Où que vous soyez, en Europe, en Amérique, en Afrique ou en Asie, que vous viviez en ville ou à la campagne, que vous soyez jeune ou moins jeune, vous l'aurez certainement remarqué, nous vivons une période trouble.

Alors que je vais célébrer mes 49 ans dans quelques jours, je ne me souviens pas avoir vécu une telle instabilité sociale, sanitaire, économique, politique, etc.

Ici, au Québec, comme partout ailleurs, on ne sait pas très bien de quoi sera fait notre lendemain. On scrute les nouvelles avec un vague sentiment d'appréhension et d'inquiétude, jour après jour.

Bref, ceux qui, comme moi, aiment la stabilité et le conservatisme, sont plutôt inquiets.

Que nous réserve l'avenir ? 

Je n'en sais rien...et ce n'est pas l'objectif de cette lettre.

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Je voudrais plutôt vous parler de cet étrange paradoxe que nous avons observé, ma femme et moi. 

En 2015, lorsque nous avons ouvert notre agence matrimoniale, le principal obstacle pour convaincre les hommes à s'inscrire, c'était....la question du mariage.

"Ça m'intéresse, mais je ne suis pas prêt à me marier..."

Et c'est tout à fait normal, en période économiquement stable, tout va bien. On a tendance à privilégier le statu quo.

À l'époque, c'était très difficile d'expliquer à mes clients potentiels que les femmes slaves préfèrent nettement une union officielle dans le mariage.

Or voilà...figurez-vous que depuis cet été 2020, tout a changé!

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Tenez, la semaine dernière, nous avons été avisés, ma femme et moi de la célébration de 2 mariages entre nos clients et nos adhérentes. (En Ukraine)

2 mariages en une semaine, quand une agence matrimoniale ordinaire affiche avec fierté qu'elle a enregistré plus de 5 mariages en une année...

Il y a de quoi s'arrêter une seconde...

En effet, nous sommes passés en quelques mois dans une situation où ce sont les hommes qui sont devenus demandeurs de mariages, plus encore que les femmes slaves.

Comment expliquer un tel revirement ?

À votre avis ?

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La réponse est dans l'instabilité que nous vivons.

Quand tout vacille autour de soi, vient le temps de chercher des repères solides.

À l'heure actuelle, quand les gouvernements semblent désarmés, quand les hopitaux débordent, que les soins de santé ne fonctionnent plus, quand l'économie est sur un socle d'argile, sur qui allez-vous compter ?

Sur vous-même ?

Seul dans votre maison ou votre appartement, confiné et dans l'impossibilité de sortir, même au restaurant pour prendre l'air, à quoi pensez-vous ?

S'il vous arrivait quelque chose, qui s'en soucierait ?

Avez-vous au moins une personne proche avec qui vous pouvez vous confier, ne serait-ce qu'au téléphone ?

Ou bien vous êtes complètement seul ?

Si c'est le cas, alors écoutez La Solitude de Léo Ferret.

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Immédiatement, il vient à l'esprit ce mot immortel et saint, la FAMILLE.

La Famille a été, est et sera le dernier rempart.

Et ce, depuis la naissance de l'humanité.

Or voilà, la famille se construit le plus souvent par le mariage.

Quand tout vacille, que l'horizon s'assombrit, les hommes de toutes les nations et de tous les continents, ont le même réflexe : construire un foyer, une famille, un toit pour se protéger contre les intempéries.

C'est dans vos gènes, voyez-vous.

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Maintenant, si vous le voulez bien, profitons de cet étrange retournement de situation pour comprendre d'où vient cet attachement à la famille, plus marquée chez les femmes des pays de l'ex-Union soviétique.

Si vous avez un minimum de connaissance sur le passé communiste des pays slaves, vous n'êtes certainement pas sans ignorer les faits marquants de cette partie du monde dans le dernier siècle.

Stalinisme, goulags, famines, 2ème guerre mondiale avec près de 25 millions de morts, famines, rationnement alimentaire, etc.

Prenez un livre d'histoire et vous en aurez pour quelques pages à feuilleter les épisodes de chaos qui ont secoué les pays de l'Est depuis le début du 20ème siècle.

Ainsi, les femmes russes ou ukrainiennes sont toutes nées dans un système qui privilégie la famille par rapport à toute autre forme de protection, lesquelles sont jugées comme non essentielles ou peu fiables.

Allez donc expliquer à votre femme slave que le gouvernement vous protège, elle vous regardera avec un regard sceptique, au mieux.

Les femmes slaves en général, savent au plus profond de leur intuition de femme, que la famille est le dernier rempart.

Au jour d'aujourd'hui, et même si vous vous croyez encore protégé dans ce monde qui vacille, vous êtes, vous aussi en passe de le comprendre.

C'est du moins ce que semblent indiquer les dernières statistiques de mariage.

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Alors qu'attendez-vous ?

Que la situation devienne encore plus instable ?

Qu'est-ce qui vous inquiète exactement ? La peur de l'échec, de vous faire arnaquer, de ne pas pouvoir voyager ?

Dites-vous bien que tout cela n'est rien en comparaison avec ce qui vous attend dans la solitude, enfermé entre 4 murs.

Prenez des risques et montrez-vous en tant qu'homme. Ayez le courage de changer les choses, au moins dans VOTRE VIE.

Retrouvez la stabilité familiale.

Dites-moi un peu ce qui vous empèche de commencer dès maintenant et sans tarder à communiquer avec celle qui deviendra votre épouse, votre femme et protectrice.

Si j'étais à votre place, je peux vous assurer que je me dépècherais de passer à l'action.

N'attendez pas que la situation s'améliore, parce que la situation ne s'améliorera pas !

Agissez vite et maintenant !

Inscrivez-vous sans tarder une seconde.

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Ou vous pouvez simplement répondre à cette lettre ou m'écrire à antoine@cqmi.ca.

Je vous souhaite un bon week-end en santé !

Antoine.