Il y a en effet dans le secret des méandres d'internet, des hommes qui nous regardent, qui écoutent avec attention les paroles d'Antoine Monnier, qui suivent les Live CQMI du dimanche, qui auront même regardé plusieurs dizaines des vidéos réalisées par le fondateur de l'agence. Beaucoup de ces hommes ne se manifesteront jamais. Ils regardent et il y a en eux un duel, une lutte. Il y a d'un côté l'envie de suivre Antoine en Ukraine, de se lancer. Certains auront regardé des vidéos profils des adhérentes du CQMI, d'autres mêmes auront longuement regardé les profils écrits, les photographies. Ils rêvent et ils s'imaginent déjà un peu sur le chemin du processus de l'agence. Et puis, vite, il y a la seconde face du problème, les questions alors se bousculent dans leurs têtes : « est-ce que c'est pour moi ? Est-ce que j'ai vraiment des chances, après tout ce n'est qu'un rêve ? » D'autres voix seront plus inquiétantes encore : « Mais est-ce vraiment moral cette affaire, être ici comme à la foire aux bestiaux ? » ou encore « mais qu'est-ce que je vais raconter à mon entourage, je serais la honte dans mon village… ». Vous souriez ? Vous ne devriez pas car ces phrases ont été écrites ou prononcées par des hommes qui finalement énonçaient les vrais questionnements qui les tourmentaient à cette heure, ou entre rêves et hésitations, entre stéréotypes et interrogations légitimes ils ont pour l'essentiel rebroussé chemin ou décidé de se lancer dans l'aventure en solitaire.
C'est une expression qui a été prononcée par un homme de la quarantaine, qui fut en contact avec Antoine Monnier, décida de passer son chemin car il ressentait des remords et une gêne à s'engager avec une agence matrimoniale pour trouver son épouse, sa compagne russe. Bel homme, il me raconta son parcours après avoir découvert le CQMI. Il rêvait de Russie, il s'y rendit pas moins de 4 fois dans une année. « Je trouverai tout seul ! ». Trois séjours à Moscou plus tard, il découvrait en effet une première femme, mais rencontrée dans les lieux publics et où ? C'est évidemment dans un bar, une discothèque, au mieux un restaurant que notre Français a découvert une jeune femme, nous devrions dire une jeune fille de 22 ans, de 24 ans sa cadette. Il est certain que dans les rencontres fortuites dans les lieux publics, les femmes qui lui correspondraient étaient à leur travail, auprès de leurs enfants, partout mais bien sûr jamais dans un bar du centre-ville historique de la ville. Et bien sûr, ce sont des personnes jeunes, des étudiantes, des touristes qui peuplent ces endroits animés… Alors certes, notre homme entama une idylle, il y eut un voyage à Saint-Pétersbourg, des étoiles dans les yeux et puis se fut la descente brutale.
Car en effet, il fallut bien rencontrer la mère d'une jeune fille dont il aurait bien pu être le père, mère qui n'avait peut-être pas même son âge. Après quelques nuits blanches festives, retrouvant son énergie de ses vingt ans, les décalages se firent sentir bientôt, et très vite les premiers désagréments, le fossé culturel couplé à la différence d'âge trop importante furent bientôt mortelle à cette histoire. Alors certes, notre Français s'est offert quelques nuits endiablées de plaisir avec une jeune étudiante, par ailleurs peu sérieuse, en même temps que la séparation, elle lui annonçait aussi son échec aux rattrapages de fin d'année… Il aura cependant engrangé un capital confiance éphémère et flatteur, car à 45 ans, le voilà persuadé d'un pouvoir de séduction encore intact, voire même plus efficace que dans ses jeunes années. Il aura oublié toutefois que c'est ici un artifice et que la seule femme qui lui correspondrait serait une personne de 37-42 ans, installée, sans doute divorcée, en recherche d'un homme stable et gentil. Peut-être bien que cette aventure lui aura coûté deux fois l'argent d'un voyage avec l'Agence CQMI, pour aucun résultat. Pire encore, il aura peut-être le goût de courir après de jeunes beautés 25 ans plus jeune que lui, en s'imaginant que ce serait possible, pourquoi ne le pourrait-il pas/plus ? A la suggestion de revenir vers l'Agence CQMI, l'homme aura lancé cette fameuse phrase, gêné selon lui de l'aspect foire et marché, gêné qu'il n'y ait pas de surprise et que ses femmes soient justement là… en recherche, aucune surprise, aucun aspect aléatoire. Sa conclusion aura finalement été qu'il pourrait retourner quand il voudra en Russie, pour faire des rencontres fortuites, il aurait vu dans les yeux d'une hôtesse d'accueil « des possibilités », entendre ici non pas par rapport à cette autre personne, mais l'ensemble de la gente féminine russe. En réalité, du fait des contraintes de sa vie, cet homme ne pourra probablement retourner en Russie suffisamment de temps pour que le hasard lui permettre de trouver sa compagne. Dans quelques années courtes, les derniers feux de sa séduction se seront envolés et cet homme aura passé gentiment le cap de la cinquantaine. Il sera seul, il aura perdu du temps, le seul bien dans une vie qui ne se regagne jamais, et peut-être alors lui resteront des regrets ?
Avec les stéréotypes, les émissions et reportages télévisés qui ont montré une image sombre et ridicule des hommes qui recherchent une épouse à l'Est, les hommes des pays occidentaux sont victimes d'une guerre de propagande et de l'information sauvage et très dure entre les deux mondes. Nous ne commenterons pas les aspects de cette question politique, il suffit de penser que l'univers qui vous entoure, que nous soyons en France, en Belgique, en Suisse, au Luxembourg ou au Canada, a une idée très négative du monde slave. C'est vrai pour la Russie, mais aussi pour l'Ukraine, pour des raisons différentes, mais la Biélorussie est aussi concernée, la Moldavie quant à elle est à peine mieux considérée. La vision de votre famille, de vos collègues, de vos proches et amis de ce monde, sera quelque part entre le film Borat (2006, qui a pour sujet un personnage caricatural du Kazakhstan) et un autre film, français celui-là Je vous trouve très beau (2005, sur le thème d'une jeune roumaine passant par une agence matrimoniale et atterrissant dans les bras d'un agriculteur de la Drôme). Ce film, que beaucoup de personnes ont vu, voire les deux, sont racistes et caricaturaux à leur façon, mais il faut certainement les prendre au 36e degré. Toutes les personnes, bien peu même, sont en capacité de déconnecter des fictions loufoques et hilarantes comme ces deux films et la réalité. Résultat ? Il arrive régulièrement, très souvent même que la fiction du film Je vous trouve très beau nous soit lancée au visage comme l'absolu et exacte vérité, pire même avec une déformation où cette jeune roumaine devient presque réelle, personne interchangeable prenant la place des femmes russes, ukrainiennes, biélorusses etc (pour ceux qui connaissent la Roumanie… et la Russie c'est déjà assez risible !).
Et plus terrible, bien que dans le film le personnage féminin soit bienveillant, la lecture qui est faite d'un très large public est qu'elle a une âme noire, de mauvaises intentions. Par un effet d'associations faciles et légères, ce sont des reportages qui ont massacré l'image de la femme russe qui viennent ensuite prendre le relai… Ce phénomène a tellement fait fantasmer les Français, que la chaîne de TV M6 avait carrément pensé à en faire une émission de télé-réalité en partenariat avec une agence peu recommandable du Sud de la France. Les portraits dressés des hommes s'étant prêtés à cet exercice télévisuel sont catastrophiques, ridicules, l'image d'ailleurs de ces hommes est exagérée, salie, moquée et tournée en dérision. Ces films, ces reportages chocs qui sont entre le voyeurisme malsain, sujet de société, déformations et caricatures, les Français et les Francophones en raffolent, les émissions de divers types pullulent tant en Europe qu'au Canada. C'est ainsi qu'une des rares portes de sortie pour des hommes célibataires est transformée en processus honteux, en quelque chose de mauvais, presque de criminel ! Sur le tchat d'un Live CQMI du dimanche, un homme vivant à la campagne écrivait : « Mais je vais être la honte de mon village ! ». Et pourtant… que faisait-il ce jour-là, un dimanche soir du début du printemps 2018 à écouter Antoine ? Au fond de lui, il savait que ce serait génial, qu'il pourrait réussir. Mais immédiatement après, il avait cette pression sur lui de notre univers occidental et francophone. Est-ce que c'est la honte d'avoir à son bras une femme aimante et adorable ? Est-ce que les gens de votre entourage vivent dans votre maison, est-ce que ce sont eux qui vivent votre solitude ? Est-ce que ce sont les gens autour de vous qui décident pour vous ? Est-ce que vous devez vous cacher pour entamer un chemin qui vous rendra sans doute heureux ? Des milliers de personnes réagissent ainsi bêtement et paralysées par ce poids insoutenable, par ce qui est pourtant un énorme mensonge, ces hommes, et cet homme en resteront à l'étape fantasmée du rêve. Ils n'iront pas plus loin… et le temps passe, le temps s'écoule, encore et encore.
Il est vrai que vivre tranquille et à l'abri est devenu un enjeu capital de notre vie envahit par Internet. Chacun peut avoir peur des intrusions dans votre vie privée, à travers les réseaux sociaux, à travers votre navigation sur Internet, à travers vos activités, vos photos, vos déclarations, pour ceux qui écrivent des articles, des posts, des blogs. Je dois avouer moi-même n'avoir indiqué la nature exacte de notre rencontre avec mon épouse, que très tardivement. J'avais certes mis au courant mère et sœur, mes deux alliées dans mon cercle familial, mais aussi mes meilleurs amis. Ils ne m'ont pas jugé, ils m'aiment et malgré des inquiétudes je n'ai pas reçu de commentaires négatifs venant d'eux. Mais comme beaucoup, j'ai été culpabilisé par cette mentalité, ce poids de l'image du monde slave. Alors j'ai préféré, et il faut bien le dire comme cela : j'ai préféré mentir aux autres. Et oui, beaucoup de clients de l'Agence CQMI auront cette tentation, et beaucoup l'ont fait, le font et le feront. Alors, il y a certes différents cercles, de moins en moins intimes, de vos parents et frères et sœurs, à vos proches amis, moins proches, vos collègues, vos connaissances dans des associations ou ailleurs. Et puis un jour… j'ai expliqué finalement à tout le monde comment j'avais rencontré ma femme, j'ai raconté l'histoire de bout en bout. Il est vrai que c'était une belle fin, une belle réussite, mais j'ai suscité beaucoup de respect, d'intérêts et finalement de sympathie, aujourd'hui je ne cache plus ce fait car je n'ai absolument rien à me reprocher !
Alors certes, vous pouvez rester méfiants, il vous faudra être prudents surtout au départ. N'en parlez qu'à vos meilleurs amis et votre famille, puis lancez-vous dans l'aventure et bravez la peur du jugement. Si vous réussissez vous pourrez dire que vous n'étiez pas tout à fait parti en vacances cet été ! Vous vous méfierez de vos collègues, de vos chefs au travail, vous ferez intelligemment une séparation entre vie privée et travail, entre obligations et devoirs, entre vie familiale et intimité et vos cercles éloignés de vous. C'est se protéger, mais beaucoup n'oserons pas même franchir la première étape de la recherche en se disant que décidément il y a quelque chose d'immoral, de bizarre, de pas naturel. Je vous assure qu'après 10 ans de bonheur avec mon épouse russe, je sais que j'ai été tout, sauf coupable de quelque chose ! Alors certes, comme beaucoup des « aventuriers français » dont parle Antoine, j'y suis allé à travers un site, sans parachute, en me formant moi-même (on peut y croire !). J'ai pris une belle gamelle en Ukraine pour commencer, et je suis tombé dans tous les pièges culturels, dans toutes les ornières et les fossés ! Et puis j'ai réussi en Russie. Un coup de chance énorme, inespéré, mais pour avoir rencontré ensuite beaucoup d'hommes dans cette démarche, je sais que mon cas est rarissime. Alors combien de pourcentage de gens en réussite dans cette recherche, en se débrouillant tout seul ? Nous n'avons aucun chiffre à donner, mais à chaque fois que je rencontre un francophone marié à une Slave je me renseigne sur la nature de leur rencontre…
En 10 ans… je n'ai rencontré qu'un seul homme qui ait réussi via un site à faire sa vie avec une charmante femme russe. Durant la même période je n'ai jamais rencontré un seul homme, je dis bien jamais, qui ait réussi cela et se soit installé durablement ensuite en Russie (c'est l'épouse qui a émigré). Mais pour tous les autres hommes rencontrés mariés à des femmes slaves, ils étaient venus dans ces pays pour le travail, avaient des origines slaves au départ, avaient rencontré leur femme slave à l'université soit dans son monde, ou en Occident, parfois dans un pays tiers, lors d'études à l'étranger, soit par l'intermédiaire d'amis communs, soit par les hasards de la providence, car elle peut aussi créer des miracles ! Alors vous me direz, « oui mais Hervé… tu as économisé l'argent d'une agence matrimoniale ! ». En réalité non, sans aide, il m'aura fallu deux voyages pour réussir, et une dépense dépassant déjà un unique voyage en forfait maximal avec le CQMI. Car dans cette configuration vous passez à la caisse à de nombreuses reprises, les transports plus onéreux, les taxis slaves… les mauvais endroits pour résider, la perte de temps sans interprète, les difficultés consulaires dans le cas de la Russie, vous ne pouvez imaginer ce que l'argent consenti à l'Agence CQMI vous fait en réalité réaliser d'économies substantielles à partir du moment où vous aurez décidé de vous lancer dans la recherche d'une épouse slave ! Je vous laisse sur ces réflexions qui sont un constat réel de ma part, le savoir-faire de l'agence, les possibilités, les vidéos, les articles et surtout la transparence et l'honnêteté, les valeurs véhiculées, tout cela est un bien précieux, d'une aide colossale et pertinente, ceux qui partent seuls, ont toutes les chances de revenir seuls… de vivre quelques aventures peut-être trépidantes et exotiques, mais au final ?
Au final le temps aura passé ! Et aucune réussite concrète n'aurait finalement été le résultat de tant d'efforts consentis… Quant aux autres, ils seront restés à l'étape du rêve…
A étudié à CQPNL Centre québécois de PNL