, 3 profils seulement sont certifiés par le site, tout est déjà dit et ce sera bien le malheur d’Olivier. Il raconte : « Je suis tombé sur beaucoup de femmes mais j’ai vite compris que je tombais sur de faux profils car au bout de quelques échanges elles me demandaient de l’argent donc ça été la fuite pour moi, car je comprenais et soupçonnais l’arnaque qui allait arriver. Et puis un jour je suis tombé sur une jeune femme russe qui me semblait sincère, on a échangé régulièrement un email par jour et cela pendant plusieurs mois, puis je lui ai proposé de pouvoir dialoguer de vive voix, et là sa réponse a été « pas de téléphone », je lui ai même proposé des communications par Skype ou moyen similaire et là toujours pas possible car pas de cam ». Olivier va ensuite faute de passeport accepter non pas de venir voir la belle, mais de lui envoyer de l’argent via un service d’envoi en ligne nommé MoneyGram pour financer le voyage de ce qu’il pense être sa future amoureuse. Il n’a pas respecté plusieurs règles essentielles de prudence car le propre du scammer est justement de jouer sur les sentiments, ces derniers incitant à écarter le bon sens, au profit du rêve, dans l’espoir du grand amour.
L’amour rend aveugle, les rêves rendent imprudent.
La jeune personne lui avait cependant enlevé des doutes, d’abord en lui envoyant son passeport, une mauvaise copie en tout cas de faible définition. Il y a une photo d’une jeune personne, aide-soignante d’une petite ville de la région de Kazan. La belle est sensée financer la moitié du voyage, 400 euros sont envoyés par notre Français, ce partage égal rassure encore un peu plus notre amoureux. Pourtant tous les voyants sont déjà au rouge, cette femme ; si c’est une femme ; a refusé de le rencontrer via une visioconférence, donnant des excuses techniques qui peuvent être résolues avec l’aide de son entourage, il y a toujours une amie avec un ordinateur portable, une personne avec un smartphone, la Russie n’est pas un pays arriéré. Pas de webcam, pas de téléphone… elle refuse ensuite un envoi d’argent par l’intermédiaire d’une banque, mais par un service impersonnel d’envoi d’argent. Olivier est confiant, il a une copie d’un passeport, une identité, une adresse, la personne lui écrit depuis plusieurs mois, le fait qu’ils correspondent en Français est encore plus rassurant. Il n’imagine pas cependant que peut-être une véritable équipe est derrière le piège : une jeune femme de 33 ans prêtant son identité et des photos, une traductrice de français, un escroc qui est peut-être un homme...
Le piège est déjà refermé, l’argent est envoyé, retiré, la demoiselle annonce son arrivée, Olivier ne s’est pas méfié quand elle a annoncé être passée par une agence de voyage, pour le billet et le visa, le service le plus cher que l’on puisse trouver. Mais passons, c’est possible, de sa petite ville elle peut avoir des difficultés à se rendre dans un lointain centre de visa pour la France. Le jour J, elle indique être à l’aéroport, mais c’est la catastrophe, les douaniers lui refusent le passage car elle doit justifier une somme d’argent de 1 500 euros, pour 30 jours de séjour en France, argent qu’elle ne possède pas. Elle fait alors appel à son amoureux pour lever la dernière barrière. Malgré les sentiments naissants, les espoirs et les rêves, Olivier réagit : ce sera non et les questions l’assaillent. Il contacte les douanes françaises, l’ambassade de Russie, les réponses sont en faveur d’une escroquerie possible. Mais il ne veut toujours pas y croire, d’autant que la jolie jeune femme revient à la charge en écrivant sa déception… S’il est vrai que lors des formalités de visa les autorités des pays de Schengen demandent souvent des garanties financières, une somme d’argent minimum par jour, cette étape justement se cantonne au centre de visas Schengen d’un quelconque pays européen. Jamais les douanes russes ne se soucient des fonds bancaires d’une simple touriste russe se présentant dans un aéroport…
Une difficulté à toucher la réalité et à voir la vérité en face.
Dans le contact que nous avons eu avec Olivier, ce dernier aura consacré la moitié de sa lettre à expliquer les garde-fous qu’il avait mis en place. Malgré une signature très éloignée du nom écrit sur le passeport, ce qui avait échappé à sa vigilance, il avait capturé la photo du document pour la passer au crible sur internet à l’aide d’un site offrant des services de recherches d’images similaires. La photo n’avait pas matché, il pensait donc être sûr d’avoir en face de lui une personne honnête et véritable. Dans son parcours, sa psychologie aura été de faire l’effort de faire des vérifications que le site de rencontres ne pouvait offrir, afin de se préserver. La démarche était la bonne, sauf que le joli minois d’une femme plus jeune de 12 ans, une différence déjà importante surtout dans la non garantie généralisée de ce type de site, Olivier rêvait déjà probablement du corps magnifique et jeune, souple et généreux de cette jeune femme. Dès lors, la déclaration délirante qu’elle ne possédait pas de téléphone, celle également suspecte de l’impossibilité d’accès à un ordinateur doté d’une web caméra, en écartant la logique de l’entourage, d’un cyber café, tout cela passe comme une lettre à la poste, Olivier ne voit déjà plus que la moitié de la vérité, celle qui le rassure et son réflexe est d’écarter les signes alarmants.
C’est ainsi qu’il me demandait conseil avec déjà la réponse en tête, mais en essayant finalement de découvrir quelqu’un ou quelque chose qui pourrait dire, ou affirmer que cette jolie femme n’était pas un escroc. Cette difficulté à accepter une vérité aussi terrible, d’accepter d’avoir été berné ; et dans le cas d’Olivier finalement sans trop de casses ; est due au fait que toujours l’homme aura du mal à reconnaître sa naïveté, son imprudence, ses erreurs. La victime n’imagine pas en fait qu’elle n’a absolument rien fait de mal, seulement l’envie d’être heureux, d’être accompagné, d’être amoureux. Ce sentiment de culpabilité est normal, mais n’a pas de réalité, ceux qui sont les victimes d’escroqueries se demandent toujours si cela n’a pas été de leur faute, s’ils n’ont pas été mauvais, voire ridicules, coupables. Les personnes de l’entourage sont toujours dans le discours que jamais ils ne seraient tombés dans des pièges aussi grossiers, que cela n’arrive justement qu’aux autres, jamais à eux, mais ils oublient de dire que toute personne, sans exception, aura été victime d’une escroquerie à un degré plus ou moins grand dans sa vie. Ce sont évidemment des choses qui ne sont jamais mises en avant par personne… Personne n’est fier d’avoir été roulé, d’avoir été escroqué et à la manière de l’autruche, il est parfois plus rassurant de mettre la tête dans le sable pour éviter de découvrir la vérité vraie et crue.
Pour réussir dans sa recherche d’une femme russe ou ukrainienne, il n’y a pas de secrets.
Si les sites de rencontres offrent des chances faibles de trouver son épouse russe ou ukrainienne à l’Est, ces chances existent si l’on s’en tient à des règles simples et strictes qui assureront votre succès. Malgré les bonnes paroles, aucun site de rencontres ne peut vous assurer que les femmes qui sont en face de vous sont motivées. Vous vous imaginiez que l’agence matrimoniale prenait de l’argent sans raison ? Vous aviez tort car dans le processus d’inscription du CQMI, les femmes doivent toutes subir un contrôle d’identité serré, documents, vérification de l’état matrimonial (les passeports russes et ukrainiens comportent toujours les indications de mariage ou de divorce, ainsi que les divers enfants), mais aussi entretien de motivation en visuel, en tête à tête… C’est ainsi que sur 10 candidates à l’inscription au CQMI, 80 à 90 % des femmes sont éliminées pour une raison ou une autre. Cette garantie de l’agence matrimoniale vous ne l’aurez jamais sur un site de rencontres. Comme nous l’avons indiqué, dans un simple site, toutes les femmes peuvent s’inscrire et peut-être se certifier en fournissant un passeport, mais sans obligation, sans réelle enquête ou approfondissement. Le coût d’inscription dans une agence telle que le CQMI n’est pas de l’argent perdu, car vous multiplierez par 10 vos chances, non seulement d’avoir des femmes véritables et motivées en face de vous, mais surtout de découvrir votre femme, votre épouse, la mère de vos enfants, l’amour de votre vie.
Si vous décidez toutefois de vous passer des excellents services d’une agence comme le CQMI, pour des raisons qui vous sont propres, vous devrez prendre conscience que vous devez refuser d’envoyer de l’argent à votre prétendante, quelle que soit la raison. Vous devez également vous obliger à partir à la rencontre de votre correspondante dans sa ville, dans son pays, ce qui supprimera tous les problèmes justement d’argent ou d’escroquerie du type des croqueuses de diamants (qui cherchent les cadeaux et les voyages à l’étranger). Vous devez rencontrer au moins plusieurs fois votre prétendante en visioconférence du type Skype afin de vous assurer de la réalité de la personne, confirmer aussi les premières impressions d’intérêts. Vous devez aussi effectuer vous-mêmes des vérifications simples, en demandant différents papiers d’identité qui se croiseront et feront que vous serez sûr de l’identité de la personne (y compris toutes les pages du passeport). Vous aurez cependant à l’esprit, que jamais un site de rencontres ne vous apportera l’assurance, les services, les assistantes chères au CQMI, les vérifications et les chances de réussites qui sont offerts au sein de notre agence matrimoniale.
Olivier aura finalement découvert l’Agence du CQMI, regardé les vidéos, il déclarait avec beaucoup de bon sens « au début on ne sait pas qui est Antoine, ce qu’est le CQMI, on se demande, et puis au fur et à mesure on comprend à regarder les vidéos, j’ai l’intention de m’inscrire dans un futur à moyen terme, l’an prochain en m’étant préparé suite à vos conseils ». Le conseil en effet que nous lui avons donné, c’est que dans son histoire, par l’aspect minimaliste des sites de rencontres, l’homme n’est pas préparé, n’a pas appréhendé les efforts à faire, les moyens à mettre en œuvre, les économies à mettre de côté, le projet de vie qui doit être fixé et clairement établi, les démons du passé qui doivent être écartés et les règlements de compte de sa vie qui doivent être résolus, digérés et enterrés dans le passé. C’est en préparant, c’est en vous renseignant, en construisant, non pas dans la superficialité d’un site de rencontres, mais dans un vrai accompagnement comme au CQMI, qu’enfin vous découvrirez votre femme, en Ukraine ou en Russie.
Antoine Monnier
A étudié à CQPNL Centre québécois de PNL
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