dimanche, 17 février 2019 14:43

Faut-il Apprendre la langue Russe pour rencontrer une femme russe ou ukrainienne ?

Apprendre le Russe

Beaucoup des hommes, si ce ne sont pas tous les hommes qui veulent rencontrer des femmes russes ou ukrainiennes en vue d’un mariage, ne sont pas en connaissance des langues pratiquées par leurs futures femmes. Dans le schéma le plus commun, le futur couple s’exprimera d’abord en langue anglaise, c’est une chose très répandue, mais il y a des cas divers, les femmes russes et ukrainiennes étant polyglottes souvent, du moins celles se présentant pour épouser un homme étranger, le couple pourra s’exprimer en allemand, en espagnol ou en italien et parfois rarement en Français (environ 5 % des femmes de l’Agence CQMI). Ces femmes viendront dans 95 % des cas s’installer dans le pays du futur mari et devront donc apprendre la langue de ce dernier, dans le cas où elle ne l’a connaîtrait pas, mais la question se pose souvent si l’homme devra lui aussi apprendre la langue de son épouse. Devra-t-il le faire ? Et dans le cas d’une Ukrainienne, vaudrait-il mieux l’apprentissage de la langue ukrainienne ou russe ?

Apprendre la langue russe ou ukrainienne ?

En réalité, ces femmes parleront très souvent au moins deux langues nationales, ce sera le cas presque de toutes les femmes ukrainiennes, bien que cette situation changera certainement plus ou moins dans le temps, avec la situation internationale. Toutefois à l’heure actuelle, mis à part dans les régions reculées de l’Ouest du pays et frontalières de la Moldavie, de la Hongrie, de la Slovaquie ou de la Pologne, les femmes d’Ukraine parleront toutes la langue russe remarquablement bien, encore plus celles nées du temps de la défunte Union soviétique. Comme le dit souvent Antoine Monnier, directeur et fondateur de l’Agence CQMI, l’apprentissage de la langue russe est souhaitable, celui de la langue ukrainienne pas vraiment, car la langue russe sera suffisante pour s’exprimer partout, parce qu’elle fait partie du top 10 des langues les plus parlées dans le monde, dans le top 10 des langues les plus influentes au monde également. Les 10 langues les plus parlées sont en fait 1- le chinois, 2- l’espagnol, 3- l’anglais, 4- l’hindi, 5- l’arabe, 6- le portugais, 7- le bengali, 8- le russe, 9- le japonais et enfin 10- le pendjabi. Dans le cas des langues les plus enseignées et apprises dans le monde, ce classement change considérablement pour trouver donc l’ordre suivant : 1- l’anglais, 2- le français, 3- l’espagnol, 4- l’italien, 5- le chinois, 6- le japonais et enfin 7- l’allemand (en France cet ordre est le suivant : 1- l’anglais, 2- l’espagnol, 3- l’allemand, 4- l’italien, 5- le chinois, 6- le russe et le portugais, 7- l’arabe, l’hébreu et le japonais). Mais cet ordre changera encore lorsqu’il s’agira de parler des langues les plus influentes au monde et nous aurons donc alors le classement qui suit : 1- l’anglais, 2- le mandarin, 3- le français, 4- l’espagnol, 5- l’arabe, 6- le russe, 7- l’allemand, 8- le japonais, 9- le portugais et enfin 10- l’Hindi.

Comme vous le voyez, l’apprentissage du russe vous permettra de connaître l’une des langues les plus parlées au monde (8e) et l’une des langues les plus influentes (6e), un avantage culturel personnel certain pour chacun d’entre nous. Les raisons pratiques ne devront pas faire oublier aussi que la compréhension que vous auriez d’une femme slave, russe ou ukrainienne, les possibilités de former un couple, de le souder, de le pérenniser seront beaucoup plus fortes que dans le cas d’un homme lambda ayant fait le choix d’ignorer la langue russe sous prétexte que justement cette épouse devra s’expatrier dans le pays de l’époux. Ces hommes perdent en réalité des pans entiers d’une véritable chance, encore plus si, jeunes et en désir de paternité, ils pourraient avoir des enfants de ce mariage, qui eux bien sûr seront au minimum bilingues… mais sans leur père. Les possibilités d’échecs seront plus importantes dans un couple mixte dont les langues ne seront pas partagées par les deux personnes, pour des raisons évidentes de compréhension, de stéréotypes, culturels, de mentalités et de mœurs. Cependant, il n’y aura souvent pas possibilités pour les hommes de se préparer à l’apprentissage de la langue russe avant leur départ pour les premières rencontres, mais chaque candidat aux épousailles avec une femme slave doit garder en mémoire, que le chemin vers un mariage sera environ de deux, ou trois ans de fréquentations et vie commune avec cette femme russe et ukrainienne. C’est ici que sans doute vous devrez faire l’effort… ou que prudent, organisé et volontaire vous l’aurez commencé bien avant d’avoir regardé le moindre profil de femmes de l’Agence CQMI.

Apprendre le russe sur Internet ?

Pour les plus pressés, les plus modernes et ceux qui possèdent donc tout l’attirail informatique, et/ou tablette et smartphone, vous pourrez parfaitement vous pencher sur les nombreux professeurs de russe qui existent sur Internet. La règle numéro 1 sera d’éviter à tout prix l’apprentissage du russe avec des natifs… de France, de Belgique, du Canada, mais bien et c’est très supérieur pour des raisons très évidentes, avec un professeur russe, ukrainien ou de langue maternelle russe (des autres républiques de l’ancienne URSS). Parmi les meilleures professeures voici donc :

Maria : une Sibérienne installée en France qui est professeure de russe. Sa chaîne YouTube comprend environ 27 000 abonnés, ayant choisi la publication plutôt modérée de vidéos afin d’éviter la masse grouillante des « abonnés » venus pour le tout gratuit. Probablement, l’une des toutes meilleures professeurs disponibles sur Internet pour la langue russe.

Ania : là encore nous avons affaire à une professeure de russe, installée elle aussi en France, elle est beaucoup plus communicative sur sa chaîne YouTube pourtant moins fournie en abonnés, avec 15 000 personnes, mais un très grand nombre de vidéos parlant par ailleurs aussi de culture russe, des mentalités, donnant la parole, faisant des interviews. Une excellente alternative.

Diana : nous passons cette fois-ci à une Russe installée à Moscou, polyglotte ayant une chaîne YouTube de 15 000 abonnés, elle a choisi une double stratégie très agressive avec la publication de très nombreuses vidéos et jouant beaucoup sur son physique (décolletés, maquillage, manucure), vous assisterez souvent plus à un spectacle, parfois narcissique où la jeune femme s’écoutera parler et se regardera dans un miroir, mais Diana propose des vidéos reportages très intéressantes sur des sujets parallèles ou des ponts franco-russes, il faut dire qu’elle est aussi propagandiste dans le média public russe Sputnik. Elle publie à une cadence d’environ deux vidéos par semaine, organise des groupes (de groupies !) à la fois de voyages linguistiques et touristiques.

A noter que derrière ces trois femmes, dont les deux premières sont vraiment très pertinentes pour l’apprentissage à distance du russe, vous aurez aussi pour les moins fortunés des matériaux gratuits, comme ici avec cette vidéo de 8 heures d’

ou cette autre d’
. Vous oublierez donc et les fuirez, les professeurs français ou natifs francophones (bizarre ce ne sont que des hommes !), vous proposant des cours de russe. Toutefois, histoire de ne pas être trop « méchants » avec eux, vous pourrez aller chercher quelques vidéos très utiles de Russie.fr (6 500 abonnés), un certain Thomas se trouvant derrière le site et projet, par exemple
, bien évidemment comme tous les autres son but sera de vous amener à sortir le porte-monnaie, en vous proposant des forfaits au mois, par trimestre ou à l’année, avec des sommes donc de plus en plus conséquentes. Une autre alternative sera une option médiane… le professeur franco-russe ! C’est le cas d’un jeune professeur dénommé Adrien/Andreï et sa chaîne et site avec une stratégie également intéressante (12 000 abonnés) mais qui a disparu des radars il y a environ une année. Cependant, il reste toujours gratuitement ces matériels et vidéos avec parfois des sujets culturels et de mœurs.

Apprendre le russe avec une méthode type Assimil ? 

 

, Assimil c’est une méthode en packs (version de base, version de perfectionnement, et version complète avec les cd audios) qui est efficace. Ces méthodes sont nombreuses, mais elles demandent une discipline très solide de la part de l’apprenant, à savoir s’y consacrer au moins quelques minutes par jour, tous les jours et pendant une période donnée, tout en écoutant bien sûr les exercices audios. Ceci peut paraître simple, facile, mais en réalité rares sont les gens en capacité de tenir la distance, surtout dans le monde moderne ou tout va très vite, et change très vite où nous vivons. Assimil est donc l’une des options et l’un des leaders sur le marché, pour un investissement quand même déjà important de 70 à 150 euros, selon les outils que vous voudrez vous procurer. Parmi les très bons supports avec des exercices et d’une manière assez pratique car présentés sous forme de bloc-notes, je recommande aussi la collection des ouvrages de Maria Zeltchenko Je parle le Russe ! , déjà anciens car du début des années 2000, mais vraiment bons pour s’entraîner, commencer, réviser. L’avantage de ces ouvrages est ici leur coût vraiment très modiques, sans parler aussi des occasions possiblement à découvrir ici et là comme sur Amazon.fr ou ailleurs. Parmi des magasins similaires vous pourriez aimer consulter la page consacrée des ouvrages de langue russe de Cultura, qui propose de nombreuses méthodes et livres, avec Le Russe pour les Nuls par exemple, et des produits plus austères mais rédigés par d’excellents professeurs russes… de russe ! L’apprentissage seul dans un coin est impossible, vous devrez prendre conscience que l’étape Assimil est seulement justement une petite étape, avant que vous passiez aux choses sérieuses, qui sont et resteront toujours les bancs d’une école… ou une professeure de russe à domicile !

Apprendre le russe dans une école de votre région.

Nous ne pouvons pas toutes les énumérer, nous y passerions une nuit entière, mais il existe des écoles de langues partout dans les pays où vous résidez, plus ou moins loin de votre domicile… Alors bien sûr les citadins de grandes villes auront tout sur place, comme à Paris avec l’ouverture d’une antenne de l’Institut prestigieux d’État de la langue russe à Moscou (l’institut Pouchkine). Dans tous les cas vous privilégieraient les cours du soir, les cours dans votre temps libre où vous vous déplacerez pour assister à une leçon. C’est une démarche très efficace qui vous permettra mieux que toutes les autres méthodes de progresser, mais vous devez alors avoir un budget mensuel (vous me direz comme à distance) et vous déplacer, donc perdre fatalement du temps que vous n’avez peut-être pas la possibilité de perdre. Pensez toutefois qu’il vaut mieux avoir un professeur de russe en face de vous…. Et qu’il soit d’un pays slave. Pour se faire vous avez l’option des professeurs de russe, et vu les diasporas énormes de slaves qui résident dans vos pays, que nous parlions de la France, de la Belgique, de la Suisse ou du Canada, vous aurez toujours à côté de chez vous ou presque, des immigrés slaves qui enseignent le russe. C’est à vous de les découvrir, ils sont très nombreux, surtout des femmes, mais beaucoup sont des professeurs finalement « improvisés ». Assurez-vous au moins qu’ils aient un niveau universitaire quelconque, car vous n’aurez pas besoin bien sûr d’académiciens pour apprendre le russe de base, mais il est recommandé d’avoir une personne tout de même issue des matières littéraires et sciences humaines, afin de vous garantir un enseignement correct. Ayez conscience que l’éducation et son niveau sont aussi en chute libre en Russie et en Ukraine… et qu’il y a peu de chances qu’une jeune femme de 20 ans vous donne un meilleur enseignement qu’une de 45, à niveau d’études égales, ou de diplômes. Les prix varient de 10 à 50 euros le cours de 45 à 90 minutes (l’heure académique d’enseignement est 45 minutes et non l’heure normale, dans le monde slave). Les écoles de langues ne sont pas toujours faciles d’accès et vous tomberez peut-être sur des écoles qui vous proposeront des cours… à distance mais à l’aide de la visio-conférence (type Skype). Ces cours sont en principe moins chers et vos professeurs peuvent se trouver dans des pays lointains, donc en Russie, en Ukraine ou ailleurs, ce qui donne l’avantage de bénéficier de l’accès justement aux professeurs de russe (francophones ou anglophones). Vous garderez à l’esprit toutefois que ce type d’enseignement à des limites très importantes : 1- connexions internet faibles, 2- décalage horaire, 3- difficulté ou impossibilité de travailler avec l’écrit, 4- difficulté du professeur à répondre à vos interrogations par exemple par de simples interventions au tableau, par écrit, à l’aide d’un manuel, d’un matériel. Ces cours sont légions sur Internet, l’offre est si grande que l’on pourrait s’y perdre avec des descriptifs tous plus ou moins élogieux des services proposés ou des professeurs qui enseignent. Une arnaque courante est justement de présenter des professeurs très compétents…. Qui ne font que vitrine dans l’école et laisseront la place à de très jeunes professeurs aux compétences parfois très légères.

Les universités d’été, les universités russes et écoles de langue russe sur place.

Nous évoquions dans un ancien article les 5 trucs pour apprendre la langue russe dont nous reprenons en partie les conseils ici même, et parmi eux se trouvaient ceux de partir à l’étranger sur place pour apprendre la langue russe. C’est sans aucun doute l’arme absolu pour apprendre la langue russe. Plusieurs raisons à cela : 1- vous serez sur place en Russie, en Ukraine ou Biélorussie, 2- pendant une période de vacances vous pourrez apprendre en intensif la langue russe, 3- le rapport qualité prix est totalement imbattable, 4- vos progrès seront les plus rapides que vous réaliserez, 5- les professeurs seront parmi les meilleurs. Pour se faire pas de secret, l’Institut Pouchkine à Moscouest tout simplement la toute meilleure école de la langue russe au monde, pour un prix par ailleurs modique, mais il y aura une différence de prix entre l’apprentissage du russe en cours d’été (plus chers), ou en périodes d’études (en général d’au moins un mois). L’argent et le temps investis dans un tel projet seront bien investis et donneront des résultats remarquables pour vous amener à un niveau de russe déjà correct, si vous persistez avec une pratique, ce niveau sera alors en rapide progression. Mais d’autres écoles existent aussi comme l’école fondée par les Français à Moscou, le CREF, d’un niveau moindre mais ayant tout de même de très bons professeurs, l’institut privé Derzhavin à Saint-Pétersbourg, l’école privée Ambergh Education également dans cette ville (mais proposant aussi ces cours en Ukraine et en Lettonie, ce dernier pays étant dans l’Union européenne), et plutôt du côté de Moscou l’école privée Liden & Denz parmi des dizaines d’autres. Mais pour faire le tri, vous pourriez faire appel aux services du très compétent Sébastien Iwanski, Français derrière la plateforme Alexandre de Russie qui propose de nombreux services diversifiés autour de la Russie et du monde russe à l’usage des francophones, comme ici sur sa page cours de langue en Russie. Les Suisses pourraient avoir envie de faire confiance à Aventure Linguistique qui a un partenaire à Moscou en Russie et propose aussi des séjours linguistiques. Les Canadiens seront plus à l’aise sans doute avec des cours de russe en Ukraine, là aussi les écoles sont innombrables, nous avons trouvé ce comparateur de 33 écoles différentes (privées) seulement pour la ville de Kiev et proposant 4 d’entre elles comme étant les toutes meilleures, avec par exemple NovaMova.

Faste sujet que l’apprentissage de la langue russe, et nous ferons dans un autre opus un article dédié à l’apprentissage du russe dans les universités russes ou ukrainiennes (ou d’ailleurs). Il en existe partout en Russie et dans les pays des anciennes républiques soviétiques, toutes pertinentes et toutes avec de très bon niveau d’enseignement, grâce en partie aux méthodes d’apprentissage des langues dans ces pays, et à l’excellence des professeurs slaves d’un très haut niveau. Dans tous les cas, vous garderez à l’esprit que vous CQMistes, hommes de passage, francophones qui cherchez à épouser une femme slave, la langue russe sera et devrait être dans vos objectifs secondaires et l’exemple d’Antoine, devenu russophone avant de rencontrer son épouse ukrainienne Borislava, ou d’Hervé, devenu russophone après avoir rencontré son épouse russe Aliona, devraient vous inciter à prendre ces exemples de réussite…. Russophoniques en plus d’avoir donné de beaux mariages.

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