Cher Ami,

Il vous est surement déjà arrivé d'entendre un homme se plaindre de la manière suivante :

"Rien à faire avec les femmes, ce sont toutes les mêmes, profiteuses, jalouses, etc." 

La seule chose qui diffère, vous remarquerez, c'est le qualificatif pour définir les femmes en général.

Toutes des folles !!!

Un homme vous expliquera qu'elles sont toutes vénales, un autre vous dira qu'elles sont toutes féministes, tandis que ce dernier pense qu'elles sont toutes des profiteuses ou même des folles,...

La liste est longue. Chaque homme a sa propre idée sur le sujet.

À votre avis, ces hommes ont-ils raison ou bien tort ?

Je vais certainement vous surprendre.

Ma vision est la suivante : chaque homme qui raisonne ainsi a très souvent raison de penser ce qu'il pense.

Son expérience est réelle, il a abouti à une conclusion qui est, de son propre point de vue, irréfutable ! 

Il faudrait être fou pour essayer de lui dire le contraire de ce qu'il croit dur comme fer.

Et vous devrez le croire sur parole. Je vous le confirme. Il a entièrement raison.

Voyons ensemble comment cela se passe.

Tout cela est passionnant à étudier dans le détail:-)

*** 

Prenons un exemple concret : Paul pense que toutes les femmes sont indépendantes et prétentieuses. 

Dans sa propre expérience, elles ne sont pas prêtes à s'engager avec un homme et accepter de jouer le rôle de la femme. 

C'est un problème classique, rencontré par un grand nombre d'hommes dans les pays occidentaux. 

Paul a essayé de rencontrer des femmes en France, et à l'étranger, même en Ukraine.

Pourtant, il arrive toujours à la même conclusion : elles sont toutes trop indépendantes et ne reconnaissent pas son rôle d'homme dans le couple.

Paul parle en connaissance de cause, il a fait de multiples rencontres étalées sur plusieurs années, souvent même des décennies.

Son expérience est réelle, indéniable, incontestable.

Alors que se passe-t-il exactement ? 

Où est le problème ?

***

Certains parmi nos lecteurs ne sont pourtant pas d'accord avec les conclusions de Paul. 

Par exemple, Pierre qui a rencontré des femmes en Ukraine qui acceptent le rôle de l'homme et qui ne sont absolument pas indépendantes de son point de vue. 

Bizarre non ?

Si tel est le cas, et si à la fois Paul et Pierre ont tous les deux raison de penser ce qu'ils pensent, quel est cet étrange mystère de la femme ?

Avez-vous une explication à me donner ?

***

Explication :

Dans son assertion : 'Elles sont toutes indépendantes et prétentieuses', Paul oublie de nous donner une précision importante. 

Il devrait dire pour être exact: 

'Les femmes que je rencontre sont toutes indépendantes et prétentieuses, peu importe le pays dans lequel je vais les rencontrer.'

Vous comprenez la différence ?

La précision est capitale.

Allons un peu plus loin en revenant à nos deux exemples. 

On dira que Paul et Pierre ne rencontrent pas les mêmes types de femmes.

Paul rencontre toujours des femmes indépendantes et prétentieuses. 

Pierre, non.

Voilà une première clarification qui permet de comprendre pourquoi à la fois Pierre et Paul ont raison de penser ce qu'ils pensent au sujet des femmes.

Le problème vient de la généralisation, un biais cognitif dont nous avons souvent parlé.

***

Pour quelle raison Paul ne rencontre-t-il que des femmes prétentieuses et indépendantes ?

Là encore, l'explication est assez simple, cela vient de ses critères de choix. 

Je ne vais rien vous apprendre en disant que chaque homme qui s'intéresse à une femme, le fait avec des critères qui lui sont propres. 

On a tous des critères. 

Dans l'exemple ci-dessus, il apparait très clairement que Pierre et Paul n'ont pas les mêmes critères de sélection. 

Ainsi, Paul est amené à rencontrer toujours le même type de femme du fait de ses critères de sélection. 

Il se fait son propre filtre lui-même.

Paul s'est construit tout seul sa propre prison !

On se pose naturellement la question, quel critère peut amener un homme à se retrouver toujours avec des femmes dominantes ou indépendantes ? 

Les psychologues vous donneront surement des réponses intéressantes.

Peut-être que dans son enfance, Paul a eu une mère dominante et autoritaire qui a défini dans son esprit un moule de la femme idéale...

Je n'en sais rien et cela ne m'intéresse pas, ce n'est pas mon métier, je ne pourrai pas vous aider dans ce domaine.

Par contre, je peux vous aider à sortir de votre prison ! 

Voyez comment.

***

Si vous êtes comme Paul et que vous trouvez que les femmes sont toutes comme ceci ou comme cela, vous n'avez qu'une seule chose à faire pour sortir de votre souricière.

Changez de critères !!!

Je l'ai déjà dit à maintes reprises.

C'est d'ailleurs ce que j'ai fait moi-même pour rencontrer ma femme.

J'ai modifié mes critères. 

Parfois, il suffit de changer un seul de vos critères pour sortir du tunnel.

Par exemple, j'ai aidé un homme à sortir de sa prison en lui donnant cette technique.

Il voulait absolument rencontrer une femme sans enfant pour avoir des enfants. 

Or il était évident que cet homme avait des grandes capacités à être un bon père, à avoir des enfants.

En ne choisissant que des femmes sans enfant, étant lui-même assez âgé, il ne rencontrait que des femmes qui étaient peu ou pas intéressées par les enfants... 

Ces femmes n'avaient pas la fibre maternelle.

Ça ne collait jamais avec lui qui cherchait justement ce critère là.

Après de nombreux échecs, cet homme a accepté, un peu à contrecoeur, de parler avec des femmes ayant déjà un enfant. 

Et le miracle s'est produit très rapidement !

En quelques semaines, cet homme a trouvé le grand amour avec une femme ayant déjà une fille de 6 ans.

Il lui a suffi de changer un seul critère pour sortir de sa prison et rencontrer une femme qui avait l'amour des enfants, tout comme lui.

***

Cette histoire est arrivée à plein de reprises dans notre agence matrimoniale.  

Si cela vous intéresse, revoyez le LIVE 107 sur le jeu des critères. 

J'ai expliqué plusieurs situations similaires au cours de cette vidéo qui aborde en plein ce sujet de front.

Je vous souhaite un bon week-end en santé !

Antoine.