vendredi, 25 mai 2018 21:20

Épouser une femme russe et s'expatrier en Russie

Épouser une femme russe Agence CQMI

A travers l’expérience d’Antoine Monnier directeur de l’Agence CQMI, marié avec une Ukrainienne, et celle d’Hervé Jouhet marié quant à lui à une Russe, nous allons tenter au moyen d’une chronique particulière sous la plume du second de vous présenter quelques standards et quelques conseils à l’usage d’hommes francophones qui rêveraient, espéreraient et décideraient de créer une relation maritale avec une femme russe ou ukrainienne. L’un comme l’autre ont écumé le monde slave, tant l’Ukraine, que la Russie, mais aussi d’autres pays périphériques. L’un comme l’autre sont passés par une étape de recherche amoureuse similaire, faite de rêves qui se sont réalisés… mais pas tout seuls ! L’un et l’autre sont parfaitement russophones, ont étudié en Russie la langue de Pouchkine, le premier a longuement résidé dans le pays et dans la ville mythique de Saint-Pétersbourg, en passant par la Sibérie, le second est moscovite, cœur palpitant de la Russie, après avoir connu l’Oural et le Sud du pays.

Si Antoine évoquait la possibilité d’une expatriation de l’homme francophone pour venir s’installer en Ukraine, je viens aujourd’hui vous parler d’hommes qui voudraient partir en Russie pour s’installer avec leur compagne et future épouse. Il se trouve que c’est précisément mon cas, et que mon parcours commencé en 2008 prouve que c’est possible, mais dépend beaucoup justement de la femme que vous aurez en face de vous, de vos capacités de débrouillardise, de vos réserves d’argent, de la région de Russie concernée et enfin d’une certaine part de chances. Nous ne possédons pas vraiment de chiffres pour décrire combien de couples mixtes franco-russes s’installent en France et combien en Russie. Une chose est certaine, le pourcentage d’hommes francophones partis pour la Russie, ayant réussi la pirouette de l’expatriation en Russie est très faible, probablement de seulement quelques %. Pour toute la Russie, le nombre d’expatriés français enregistrés sur les listes consulaires et résidents dans le pays étaient d’environ 6 000, en comptant les familles et les enfants avant la crise du Maïdan, vers 2010. Il s’en trouve actuellement probablement en permanence 4 000, quelques centaines à Saint-Pétersbourg, quelques dizaines à Ekaterinbourg, quelques autres dizaines dans tout le pays, parfois très loin, deux ou trois milliers pour la seule capitale, Moscou. C’est un chiffre intéressant mais il faut comprendre que la majorité de ces Français sont des expatriés dans des grandes firmes internationales, françaises, certains autres en contrat local. Beaucoup sont des hommes, peu de femmes françaises finalement, beaucoup vont rencontrer ou ont rencontré leurs épouses sur place et certains resteront longtemps. Depuis que je pratique moi-même la Russie, j’ai rencontré des Français ayant réussi leur expatriation pour raison de rencontre (auparavant) d’une épouse russe, dont certains ont réalisé des exploits. Alors l’expatriation ?

Réussir son expatriation en Russie, le défi.

Impossible n’est pas français, disait un certain Napoléon, une expatriation en Russie pour suivre une femme que vous auriez rencontré en Russie est donc possible, j’en suis la preuve vivante. Il s’agit toutefois d’un parcours du combattant vraiment exceptionnel, demandant des atouts, des qualités, de la patiente, de la jugeote et surtout une femme absolument extraordinaire à vos côtés. En effet, dans le cas d’une expatriation d’une femme russe en France, l’homme aura donc déjà un travail suffisant pour faire bouillir la marmite du couple, un domicile, souvent une propriété en propre, une voiture. En Russie, l’homme francophone sera au contraire un long moment en période de faiblesse et donc devant compter de manière maximale sur sa femme russe. Ce temps est bien sûr très différent selon les hommes, leur âge, leur parcours etc. Dans ma propre histoire, après avoir liquidé l’ensemble de tous mes biens en France, et je n’étais pas une personne riche, je partais avec un capital de seulement 25 000 euros environ. Ce capital ne fut pas entamé par un logement car je m’installais chez ma compagne, qui ne me laissa pas payer le moindre loyer ou charges dans notre logis moscovite jusqu’à ce que je puisse participer. Elle avait un excellent travail, l’assise sociale et « les reins » pour m’accueillir le temps que je puisse m’acclimater. Je dirais cependant qu’il y a en fait des priorités essentielles que je décline immédiatement :

1- La langue russe,

Si vous ne parlez pas cette langue, votre première tâche pour pouvoir vivre et être autonome en Russie, puis y travailler, c’est l’apprentissage de la langue russe. Il existe de nombreux instituts d’état de la langue russe, à Moscou l’institut Pouchkine, dans d’autres villes toutes les facultés de langues d’une certaine taille accueillent des étudiants étrangers pour la langue russe. Le budget moyen par mois, de cours de russe, pour environ 20 heures par semaine, avec 20 heures de devoir à la maison sera d’environ 500 euros, avec d’excellents professeurs formés à l’école soviétique (donc excellente). A noter que les mêmes instituts et écoles existent aussi en Ukraine (moins onéreuses par ailleurs). En partant de quasiment zéro, vous aurez besoin d’un long moment pour être vraiment russophone, le niveau minimum de mon avis requis doit être B 1. Dans mon cas, ayant seulement quelques dizaines d’heures de leçons de russe en France avant mon départ, j’étudiais le russe un an et demi pour m’amener à un niveau aux alentours de B 2 (sur les standards internationaux, A 1 débutant, A 2 débutant avancé, B 1 et B 2 les niveaux intermédiaires, C 1 courant en russe, C 2 professeur de russe ou académicien). C’est un vrai travail, avec de la patience, de la sueur, il faut beaucoup étudier et réviser, et plus votre épouse vous aidera, plus vous progresserez vite. Dans certains cas que je connais, des hommes plus jeunes que moi ne restèrent à l’institut qu’un ou deux mois puis se lancèrent, mais il s’agissait d’une époque où dans beaucoup d’entreprises internationales la langue anglaise ou française prédominait, aujourd’hui ce n’est absolument plus le cas.

2 - Et si J’ai de l’argent… et que je suis retraité ?

Plus vous aurez d’argent en poche, plus l’expatriation sera évidemment facile, le cas de retraités candidats à l’expatriation, arrivant avec des capitaux déjà importants réglera vite beaucoup de problèmes. Dans ce cas précis, vous pourriez parfaitement conserver vos biens en France, pour les plus fortunés mettre vos biens immobiliers en location comme source de financement, beaucoup de cas sont possibles, à chaque cas ses solutions. Comme partout, des sommes avec beaucoup de zéros aideront à vous ouvrir toutes les portes de l’installation en Russie, des papiers en passant par votre simple confort. Dans ce cas de retraités ou senior, l’apprentissage de la langue russe sera moins pressant, du fait que vous n’aurez pas l’obligation de trouver un travail par la suite. Cependant, il est évident qu’un homme qui ne fera pas l’effort de parler la langue du pays qui l’accueille ne sera jamais qu’une sorte d’invité, que diriez-vous vous-mêmes d’un migrant installé en France depuis dix ans et ne parlant pas la langue française ? Ceci s’appelle l’adaptation et derrière elle, certaines valeurs, goût de l’effort, politesse, curiosité, sens du contact.

3 - Un Visa pour la Russie, Sésame ouvre-toi !

Un visa de longue durée vous sera nécessaire, pour ceux passant par un visa étudiant d’apprenant de la langue russe, vous pourrez via les instituts et universités recevoir un visa études peu onéreux (une centaine d’euros à peine), pour une durée équivalente à vos études (trois mois, puis sur place prolongation de la durée nécessaire). Par la suite, la seule façon de rester sera les autres visas existants, le RVP, le VNG, les fameux sésames d’autorisation de résidence longue sur le territoire russe, facilités par un mariage avec une femme russe (trois ans, le premier non renouvelable, le second si). C’est un parcours du combattant difficile, avec des voies différentes, mais dans tous les cas ce type de visa passera par : a) votre bonne santé et un contrôle médical complet dont un test HIV, b) la réussite de l’examen gouvernemental de la langue russe du TRKI (à un niveau vers B1 B2) c) de l’argent pour payer les frais, éventuellement une agence ou un cabinet de juristes pour accélérer ou assurer le résultat (coût entre quelques centaines d’euros à deux mille). Une fois le sésame en poche, vous pourrez alors travailler, fonder une entreprise, payer des impôts en Russie, et surtout aller et venir (visa multi entrées).

4- Le Travail,

Pour durer en Russie, il faudra bien sûr y travailler, comme tout le monde, c’est certainement le plus gros de tous les défis. Beaucoup de choses impropres et mensongères existent sur Internet à ce propos. Les chances de découvrir un travail dans une compagnie française… sont quasi nulles (il fallait venir avant 2010 !), sauf dans le cadre d’un VIE (donc vous aurez moins de 28 ans et vous serez diplômés du supérieur, minimum Master II, et dans une spécialité recherché), ou d’une spécialité dite hautement qualifiée (menant à un visa spécial le VKS ou KS), dans des domaines très pointus, contrôle financier à haut niveau, management directorial et stratégique à haut niveau, savoir-faire très rare ou particuliers. Certains métiers de bouche trouveront aussi leurs places, des métiers spécifiques dans l’ingénierie etc. Les places seront chères, très chères, la diaspora française peu accueillante, tout sera histoire de réseaux politiques, d’amitiés, ou de vos possibilités. C’est un milieu relativement dur et certains surdiplômés pourront se trouver dépités[1], voici l’exemple d’une jeune fille qui malgré trois langues parlées, son bagage d’expériences à l’étranger et son diplôme de Sciences Po, revînt profondément déçue de n’avoir pas intégré… « l’élite » francophone moscovite. Il n’y a aucun chiffre, mais j’ai moi-même rencontré de très nombreux francophones en mode bouteilles à la mer qui ne purent se maintenir en Russie (majoritairement des hommes et femmes seules, mais pas uniquement).

5- Une entreprise,

Si vous ne pouvez trouver un travail en Russie parce que votre profession ne trouvera aucun débouché russe, vous avez peut-être des connaissances ou des savoirs faire pour créer votre emploi. Des exemples sont célèbres, mais rares, d’entrepreneurs ayant réussi ce chemin ardu, avec de l’huile de coude, de l’argent, de l’audace, du travail et du courage. Voici avec la YouTubeuse Diana, « votre professeur de russe » une vidéo avec Thierry Cellerin, vieux briscard de la Russie et de la création d’entreprises qui pourra éclairer votre lanterne sur les possibilités de créations d’entreprises[2]. Le schéma des débrouillards se déclinera selon beaucoup de formes, du producteur de fromages, à celui de saucissons, à celui ayant quelque chose à vendre aux Russes (d’intéressant !), en passant par quelques professeurs de français (cela eut payé !), il est facile de repérer les tentatives nombreuses, idées mirobolantes jamais abouties, parmi quelques-unes abouties de candidats à l’expatriation en Russie. Il y eut une vague de migrants francophones après l’écroulement de l’URSS, un gros contingent d’expatriés au début des années 2000, parmi ceux arrivés certains sont restés et ont réussi dans divers domaines (dont la restauration, le tourisme, le culturel français, enfin plus rarement dans les institutions françaises sur place, lycée français, institut culturel français, ambassade de France, Chambre de Commerce Franco-Russe, médias « français », professions libérales (médecins, chirurgiens-dentistes, taxi etc.). Ces milieux sont fermés, vivants en communauté qui se cooptent mutuellement, c’est une sorte de village ou la règle dominante sera « chacun pour soi, et Dieu pour moi ! ». Dans le cas d’une création d’entreprise mieux vaudra vous adresser à des personnes ayant déjà fait ce parcours, et pour les aspects administratifs à des Russes compétents. Il faut également signaler la présence des supermarchés Auchan en Russie qui engagent une grande quantité de personnels en France.

6- Une bonne étoile, ou comment éviter les milieux franco-francophono-français ! 

Une bonne étoile vous sera nécessaire pour rester en Russie, le pays où tout est possible, et comme le disait une mère célèbre « pourvou que cela doure ». Car cela ne pourrait pas durer longtemps ! Ce qui est acquis en Russie ne l’est jamais éternellement, les Russes fonctionnant seulement à la confiance, mais remettant en jeu souvent ce qui pour vous était solide. La chance de tomber sur les bons partenaires russes, d’avoir une opportunité de travail par recommandation, de tomber sur les bonnes personnes au bon moment sera essentielle. Pour certains francophones, notamment dans les milieux français, cette chance ne viendra jamais. Il faut parfois provoquer les choses, mais les francophones installés sont extrêmement sollicités, souvent par ailleurs par des gens peu sérieux, par réflexe protecteur, ils auront et c’est aussi bien normal, tendance à fermer les portes à double tour. Le cocasse de la chose sera de découvrir des « événements franco-français » ou « franco-russes », où erreront tout un aréopage de personnages plus ou moins intéressés, ayant des idées, quelque chose à vendre ou à demander ou obtenir. Le conseil principal sera donc d’éviter les errances courtisanes, pour vous concentrer sur des choses positives, créatrices, aller à vos buts et faire attention à ne pas être trop naïf en arrivant aux premiers objectifs. Soyez audacieux, entreprenant, en mouvement, ne soyez ni dans l’attente, ni dans l’assistanat. Et puisque vous désirez vous installer en Russie, le maître mot sera : trouver des partenaires russes, des contacts russes, se faire des amis russes, vivre avec les Russes, parler russe… Vous oublierez à la fois donc vos compatriotes, dans l’ensemble ayez bien conscience qu’ils ne représentent en Russie… presque rien (4 000 Français versus 150 millions de Russes). Comme dans le monde francophone, il vaut mieux avoir quelques bons amis solides, qu’un immense parterre de gens transparents !

7- Clientélisme quand tu nous tiens ! Ou comment ne pas éviter les milieux francophones.

Les Romains étaient friands du système, et rien ne fonctionne mieux que les réseaux, si cet adage est exagéré, il a une réalité très large que vous ne pouvez ignorer. Cependant pour passer sous les fourches caudines du clientélisme encore faut-il se trouver en adéquation avec les milieux en question. Le profil moyen d’un expatrié français sur place sera soit un homme jeune de 25-35 ans, soit plus vieux vers la fin de quarantaine ou cinquantaine, bien implanté, installé et solidement connecté. Les deux élections présidentielles précédentes qui se sont déroulées en France, montrent qu’à Moscou les Républicains éclataient les scores nationaux, 57 % au second tour pour Sarkozy en 2012, et avec 18 % des voix pour ce même parti (aux législatives 2017), plus 52 % pour la République en Marche d’Emmanuel Macron, la Russie et Moscou sont considérées comme des terres très largement (ultra) libérales (en ajoutant le score du Front National encore un peu plus)[3]. Dans un village français comme Moscou, la plupart des gens qui comptent sont (quasi) tous connectés entre eux, se connaissent, se fréquentent via diverses institutions ou associations. Les profils clientélistes qui fonctionneront seront en général, un homme (plus rarement une femme), parlant plusieurs langues, dont le russe, issus de grandes écoles françaises ou internationales, formation d’ingénieurs, Sciences Po, écoles de Commerce, écoles prestigieuses, finances, d’un milieu plutôt aisé, ou très aisé. Ces profils auront des chances de se fondre dans la masse via différentes institutions franco-françaises ou franco-russes. Pour les gens plus simples et moins calculateurs, atypiques, il vaudra mieux passer son chemin pour d’autres horizons, le système D sera toujours votre ami (et les Russes) !

8- Système D, l’arme secrète du francophone.

Pour l’immense majorité des francophones qui n’auront pas bac + 12, un beau-frère marié avec la fille de l’ambassadeur, deux sacs de sport remplis d’argent, ou qui ne serait encarté dans aucun parti franco-français d’importance (ce qui est bien sûr une caricature exagérée), le conseil ultime sera de tracer son chemin et de s’atteler au défi de faire son trou tout seul (avec les Russes !). En réfléchissant bien, vous pourriez avoir une plus-value à vendre ici en Russie. Un savoir-faire qui pourrait se transformer en proposition de services, une connaissance utile, une idée géniale, quelque chose que vous avez remarqué qui manquait en Russie ? Avec assez peu d’argent des Français ont parfois fait leur place par différents moyens, c’est un microcosme très réduit mais valorisant : spécialiste dans les problématiques de sécurité ? Agence de chasseurs de tête ? Concepteur d’aires de jeux pour enfants dans les parcs, voilà trois parcours de trois Français qui firent mouche en Russie, et d’autres suivront certainement avec d’autres idées. D’autres francophones ont fait leur place dans les personnels de maison, le conseil et le coaching, le service aux expatriés étrangers, nous avons parlé du tourisme, l’Agence Atsal parlait également d’opportunités dans les provinces de Russie, pourvu que vous soyez russophone, autonome, indépendant et pas forcément cloué à la capitale russe, mais possiblement mobile sur la province et les immensités russes[4] !

9- L’amour d’une femme russe.

Vous ne réussirez rien sans l’amour fidèle de votre femme russe, car une période dépendant de votre niveau d’adaptation, plus ou moins longue vous attendra à votre arrivée en Russie. Vous serez quelques mois comme un enfant dans un monde inconnu. En règle générale la plupart des nouveaux arrivants passent tous par différentes étapes qui transforment leur vie en profondeur. Vous êtes au départ un francophone, non russophone dans un monde totalement inconnu et nouveau. Vous devez passer par des phases où vous deviendrez autonome au fil du temps, jusqu’à pouvoir réaliser toutes les démarches de la vie courante vous-mêmes, par exemple administratives. C’est ici que la plupart des femmes russes seront bien supérieures à leurs homologues francophones, car la femme russe épaulera son conjoint puissamment, elle ne sera jamais fatiguée de vous aider, de vous accompagner, de vous guider. Naturellement très attachée à vous, industrieuse, travailleuse, patiente, attentionnée, cette femme russe vous permettra l’expatriation réussie, et sera votre plus grande et meilleure carte pour réussir. Elles ne se lasseront jamais de vous épauler, et vous comprendrez alors peut-être la différence cruciale avec la femme francophone (en général).

En conclusion, nous pensons à l’Agence CQMI que cette expatriation d’un homme francophone en Russie est possible, mais demande vraiment un très gros investissement, d’énergie, de ressources, d’amour ! Vous devrez être ouvert d’esprit, souple, avoir la soif d’apprendre, le goût des langues étrangères, un fort caractère dans le sens de la patience, de l’amour du travail, de la ténacité, du goût des choses commencées et terminées. Vous devrez également avoir une forte dose d’audace, non pas dans l’idée de forcer les choses, mais d’être créatif, ingénieux, optimiste, positif et réaliste. Dans le monde russe, tout ce qui est obtenu a été mérité, rien n’est dû, rien n’est acquis d’avance, rien n’est pérenne, dormir sur ses lauriers est une des plus graves erreurs que vous pourriez commettre en Russie. Nous appuyons aussi sur le fait que votre expatriation sera très différente également en fonction de votre lieu de résidence en Russie. Moscou ne sera pas forcément le meilleur choix, Saint-Pétersbourg, Ekaterinbourg, suivies d’une multitude de très grandes villes, ou grandes villes russes dans le Sud, le centre (Oural, et Sibérie), ou l’Extrême-Orient russe offriront leurs possibilités originales. Ayez conscience également des contraintes climatiques, qui dans mon cas précis n’avait pas d’incidence, je viens d’une des zones les plus froides de France, mais qui marqueront beaucoup les méridionaux et beaucoup d’autres francophones, cependant, pour nos amis du Québec ceci ne devrait pas poser le moindre problème ! En espérant avoir été clair et utile à certains, vous pouvez écrire à l’Agence CQMI si vous avez des questions !

Agence CQMI

 

[1] https://desideescommeca.wordpress.com/2013/11/10/russie-francais-microcosme/ exemple remarquable d’une étudiante de Science Po,

[2]

Diana est professeur de russe à Moscou, développant depuis quelques mois des vidéos sur la langue russe et également les spécificités de la Russie pour les francophones.

[3] https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/ données du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

[4]

vidéo réalisée encore une fois par la YouTubeuse Diana, votre professeur de russe, avec le couple Alexandre et Evgénia Stéphanesco fondateurs d’Atsal recrutement et d’Atsal Family.

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