Cher Ami,
Vous connaissez la chanson de Claude Dubois :
- J'ai du succès dans mes affaires, j'ai du succès dans mes amours, je change souvent de secrétaire.
- J'aurais voulu être un artiste, pour pouvoir faire mon numéro...
- J'suis pas heureux, mais j'en ai l'air...
- J'aurais voulu être un chanteur pour pouvoir crier qui je suis...
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J'aime cette chanson, ça me parle.
J'imagine que vous la connaissez aussi.
L'idée m'est venue d'écrire cette lettre par rapport à nos clients qui ont du succès en affaire, mais pas en amour.
Leur travail a pris trop de place.
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Je suis le premier à l'admettre : le travail c'est important.
Ça vous donne une certaine sécurité.
C'est aussi le moyen de se réaliser.
Un homme se définit souvent par rapport à la profession qu'il exerce.
C'est normal.
Mais il vient une période dans sa vie où on sent qu'il manque quelque chose.
Dans mon cas, c'est arrivé dans la quarantaine.
Je me suis rendu compte que la vie de l'homme d'affaires célibataire avait un énorme inconvénient :
Le désert affectif.
C'est la manière dont je me le représentais à l'époque.
Je m'en souviens très bien.
Avec l'aide de la PNL (Programmation Neurolinguistique) je m'étais même représenté une image réelle de ce désert dans lequel j'errais.
Du sable, des rochers, des serpents, du vent, de la souffrance.
De la solitude...
Beaucoup de solitude.
Alors, il s'est passé un truc en moi.
De manière progressive mes priorités ont changé et je me suis mis à la recherche de ma femme Boryslava.
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Aux débuts de l'Agence CQMI, je communiquais assez régulièrement avec notre avocat en immigration à Montréal.
Nous lui avions amené une partie de notre clientèle masculine québécoise, demandeuse de service.
Des hommes d'affaires, des professionnels ayant du succès.
Et un jour il m'a fait une confidence :
- Vous savez Antoine, je vous suis reconnaissant pour cette nouvelle clientèle, soyez sans crainte. Mais ces hommes sont très difficiles à satisfaire.
- Que voulez-vous dire ?
- Pour les cas de rapprochements familiaux, nous travaillons habituellement avec des hommes africains qui veulent faire venir leur épouse et enfant au Canada. Dans leur culture, la famille a une telle importance qu'ils considèrent notre équipe comme des Dieux vivants capable de leur rendre le bonheur.
- Ce n'est pas le cas de nos clients ? lui demandais-je
- Non absolument pas. Ils sont agressifs sur le plan commercial, veulent négocier les prix, se plaignent constamment. Alors que nos clients d'Afrique nous apportent des cadeaux à chaque visite au bureau et sont prêts à s'endetter pour payer nos services.
Penseur, je réponds :
- C'est intéressant, c'est probablement une différence culturelle. La famille a un rôle plus important en Afrique qu'au Québec.
Il sourit :
- Je ne sais pas comment l'expliquer, mais ma femme et moi avons beaucoup plus de plaisir à travailler avec nos clients africains.
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Nous avions fait une vidéo sur l'importance du statut social pour une femme ukrainienne :
Le statut social est-il un facteur de réussite ?
Il ne faut pas être naïf, évidemment c'est important.
Mais il y a un paradoxe de taille à prendre en compte.
Sans vouloir généraliser, les hommes ayant un statut social inférieur, accordent plus d'importance à la famille.
Et on observe de manière paradoxale que le statut social peut devenir un frein au succès.
À méditer...
Je vous souhaite un bon week-end en santé !
Antoine.
A étudié à CQPNL Centre québécois de PNL
