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Ma Femme Ukrainienne est Alcoolique!
Cher Ami,
C'est un sujet toujours un peu délicat à aborder.
Pourtant cela arrive.
Certains hommes me contactent pour me demander des conseils :
- Antoine, je n'avais pas remarqué qu'elle buvait autant au début de notre relation, mais maintenant c'est devenu problématique.
C'est toujours quand la passion des premiers jours s'efface qu'on finit par découvrir sa véritable personnalité.
- Si j'avais su...
Malheureusement, il n'y a pas grand-chose à faire si vous êtes déjà en couple, ou pire, déjà mariés.
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1/ Les pays slaves et l'alcool
Ce n'est un secret pour personne, les pays de l'ex Union soviétique ont une relation particulière avec l'alcool.
Le blogueur Maksim Mirovich publie des faits évidents, bien que très désagréables, dans son Journal :
On n'en parle plus beaucoup aujourd'hui, mais dans l'URSS des années 1970, pendant la "stagnation bénie" (comme aiment à le dire les fans de l'URSS), les gens buvaient beaucoup. Et c'est particulièrement drôle lorsque les fans de l'URSS parlent d'une sorte d'"alcoolisation totale de la population" dans les années 90.
Pour ceux qui pensent que "l'URSS hautement développée de Brejnev" était un pays de gens cultivés et peu buveurs, je suggère de se tourner vers les statistiques. Selon ses données, dans les années 1960, un citoyen moyen de l'URSS consommait 4,6 litres d'alcool par an, au début de la "stagnation" des années 1970, ce chiffre est immédiatement passé à 8,44 litres (c'est-à-dire presque deux fois plus), et au début des années 1980, ce chiffre a atteint 10,6 litres d'alcool pur.
Maintenant, traduisons cela en boissons spécifiques. Une bouteille de vodka d'un demi-litre contient 200 grammes d'alcool pur, ce qui signifie qu'en 1981, un citoyen soviétique moyen buvait 53 bouteilles de vodka par an. Si on le convertit en vin, cela fait 118 bouteilles de vin sec.
Attention, en 2022, l'Ukraine est en cinquième position dans le monde avec 15,6 litres !
Juste derrière la Russie.
Je ne sais pas pour vous, mais ces chiffres me choquent. Il faut également tenir compte ici du fait que les statistiques reflètent une moyenne, car en URSS, il y avait à la fois des personnes qui ne buvaient pas du tout et d'autres qui consommaient très modérément (disons jusqu'à 10 bouteilles de vodka par an). Mais il s'avère que les chiffres de consommation déjà élevés (en fait, une bouteille de vodka par semaine) doivent être multipliés afin d'obtenir une image réelle de la consommation d'alcool.
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2/ Les femmes ukrainiennes et l'alcool
En fait, vous avez deux options :
- Elle boit très peu ou pas du tout.
- Elle est alcoolique
Cela s'explique par le point 1.
En effet, un grand nombre de femmes ukrainiennes ont été confrontées à des maris alcooliques et violents.
Pour une femme ukrainienne, l'alcool ne représente pas une bouteille de vin avec un bon repas.
Non, cela représente la dépravation et la violence envers elle et ses enfants.
Dans leurs profils, vous pourrez lire parfois dans la section Homme Recherché :
- Je cherche de préférence un homme qui ne boit pas ou qui n'a pas de problème de consommation.
Cela signifie que cette femme a déjà été confrontée avec un homme violent alcoolique.
Comprenez bien que dans les pays slaves, si une femme est confrontée à un mari alcoolique qui la frappe au quotidien, elle et ses enfants, elle n'a aucun recours légal comme dans les pays occidentaux.
Elle vit un véritable horreur.
Combien de fois j'ai interviewé en Ukraine des femmes qui ont été traumatisées par un mari alcoolique.
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3/ L'alcool est souvent le plus fort
J'ai déjà lu quelque part que l'alcool est la plus dangereuse de toutes les drogues.
Pire que l'héroïne, la cocaïne ou le fentanyl.
Essayez de sortir votre femme ukrainienne de cette descente aux enfers !
Bon courage.
Le problème, c'est que bien souvent, si une personne est alcoolique, elle va entrainer toute la famille dans le fond.
Le conjoint et les enfants.
Certes, il existe des centres de désintoxication, les Alcooliques Anonymes.
Mais il faudrait que la personne intoxiquée accepte son état.
C'est déjà la partie la plus difficile pour un alcoolique de prendre conscience qu'il est malade.
Prendre conscience du problème, c'est déjà une bonne partie du chemin.
Mais avez-vous vraiment envie de passer par ce chemin avec une femme ukrainienne ?
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4/ Détecter les signes Avant !
Dernièrement un client m'a appelé pour me dire qu'il avait rencontré une de nos adhérentes à Paris.
Il m'explique au téléphone qu'ils ont bu 3 bouteilles de vin au restaurant.
Je ne suis pas certain que ce soit les bases d'un bon départ.
Qu'en pensez-vous ?
Au départ d'une relation, on voit rarement le long terme.
En fait, l'homme pense surtout aux gratifications à court terme, le sexe.
D'où l'importance de planifier son projet avec sérieux et intelligence, en commençant par suivre la formation gratuite du CQMI.
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J'ai envie de finir cette lettre avec la sortie hasardeuse du président de la Fédération Française de Foot au sujet de Zidane.
Probablement à cause d'un verre de trop à l'apéritif, le bonhomme a fait la déclaration de trop.
En quelques minutes, le gars est passé du sommet de la hiérarchie au fond des oubliettes.
D'où l'importance d'agir avant qu'il ne soit trop tard !
Je vous souhaite un bon week-end en santé !
Antoine.
Témoignage de Francis
Bonjour Antoine,
Encore un témoignage qui alimente tes dires.
Il y a 10 mois, quand j’ai rencontré en France pour la première fois, mon amie Ukrainienne, je ne me suis pas aperçu immédiatement de son problème d’alcool. Ses moments d’anxiété et de dépression, je les attribuaient à la guerre.
Lorsque nous invitions des amis à la maison, elle ne buvait qu’une seul verre ou deux au maximum mais jamais plus que les autres invités et jamais au point d’atteindre un niveau d’ébriété.
je savais qu’elle prenait des médicaments contre anxiété et la dépression et je pensais que son comportement parfois étrange était le fruit des médicaments, jusqu’au jour où je l’ai retrouvé inconsciente sur le sol de la salle de bain. J’ai appelé les pompiers et ce sont eux qui m’ont ouvert les yeux. Ma compagne buvait sans que je m’en rende compte. En fouillant dans la maison, le garage et le jardin j’ai retrouvé de nombreuses bouteilles vides cachées.
Si nous n’avions pas vécu ensemble tout de suite à cause de la guerre, je ne me serai peut être jamais rendu compte du problème et je serai peut être déjà marié aujourd’hui avec cette femme. La guerre m’a sauvé d’une mauvaise décision que j’aurai pu prendre si j’avais rencontré cette femme quelques semaines par an en Ukraine ou lors de courts voyages en France.
Elle s’est montré ivre à mes amis et ma famille une fois.
Depuis elle a le sentiment d’être jugée et rejetée par eux, elle le vit mal.
En France l’alcoolisme n’est pas vu socialement comme une maladie ( Cancer) pourtant il fait 42000 morts par an, et il y a 3 millions d’alcooliques en France. Le pire c’est que l’alcool est en vente partout et tout le temps. Chercher des médicaments en pleine nuit est plus compliquée que trouver une bouteille à boire.
J’ai appris ensuite que ses parents étaient alcooliques et que son ex mari aussi. C’est lui qui chaque soir lui apportait une bouteille à boire. Mais à cette époque elle pouvait décider de boire ou pas, elle en avait encore la capacité. Avec le temps, le décès de ses parents, les difficultés économiques, de nouvelles mauvaises rencontres, l’alcool est devenu un refuge, un échappatoire à sa vie quotidienne.
J’ai pensé qu’en lui donnant tout le réconfort, la sécurité d’une maison pour elle et ses enfants, des moyens financiers pour vivre bien sans être obligée de travailler, elle changerait de comportement mais elle ne peut pas, l’addiction est trop forte, elle n’a plus la maîtrise de sa vie. Elle a démissionné de son rôle de mère ( enfants mineurs déscolarisés) de son rôle de femme au foyer ( Elle ne participe à rien pour l’entretien de la maison ou la préparation des repas pour ses enfants). Cela va contre toute mon éducation latine où la femme est dévouée à sa famille et ses enfants et c’est ce que je recherchais dans le comportement des femmes en Ukraine.
Nous avons consulté des spécialistes pour l’addiction à l’alcool, des psychiatres et des psychologues parlant le russe mais aucun traitement n’avait permis d’arrêter la consommation d’alcool. J’étais sur le point de me séparer de cette femme Ukrainienne quand l’hôpital m’a appelé parce qu’il y avait une place de disponible pour une cure de désintoxication en clinique psychiatrique.
Les cinq premières semaines ont été parfaites, puis à l’occasion d’une autorisation de sortie, elle a recommencé à boire. jusqu’à ce week end où elle a été retrouvée ivre dans la rue et que les pompiers l’ont emmené aux urgences. Je sais que les rechutes font partie de la guérison des addictions mais parfois cela peut être lourd à porter.
Aujourd’hui tous mes projets de mariages sont suspendus en attendant une guérison ce cette maladie qui n’interviendra peut être jamais.
Alors si des hommes pensent pouvoir aider sur une femme qui boit, s’il ne sont pas encore dans une relation affective avec elle, il est préférable de passer leur chemin.
Antoine Monnier
A étudié à CQPNL Centre québécois de PNL