L’Agence matrimoniale CQMI vous présente aujourd’hui un article inédit sur l’obtention par une femme russe d’un visa Schengen, pouvant lui permettre de se rendre en France, en Belgique ou en Suisse sans aucun problème afin de venir vous rencontrer. Dans certain cas, vous aurez déjà rencontré cette femme russe via l’Agence CQMI, une autre agence ou un site de rencontres. Dans d’autres cas plus rares, vous accueillerez cette femme russe dans votre pays, et ce sera le moment d’un premier contact. Si cette dernière option est déconseillée, certains hommes en passent par là pour différentes raisons qui leur sont propres, voire par obligation et des contraintes professionnelles ou de santé.
Dans tous les cas, lorsque vous vous lancez à la recherche d’une épouse en Russie, la ou les femmes avec qui vous serez en contact devront vous rencontrer. En toute logique ce sera à vous de faire l’effort du premier voyage en Russie, mais une fois que les premiers contacts auront été fructueux, ce sera à elle de venir vous voir en France, en Belgique ou en Suisse. Nous excluons de cet article le Canada pour des raisons évidentes de géopolitiques souvent énoncées dans nos articles ou les vidéos, LIVES et podcasts d’Antoine Monnier, fondateur de l’agence. Pour beaucoup, à la fois à cause des rumeurs publiques, des contraintes administratives ou simplement par ignorance, un visa pour une ressortissante russe, c’est cher, c’est impossible, c’est difficile, c’est contraignant… Il y a en effet, et nous ne sommes tous égaux devant le Seigneur (!), des subtilités administratives que nous allons développer dans un article complet, avec à l’appui des liens qui nous l’espérons vous aideront à faire venir votre future femme russe dans votre pays… de l’espace Schengen. Mais pour commencer, qu’est-ce donc que l’espace Schengen ?
L’espace Schengen est un territoire où les citoyens des états signataires sont dans la possibilité de circuler librement sans avoir des contraintes de visa et de formalités compliquées. Tous les citoyens de ces états sont donc en possibilité de se promener sans contrainte, comme bon leur semble et seulement en possession d’une carte d’identité ou d’un passeport en règles. L’espace Schengen est né en 1985 de l’Union européenne et 22 des 27 états membres en font partie, plus 4 pays partenaires qui ont signé un accord spécial, l’AELE (Association européenne de libre échange), pays qui ne sont pas membres de l’UE mais sont des pays de la zone Schengen. Les membres historiques sont l’Allemagne, la Belgique, la France, Le Luxembourg, les Pays-Bas (1985), suivis de l’Italie (1990), L’Espagne, la Grèce, le Portugal (1992), L’Autriche (1995), le Danemark, la Finlande, la Suède (1996), L’Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la Slovaquie, la Slovénie, la Tchéquie (2004), et des 4 pays partenaires non membres de l’UE, l’Islande et la Norvège (1996), la Suisse (2004), le Liechtenstein (2008). Plusieurs pays sont en attente de leur intégration et d’ailleurs membres de l’UE, à savoir la Bulgarie, Chypre, la Croatie et enfin la Roumanie. A noter également que de nombreux territoires d’Outre-Mer, comme pour la France, ne sont pas des territoires Schengen… malgré l’appartenance de la France à cette zone de libre circulation.
Pour des raisons pratiques, de nombreux pays ont signé des accords de libre circulation temporaire dans les pays Schengen, à condition d’avoir un passeport valide et pour des raisons de tourisme essentiellement, ou de courts voyages d’affaires. Les ressortissants des pays suivants peuvent donc venir dans les pays de la zone Schengen un maximum de 90 jours : Canada, USA, Mexique, la presque totalité des pays d’Amérique Centrale, le Venezuela, la Colombie, le Brésil, l’Uruguay, le Paraguay, le Chili, l’Argentine, les territoires d’Outre-Mer français et d’autres pays de l’espace Schengen, l’Australie, Singapour, la Nouvelle Zélande, Taïwan, la Corée du Sud, le Japon, le Brunei, l’Angleterre, l’Irlande, Chypre, Israël, la Géorgie, la Croatie, la Serbie, le Monténégro, la Macédoine, l’Ukraine, la Moldavie, la Roumanie, la Bulgarie pour l’essentiel. Dans de nombreux cas, les femmes russes étant nées durant l’Union soviétique, ont deux passeports, par exemple russe et ukrainien, russe et moldave, sans parler de celles nées dans les trois états baltes que ceux l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie (tous les trois dans l’espace Schengen). Toutes ces femmes n’ont alors aucun besoin d’un visa Schengen à la seule condition qu’elles se rendent dans leur second pays (donc en partant de Moldavie, d’Ukraine, d’Estonie, de Lettonie et de Lituanie), pour ensuite voyager vers l’Europe occidentale et les pays de l’espace Schengen. C’est un cas décrit dans le podcast d’Eric de Toulouse , décrivant le cas de son épouse née en Union soviétique, mais ayant vécu son enfance en Crimée, territoire redevenu russe en 2014, sa future épouse possédant dès lors un passeport ukrainien et un passeport russe. C’est aussi le cas de mon épouse, en possession d’un passeport de Moldavie, ses parents russes étant venus sur place comme cadre à l’époque de l’URSS. Dans tous les cas, pour les hommes ayant en face d’eux des femmes ukrainiennes, moldaves, estoniennes lituaniennes ou lettones, elles n’ont pas besoin de visa pour rester en séjour court jusqu’à 90 jours dans votre pays. Pour les autres femmes, Russes, Biélorusses ou Kazakhs, elles devront en passer par l’obtention d’un visa pour l’espace Schengen.
Dans tous les cas de figures pour un visa Schengen… un visa obtenu par l’un des 26 pays membres vous permettra de circuler sans contrainte DANS TOUS les pays de la zone Schengen, à savoir les 22 membres de l’UE signataires, et les 4 membres de l’AELE. Les femmes russes auront donc l’embarras du choix pour demander un visa dans l’une des ambassades ou l’un des consulats des pays membres. C’est une chose ignorée et pour ceux qui connaissent bien le sujet, des pays sont mieux organisés, plus rapides à la délivrance que d’autres. Il existe trois catégories de visas Schengen : a) l’uniforme qui vous permet de voyager partout, b) le visa à validité territoriale qui ne vous permet de voyager que dans les pays cités dans le visa, c) le visa national pour des personnes venant habiter, étudier ou travailler dans un des pays de l’espace Schengen. Dans les faits, il arrive souvent que des Russes demandent des visas pour se rendre dans plusieurs pays, par exemple, France et Suisse (atterrissage dans ce dernier pays pour continuer vers la France), France et Espagne, France et Belgique, France et Italie sont des exemples. Certains futurs couples se donnent par ailleurs rendez-vous pour faire connaissance dans une capitale européenne, afin de passer un séjour « en amoureux ». Cette façon de faire connaissance en zone neutre se pratique parfois, par exemple en allant quelques jours à Prague, à Varsovie, sur les bords de l’Adriatique en Croatie ou ailleurs.
Vous éviterez absolument de tomber dans le piège du visa privé, où vous ferez les démarches pour obtenir une invitation privée à envoyer à votre compagne russe. Ce type de visa vous contraindra à aller à la mairie, à faire des déclarations compliquées (notamment sur la nature de votre logement), à payer des frais supplémentaires et à perdre beaucoup de temps. Votre compagne viendra donc avec un simple visa TOURISME. Si vous faites l’erreur de déclarer qu’elle viendra chez vous, en visite chez des personnes, de la famille ou des amis, la masse de documents demandée sera très contraignante. Dans le cas d’un voyage anodin de tourisme, il faudra moins d’effort, le relevé bancaire du compte de cette femme russe pour vérifier qu’une réserve d’argent s’y trouve, soit 50 euros par jour de résidence dans votre pays (environ). Ma propre épouse russe n’ayant pas toujours eu cet argent, les amis et la famille ont souvent prêté cette somme, qui de toute façon n’était qu’en dépôt et fut rendue aussitôt le visa obtenu. Dans ce cas précis, votre compagne russe aura besoin d’une ou de réservations d’hôtels (d’où l’intérêt de jouer sur les frontières en fonction de votre lieu de résidence, afin d’indiquer que vous résiderez par exemple en France, mais passerez quelques journées de visite en Suisse (ou inversement). Tout autre visa vous prolongera dans des complications dantesques. Vous éviterez aussi, si vous voulez vous marier à une femme russe, de la faire venir avec un visa « de fiancée » qui existe en France, mais vous contraindra à des démarches supplémentaires, le visa tourisme est parfaitement autorisé dans le cas d’un mariage en France, d’un homme français et d’une femme russe (ce que j’ai moi-même expérimenté avec mon épouse russe en 2017).
Dans le cas de la France, voici le site de l’Ambassade de France en Russie, qui pour une fois très bien fait vous guidera précisément dans vos démarches d’obtention du visa Schengen pour la France (et donc aussi d’autres pays Schengen). Vous pourrez vérifier précisément ce que l’on vous demandera pour le visa, nous avons ici rempli le formulaire d’assistance pour le visa, avec personne de Russie, court séjour, passeport russe, tourisme, 45 ans, 10 jours de voyage. Les documents nécessaires sont :
Le site est très bien fait, et vous pourrez continuer à saisir votre demande en ligne. Dans le cas de la Confédération helvétique, la Suisse, voici le site à jour des formalités de visa pour entrer dans ce pays ou y passer en tant que citoyen russe. Vous pourrez découvrir les formalités pour un visa de court séjour tourisme dans ce lien et si vous poursuivez dans la recherche vous découvrirez que la Suisse est plus exigeante niveau des ressources demandées, soit une somme de 100 francs suisses par jour. Si le prix d’un visa suisse sera plus élevé, les relations entre les deux pays sont plus stables qu’entre la France et la Russie et en fonction de votre région de résidence en France, il sera plus cohérent comme dit plus haut de voir du côté de la Suisse si vous étiez des régions frontalières de Savoie, Franche-Comté, Alsace ou Bourgogne, du côté de la Belgique si vous êtes de Normandie, du Nord ou des Ardennes, du côté de l’Italie pour les Alpes du Sud, du côté de l’Espagne pour les régions méridionales proche des Pyrénées.
Dans le cas de mon épouse, après quelques visas, les formalités devinrent fluides, plus rapides, et dans plusieurs cas, bien que nous nous soyons mariés seulement au bout de 8 ans de vie commune, ma compagne avait reçu des visas très long, jusqu’à un an de validité (à concurrence de 90 jours maxi en un seul séjour). Nous fûmes surpris par la délivrance de plusieurs visas beaucoup plus long que ceux demandés, et à ce jour les choses ont évidemment beaucoup changé car elle est devenue ma femme et elle dispose de l’avantage d’être marié avec un ressortissant d’un pays de l’espace Schengen. Les demandes d’épouses de Français font que les frais de visas sont gratuits mais pas pour les autres membres de la famille (par exemple un enfant d’un autre mariage). Les frais de visas Schengen sont relativement standardisés, en général de 60 euros, mais une exception est faite pour la Russie, l’improbable Kossovo et la Géorgie. Pour ces trois pays les frais d’un visa tourisme sont de 35 euros comme nous l’avons découvert dans notre petit essai virtuel ci-dessus. De fausses informations traînent sur Internet au sujet des Ukrainiens, un accord de régime de séjour court sans visa a été signé entre l’espace Schengen et l’Ukraine en juin 2016, comme décrit dans cet article de RFI.
Il y a quelques chances que vous tombiez sur une ressortissante d’un état non reconnu par la communauté internationale et de fait rattaché à la Russie ou lié à la Russie. Le cas de la Crimée est le plus simple, cette république autonome dans l’Ukraine, s’est rattachée (ou a été annexée selon les versions), à la Russie en mars 2014. Les habitants de Crimée sont donc devenus Russes, mais pour l’Occident, France, Belgique et Canada en particulier, la Crimée c’est toujours l’Ukraine. De fait, une citoyenne de Crimée est devenue russe, mais devra passer par l’administration ukrainienne pour se marier. Avant toute chose et pour éviter des ennuis graves, votre future épouse devra avoir obtenu la nationalité russe (ce qui est sans doute déjà fait), et tenter de conserver son passeport ukrainien. Elle sera russe pour votre mariage, mais pour les voyages des premières rencontres et de ses visites dans votre pays, elle utilisera son passeport ukrainien au départ d’Ukraine pour vous rejoindre (évitant ainsi une demande de visa). L’Ossétie du Sud et l’Abkhazie sont des républiques qui se sont insurgées contre la Géorgie. La seconde dans une guerre sanglante entre 1992 et 1993, la première dans une déclaration d’indépendance en 1992, jusqu’à une agression manquée de la Géorgie en 2008. Le cas est différent de la Crimée car ces deux républiques ont été reconnues par très peu de pays, comme le Nicaragua, la Russie, le Venezuela, la Syrie et le Nauru. Il y a peu de chances que vous puissiez rencontrer une femme de ces régions très lointaines, et si c’était le cas, comme pour la Crimée elles auront certainement acquis la nationalité russe. Le cas des deux républiques autoproclamées du Donbass, celle de Donetsk et celle de Lougansk est tout autre. Beaucoup de femmes, et certaines adhérentes du CQMI sont de cette région. Aucun état de l’ONU ne les a reconnu et officiellement c’est toujours le territoire de l’Ukraine. Trois cas sont possibles : ou votre compagne est passée en zone ukrainienne et elle possède toujours son passeport ukrainien (éventuellement aussi un passeport russe), ou votre compagne vient de la zone insurgée, elle possède un passeport d’une des républiques insurgées, mais qui n’a aucun poids à l’international. Dans les cas rares de jeunes filles qui n’auront jamais possédé de passeports ukrainiens, la ligne de front est traversable avec un permis de passage (propousk) et des femmes et des hommes font le voyage pour se procurer un passeport ukrainien valide (soit pour le renouveler, soit pour un premier passeport). Même si votre compagne venait de ces régions en révolte, et même si elle avait un sentiment de rejet de l’Ukraine, la raison dicte qu’elle fasse alors un passeport ukrainien. Ce dernier lui ouvrira des portes et des possibilités de voyages qui lui seront interdits avec un passeport local des républiques populaires de Donetsk ou Lougansk (qui ont été distribués à partir de 2016). Dans le troisième cas, le passeport local ouvre des droits et des facilités vers un passeport russe, mais sous la contrainte d’une attache locale en Russie. Cette option est aussi une porte de sortie viable qui vous permettra donc d’épouser une femme du Donbass en gommant les affres de la politique internationale.
Si les Occidentaux peuvent s’offrir les services d’une agence de visas, c’est aussi le cas des Russes. Votre compagne, avec votre aide, pourrait très bien utiliser l’une des très nombreuses agences qui existent en Russie pour vous aider à régler le délicat problème d’un premier visa, ou de futurs visas pour votre femme russe. Cela a un coût mais cela peut aussi vous décharger de multiples problèmes et vous éviter de vous faire des nœuds dans la tête pour ces problèmes administratifs, en voici une seulement à titre d’exemple, parmi des dizaines d’autres.
Nous en finissons avec ce très long article coaching qui est offert par l’Agence CQMI, en vous rappelant aussi que nous avons pour ces questions un spécialiste… moi-même, avec un service coaching qui a été mis en place dans notre agence depuis le début de l’année 2019 ! Alors n’hésitez pas, ces quelques euros ne seront certainement pas dépensés en vain, et nous serons très heureux de pouvoir vous conseiller et vous aider.
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A étudié à CQPNL Centre québécois de PNL