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Faire sa vie avec une femme russe, un rêve inaccessible ?
A partir d’aujourd’hui, à travers l’expérience d’Antoine Monnier directeur de l’Agence CQMI, marié avec une Ukrainienne, et celle d’Hervé Jouhet marié quant à lui à une Russe, nous allons tenter à travers une chronique particulière sous la plume du second de vous présenter quelques standards et quelques conseils à l’usage d’hommes francophones qui rêveraient, espéreraient et décideraient de créer une relation maritale avec une femme russe. L’un comme l’autre ont écumé le monde slave, tant l’Ukraine, que la Russie, mais aussi d’autres pays périphériques. L’un comme l’autre sont passés par une étape de recherche amoureuse similaire, faite de rêves qui se sont réalisés… mais pas tout seuls ! L’un et l’autre sont parfaitement russophones, ont étudié en Russie la langue de Pouchkine, le premier a longuement résidé dans le pays et dans la ville mythique de Saint-Pétersbourg, en passant par la Sibérie, le second est moscovite, cœur palpitant de la Russie, après avoir connu l’Oural et le Sud de la Russie.
Alors ? Ce rêve d’une femme russe est-t-il vraiment inaccessible ? Et pourquoi aller chercher à des milliers de kilomètres ce que l’on pourrait trouver non loin de chez soi ? Vous n’êtes pas sans ignorer les difficultés de compréhension entre hommes et femmes, ces dernières sont connues, ainsi que les enjeux et les évolutions de nos sociétés modernes occidentales. Étant donné le déficit léger de femmes en France, et par une mutation rapide des relations entre hommes et femmes, de nombreux Français ont cherché et ont trouvé l’âme sœur à l’étranger. Et pour quelques milliers de candidats au mariage depuis vingt ans, cette femme venait de Russie.
Une femme russe pour être heureux.
Les Français racistes ? Que nenni ! Si les Français ont la réputation d’être un tantinet raciste et chauvin, les chiffres démontrent le contraire. Parmi les derniers disponibles, notamment ceux de 2012, plus de 32 000 mariages concernaient un couple mixte, Français/étrangère, Française/étranger, pour environ tout de même 13 % de tous les mariages recensés cette année-là[1]. A cette date proche de nous, le top 5 des mariées étrangères ayant convolé avec un Français venaient du Maroc, de l’Algérie, de la Russie, de la Chine et enfin du Portugal. Cette tendance, comme l’indiquait l’INSEE, se confirmait en 2015, avec environ 33 800 mariages mixtes. Troisième pays en nombre de femmes épousées par les Français, la Russie occupe donc le cœur de plus d’un homme confirmant la relation privilégiée entre les deux pays. Ce lien très fort existe depuis très longtemps, plongeant ses racines dans l’histoire commune et dans l’immense sympathie ressentie par les Russes pour la culture française. En 2004, l’INSEE donnait les chiffres de 890 mariages mixtes célébrés cette année-là entre Français et Russes, 853 concernaient des épouses russes… pour seulement 37 époux russes. Dans le top 5 des épousées préférées des Français, la Russie écrase même les autres nations européennes en se plaçant de loin à la première place, laissant derrière le Portugal, la Roumanie, l’Italie et enfin la Pologne. Cette présence importante des femmes russes dans la vie des Français semble même être plus importante comme l’indique un article du Figaro Madame expliquant qu’en 2015, 33 800 furent bien célébrés entre des couples mixtes, mais que 46 300 autres furent finalement après coup déclarés en ajoutant ceux célébrés en dehors de notre territoire[2]. Selon ces chiffres et d’autres sources, l’ensemble représenterait chaque année un total d’environ 25 à 30 % des mariages concernant des Français, et probablement 1 500 à 2 000 mariages franco-russes.
Le mythe du mariage impossible avec une russe.
La Russie est lointaine, la Russie est un pays inquiétant, les visas sont durs à obtenir, la situation politique est compliquée ? Oubliez ce que vous croyez savoir sur la Russie… et les femmes russes. Si la Russie malgré un battage médiatique impressionnant à son encontre n’avait pas cette image négative, il serait à parier que le nombre d’épouses russes de Français serait multiplié de plusieurs fois ! Malgré ce poids pesant des médias, les Français sont nombreux à faire le pas, à laisser parler leur curiosité, leur cœur et à se laisser envoûter par une magnifique femme russe. S’il y a bien sûr des difficultés et des obstacles à un mariage franco-russe, il n’y a là, rien de véritablement extraordinaire à résoudre, y compris par ailleurs dans l’installation des épousées en France, à ce niveau, les candidats à l’expatriation en Russie pour des maris français sont, par contre, confrontés à un véritable défi. Le témoignage d’Hervé Jouhet est éloquent à cet égard, marié à une femme russe en 2017, il raconte :
« J’ai rencontré mon épouse russe neuf ans plus tôt, en général les mariages entre Français et Russes sont plus rapides, mais nous avons pris notre temps ! Nous avons décidé de nous marier en France, c’était plus simple en Russie pour la mariée, mais nous avons préféré nous marier chez moi et de nous attaquer à la situation la plus difficile des deux pour être tranquille par la suite. J’ai entamé les démarches en France au mois d’avril 2017, au mois d’août nous étions mariés. Le plus complexe a été d’obtenir le certificat de coutume à l’ambassade de Russie à Paris. Il faut prendre rendez-vous, le document est payant, il faut des traductions, et mon épouse est née dans un autre pays que la Russie, du temps de l’Union soviétique. Cela ajoutait des difficultés, des traductions en plus, des petits couacs d’écriture de son nom de famille. De fait la seule vraie difficulté s’est trouvée là, la présence finalement de nos deux pays, et d’un troisième désormais assez hostile à la Russie. Car si mon épouse est née dans ce pays, elle n’a aucune origine de ce dernier, ses parents nés en Russie furent envoyés comme cadres, ils étaient médecins. Au niveau de la France, le service de mariage de ma ville d’origine, une ville du top 20 des villes françaises, a été extraordinaire. Ils nous ont soutenu : l’entretien entre nous et la chef de service s’est bien passé, ils ont tout fait pour nous aplanir les difficultés. J’ai même été surpris, je m’attendais à des complications de la part de l’administration française, loin s’en faut ! Je conseillerais juste aux futurs mariés d’épauler à 200 % leurs fiancées et de ne pas baisser les bras en cas d’obstacles, le dicton le dit : Impossible n’est pas Français ! ».
La moralité de ces quelques pensées est évidente, si 1 000, 1 500 ou même 2 000 Français réussissent à convoler en mariage avec une femme russe, pourquoi cela serait impossible pour vous ? Ceci est d’autant plus vrai lorsque l’on connaît les chiffres d’acquisition de la nationalité française par des Russes avec un Français (ou une Française), chiffres fournis par le ministre de l’Intérieur[3]. Depuis 1998, 10 348 Russes ont acquis la nationalité française par mariage, soit une moyenne de 574 Russes par an (dont environ 95 % de femmes), avec une accélération nette depuis l’année 2011, à savoir : 619 (2011), 639 (2012), 676 (2013), 757 (2014) et un record, 1 279 acquisitions de la nationalité française par des Russes grâce au mariage en 2015. En vous assurant les services de l’Agence CQMI vous renforcerez d’ailleurs considérablement vos chances de faire partie des heureux élus.
Un amour, une foi, des convictions, la religion est-elle un obstacle ?
La religion en Russie revêt une certaine importance surtout si l’on pense qu’après une éclipse de plus de 70 ans de communisme, de nombreuses répressions et persécutions, des milliers d’églises, de cathédrales et de monastères détruits, l’après Union soviétique a fait place à un renouveau de la foi. Selon un article de 2012 du journal russe Kommersant faisant l’interview d’Olga Filina, l’un des auteurs d’un ouvrage ayant écrit le premier atlas des religions de Russie, la Russie comportait 41 % d’orthodoxes pratiquants, 25 % d’orthodoxes non-pratiquants, 13 % de non-croyants, 6,5 % de musulmans, 4,1 % de chrétiens refusant de se déclarer pour l’une des grandes familles religieuses chrétiennes (orthodoxe, catholique ou protestante), 0,4 % de bouddhistes, 0,2 % de vieux-croyants (branche de l’orthodoxie), 0,2 % de protestants (de toutes les confessions dérivées), 0,1 % d’hindouistes, 0,1 % de catholiques, 0,1 % d’israélites. Le schéma classique d’un couple franco-russe aura toutes les chances d’être ou un homme français, non-croyant, ou catholique non pratiquant, face à une femme russe orthodoxe pratiquante ou non. Un deuxième schéma probable au vu du nombre de musulmans dans les deux pays pourrait être un homme français musulman pratiquant ou non, face à une femme russe musulmane pratiquante ou non. En ce qui concerne les hommes catholiques, certaines choses sont à connaître vis-à-vis de la pratique religieuse. Si dans l’esprit des catholiques français, du moins de beaucoup d’entre eux, le chrétien orthodoxe est un « cousin très proche », éloigné seulement par un schisme politique survenu il y a très longtemps (grand schisme d’Orient de 1054), il en va autrement de la vision de l’orthodoxe. Des siècles d’évangélisation forcée dans le sillage des armées des chevaliers teutoniques, des armées polonaises, lituaniennes ou suédoises, ont durablement marqué la mémoire collective des Russes orthodoxes. Du temps de la monarchie des Romanov, les épouses étrangères des tsars, souvent venues d’Allemagne devaient faire le pas de la conversion. Aujourd’hui, pour la quasi-totalité des orthodoxes, la religion catholique est étrangère au même titre que toutes les autres. Ce décalage, qui peut s’apparenter à du « Je t’aime moi non plus », doit toutefois être tempéré. Dans les faits, la plupart des Russes ont une pratique légère ou normale de leur religion, le rite orthodoxe est par ailleurs en bien des points, quasi similaire à celui des catholiques, les rituels plus épurés et d’une certaine manière plus authentique, les prières emblématiques comme le Notre Père également identiques. Au vu de l’expérience de l’Agence CQMI, la religion ne semble jamais avoir été un frein ou un problème vis-à-vis des relations avec une femme russe (à fortiori également ukrainienne, biélorusse etc.). Les similitudes et la base commune, même ressenties par les deux communautés très différemment sont si grandes qu’il y a ici plutôt des atouts, celui du même fondement culturel judéo-chrétien.
Ce qui comptera le plus face à une femme russe.
Quelles que soient vos propres intentions, vos aspirations, celles de votre future compagne russe, l’expérience décrite par Antoine Monnier, directeur et fondateur de l’Agence CQMI est un bien précieux pour ceux qui voudraient rencontrer des femmes russes, slaves. Comme il ne cesse justement de le répéter, la condition première du succès est en vous. Ce qui comptera beaucoup plus, et même sera capital, cela sera votre foi en ce projet, votre amour de vous-mêmes qui assurera celui que vous porterez à votre compagne, votre confiance, à la fois dans vos possibilités, vos ressources et vos talents cachés. Plus loin que les chiffres, il y a en effet d’abord les qualités de cœur, l’âme et l’intelligence, nous devrions dire les intelligences. L’éducation aura également son poids dans une relation avec une femme russe, ou d’un autre pays slave, le taux d’alphabétisation étant là encore en Russie très élevé (99,5 %, 15e place mondiale). Vous noterez par ailleurs l’énorme avance des pays autrefois dans la sphère soviétique, le gros point fort de l’Union aujourd’hui défunte : 1ère la Géorgie, 3e l’Estonie, 4e la Lettonie, 7e la Biélorussie, 8e la Lituanie, 9e l’Ukraine, 10e l’Arménie, 11e le Kazakhstan, 12e le Tadjikistan, 13e l’Azerbaïdjan, 14e le Turkménistan. Les pays occidentaux peinent à atteindre ces hauteurs, le meilleur classement revenant à l’Allemagne (20e), la Belgique se classant 25e, le Canada 26e, la France seulement 32e et la Suisse déjà loin dans le classement à la 45e place[4]. Bien que toutes les femmes russes ne posséderont pas de diplômes universitaires, leur nombre sera également bien plus important que les hommes français. Selon des chiffres donnés par l’OCDE (l’Organisation de coopération et de développement économiques), la Russie possède également le plus haut niveau d’éducation au monde. Vous découvrirez donc la majeure partie du temps des femmes cultivées, souvent polyglottes, ayant parfois plusieurs cursus universitaires. Ainsi, 55 % des Russes âgés de 25 à 64 ans disposaient d’un diplôme universitaire du supérieur (en 2002), contre environ 16 % des Français (à l’heure actuelle). Ces deux chiffres en disent long sur l’énorme fossé existant entre la France et la Russie en ce domaine. Vous découvrirez avec stupeur l’étendue de leurs connaissances, notamment souvent de la culture française, de sa littérature, de son cinéma, en comparaison de ce que le Français lambda pourra bien savoir d’équivalent sur le monde russe et slave. Comme l’Agence CQMI le précise souvent, la femme russe (et ukrainienne), ne sera nullement une « plante verte » qui ornera votre salon. Belle, cultivée, intelligente, subtile, ayant un caractère affirmé avec l’affirmation de ses ambitions et désirs, elle sera également fidèle, courageuse, femme et mère aux attentions multiples, tenace dans l’adversité et dans les apparences, rarement fatiguée. Avec de telles femmes, il ne faudra pas que vous puissiez compter seulement sur le service minimum. Vous devrez relever l’un des plus intéressants et plus beaux défis de votre vie, en espérant vivement que ce dernier soit en notre compagnie. Votre réussite amoureuse aux côtés d’une femme slave, restant à l’Agence CQMI, notre plus grande satisfaction, et notre plus grande joie.
Nous vous attendons !
Hervé Jouhet pour l’Agence CQMI
[1] Institut national d’Études Démographique, https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/memos-demo/faq/mariages-mixtes-france/ article de juin 2017.
[2] Article du 13 mars 2017, d’Agnès Leclair : http://madame.lefigaro.fr/mariage/publication-insee-mariages-mixtes-france-2015-130317-130485
[3] D’après les chiffres du Ministère de l’Intérieur
[4] Données de 2011, de l’Unesco et de l’ONU.
Antoine Monnier
A étudié à CQPNL Centre québécois de PNL
Dernièrement par Antoine Monnier
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